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Historique de NDG en résumé
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Précisions
Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.
Notes :
Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.
Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".
La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.
On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.
Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.
Michel Gignac
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Michel Gignac
Horaire de l'Exposition
À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :
EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.
Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)
Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).
ENTRÉE GRATUITE
N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :
EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.
Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)
Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).
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inauguration
photos
crédits
Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018
Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :
ÉLOGE DE L'ÉGLISE
Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.
Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !
Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.
L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.
Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)
Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !
Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.
L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.
Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)
dimanche 16 octobre 2011
Un climat de miracle(s) à la Messe des malades du printemps 1931
Quelques jours avant la Messe des malades du 3 juin 1931, la Bonne Nouvelle décrivit un cas possible de miracle survenu un an auparavant. En effet le 31 mai 1930, Mlle Marie-Louise Leclerc de Saint-Sauveur se rendit à la Messe des malades de NDG. Elle était très souffrante et reçut la bénédiction avec les autres malades.
Son état de santé fut en résumé décrit, dans la revue, comme étant fragile depuis sa naissance. Ses médecins diagnostiquèrent une anémie pernicieuse qui se localisait dans les jambes. Sa démarche était pénible, les articulations étant douloureuses et menaçant de s'ankyloser. Vers l'âge de vingt-cinq ans, les douleurs envahirent le dos. Chaque année son état paraissait s'aggraver ; les crises de contractions devenaient plus fréquentes et plus aiguës. Elle se soumit au régime de porter une tige métallique. À l'automne de 1929, on lui installa un corset en celluloïd. Mais des abcès apparurent autour du cou. En avril 1930, elle se fit ouvrir deux gros abcès au côté gauche de la figure. Elle n'était capable d'aucun travail et marchait très peu. Sa faiblesse était excessive.
Le dimanche, lendemain de la Fête des malades, elle remit son corset qui lui causa une douleur intense. Mais c'est au moment où l'état était le plus grave et le plus souffrant que, pendant la messe, elle se sentit mieux. Elle assista à la messe sans douleur et sans fatigue. Au retour elle enleva son corset, qu'elle n'aura toujours pas remis un an plus tard. Elle put travailler pendant 14 heures chaque jour aux soins du ménage. "Jamais, dit-elle, je n'ai connu avant cette date ce que c'était que d'être en santé".
Le curé Lavergne écrivit : "Y a-t-il miracle? Je ne sais pas. Tout ce que je puis dire. c'est qu'elle (...) fut l'objet d'une guérison extraordinaire."
C'est dans ce contexte que se tint la Messe des malades du printemps 1931. Près de 212 malades presque de tout âge eurent à leur disposition les ambulances Lépine, Moisan, Jalbert et Bouchard. L'abbé Bouillé avait organisé tout le service jusque dans les moindres détails avec l'aide du Comité Paroissial. Dix malades étaient étendus dans leur lit ; quelques-uns revenaient pour la troisième fois. C'est le Père Alphonse Paquet des Missions étrangères qui célébra la messe. Au jubé, la petite Maîtrise fit le chant.
On demanda au curé Lavergne : "Avez-vous eu des miracles ?" Il avoua que cette guérison des corps ne le préoccupait que d'une façon secondaire. Il écrivit :
Michel.
Son état de santé fut en résumé décrit, dans la revue, comme étant fragile depuis sa naissance. Ses médecins diagnostiquèrent une anémie pernicieuse qui se localisait dans les jambes. Sa démarche était pénible, les articulations étant douloureuses et menaçant de s'ankyloser. Vers l'âge de vingt-cinq ans, les douleurs envahirent le dos. Chaque année son état paraissait s'aggraver ; les crises de contractions devenaient plus fréquentes et plus aiguës. Elle se soumit au régime de porter une tige métallique. À l'automne de 1929, on lui installa un corset en celluloïd. Mais des abcès apparurent autour du cou. En avril 1930, elle se fit ouvrir deux gros abcès au côté gauche de la figure. Elle n'était capable d'aucun travail et marchait très peu. Sa faiblesse était excessive.
Le dimanche, lendemain de la Fête des malades, elle remit son corset qui lui causa une douleur intense. Mais c'est au moment où l'état était le plus grave et le plus souffrant que, pendant la messe, elle se sentit mieux. Elle assista à la messe sans douleur et sans fatigue. Au retour elle enleva son corset, qu'elle n'aura toujours pas remis un an plus tard. Elle put travailler pendant 14 heures chaque jour aux soins du ménage. "Jamais, dit-elle, je n'ai connu avant cette date ce que c'était que d'être en santé".
Le curé Lavergne écrivit : "Y a-t-il miracle? Je ne sais pas. Tout ce que je puis dire. c'est qu'elle (...) fut l'objet d'une guérison extraordinaire."
C'est dans ce contexte que se tint la Messe des malades du printemps 1931. Près de 212 malades presque de tout âge eurent à leur disposition les ambulances Lépine, Moisan, Jalbert et Bouchard. L'abbé Bouillé avait organisé tout le service jusque dans les moindres détails avec l'aide du Comité Paroissial. Dix malades étaient étendus dans leur lit ; quelques-uns revenaient pour la troisième fois. C'est le Père Alphonse Paquet des Missions étrangères qui célébra la messe. Au jubé, la petite Maîtrise fit le chant.
On demanda au curé Lavergne : "Avez-vous eu des miracles ?" Il avoua que cette guérison des corps ne le préoccupait que d'une façon secondaire. Il écrivit :
"Cependant il est bon de dire que l'on nous a rapporté le cas d'une jeune fille dont les mains étaient enveloppées parce qu'elles étaient couvertes d'eczéma ; qu'après la messe, elle les a développées et qu'il n'y avait plus de traces de la pénible maladie. Et d'autres. Mais il vaut mieux attendre. En temps et lieu, je ferai comme pour Mlle Leclerc, je publierai les faits utiles."N.B. La photo est celle de Marie-Louise Leclerc.
Michel.
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