Paroisse Notre-Dame-de-Grâce

Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.




EXPOSITION PERMANENTE





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Table des matières

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Historique de NDG en résumé

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Précisions

Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.

Notes :

Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.

Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.

On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.

Michel Gignac

Horaire de l'Exposition

À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :

EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.

Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)

Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).

ENTRÉE GRATUITE

N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :

ÉLOGE DE L'ÉGLISE

Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)

vendredi 29 décembre 2017

Dernières nouvelles de 2017, dont un sermon historique

Pour ce dernier message de 2017, notre collaborateur Pierre Robert avait un autre cadeau spécial en réserve ! Il a effectué la numérisation et le traitement de rien de moins que l'homélie de la messe de minuit de Noël 1974, année du 50ième anniversaire de Notre-Dame-de-Grâce. On peut entendre la voix du curé Gérard Lefebvre, qui avait lui-même prêté à la mère de Pierre l'enregistrement sur cassette de cette messe, par l'entremise de Soeur Marie-Berthe Gagnon. Voici ce nouvel enregistrement pour lequel nous remercions Pierre :

https://www.4shared.com/music/2Kp8CVfpca/Homlie_de_la_Messe_de_minuit_d.html


Il y a 50 ans, le quotidien L'Action célébrait son soixantième anniversaire. En effet le premier numéro avait été publié en 1907. Pour souligner l'événement, l'Action du 12 décembre 1967 constituait un numéro spécial. La Fabrique de la paroisse NDG avait tenu à participer à cette édition en commanditant un hommage sous forme d'une annonce en page 2 (image).







On sait que la paroisse-mère Saint-Sauveur a fêté en 2017 son 150ième anniversaire d'existence. Lors de l'exposition préparée pour l'automne dernier, une table était consacrée à Notre-Dame-de-Grâce (photo). La "pièce de résistance" était un exemplaire de la partie supérieure de l'une des colonnes bien identifiables à l'intérieur de l'église NDG.












Voilà une autre année qui se termine pour être remplacée par une toute nouvelle, que nous vous souhaitons des plus agréable, en ajout de notre voeu d'un joyeux Jour de l'an !

Michel
(merci aussi à Banque et Archives nationales du Québec et à Éric Châteauvert)

samedi 23 décembre 2017

Cadeau de Noël : les chants de la Chorale paroissiale (1974)

Avec la fête de Noël qui approche, j'ai pensé offrir comme cadeau l'ensemble des audios des cantiques enregistrés par la Chorale de Notre-Dame-de-Grâce lors de la messe du 50e anniversaire de la paroisse. Pierre Robert partage avec nous ces documents historiques qui datent du 27 octobre 1974 et que voici :

https://www.4shared.com/folder/iCNuZi7L/Chorale_de_NDG_-_messe_du_50e_.html




L'alignement des chants était le suivant :

1) Ensemble nous avons bâti
2) Le Chant du cinquantenaire
3) Ce jour que fit le Seigneur
4) Terre entière, acclame Dieu
5) Alleluia
6) Le Seigneur fit pour moi des merveilles
7) Je crois, Seigneur, tu es source de vie
8) Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions
9) Jésus, divine Eucharistie
10) Notre Dame du Canada

On peut relire la liste des participants publiée dans le message précédent (cliquer ici) quand un premier cantique traité par Pierre avait été offert.

J'espère que cette musique aidera à vous mettre dans l'esprit de Noël, que je vous souhaite des plus agréable !

Michel.
(merci à nouveau à Pierre Robert)

dimanche 10 décembre 2017

La Chorale de NDG au 50e anniversaire, un premier chant

Comme annoncé, voici une première partie de la surprise que Pierre Robert nous a offerte. Elle fait partie de la messe du 50e anniversaire de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, le 27 octobre 1974. Il s'agit de précieux audios des chants interprétés pendant cette messe par la Chorale paroissiale, dirigée par Soeur Marie-Berthe Gagnon. Paul-Henri Plante l'accompagnait à l'orgue. À la demande du Curé Gérard Lefebvre, l'enregistrement aurait été fait par Jean-Guy Huot. Sur les différents extraits, on peut entendre comme solistes Marcel Robert, le père de Pierre et, possiblement, Valère Marcoux, Lucien Morin et Jeannine Dionne (Villeneuve).

Au lendemain de la fête de l'Immaculée Conception, il convient de présenter d'abord un chant marial, en quelque sorte. La Chorale offrait comme chant d'entrée le cantique "Ensemble nous avons bâti", qui est personnalisé pour rappeler l'élaboration de la paroisse dont la sainte patronne fut Notre Dame de Grâce :

https://www.4shared.com/music/MmSNwX9Xei/Chorale_de_Notre-Dame-De-Grce_.html

D'autres extraits du répertoire de cette messe du 50e seront diffusés dans les prochaines semaines. On ne peut remercier suffisamment Pierre Robert pour avoir fait le traitement des enregistrements et pour nous en avoir fait un cadeau, qui provoquent de douces émotions aux paroissien-ne-s ou leur rappelle de magnifiques souvenirs !

Michel.


samedi 25 novembre 2017

Des projets pour la Grotte Notre-Dame-de-Lourdes et pour la rue Victoria.

La réunion du Conseil de quartier de Saint-Sauveur du 15 novembre a dévoilé des projets qui concernent Notre-Dame-de-Grâce.

La première partie de l'assemblée a été consacrée à un projet pour mettre en valeur ce qu'on appelle le "Parc de la Côte Sauvageau" ou encore la "Promenade Sauvageau", cette suite de marches d'escaliers et de paliers qui va de la Grotte de la rue De Mazenod jusqu'au sommet de l'escalier de la rue Victoria dans la Côte Sherbrooke.


C'est en particulier le "Parc Notre-Dame-de-Lourdes" qui est concerné par la proposition de Florent Tanlet, un résident du quartier depuis quelques mois. Il suggère une "placette", qui offrirait un endroit agréable pour le repos, les rencontres, la création, etc., sans créer de nuisance pour les résidents des alentours. Cet objectif pourrait se concrétiser par l'aménagement d'un terrain de pétanque, par exemple. L'emplacement serait agrémenté par des bancs, des balançoires, des bacs à fleurs, à légumes et/ou à fruits, des luminaires, un cabanon, etc. Le lieu pourrait être propice aussi à des activités comme la vente de produits locaux, l'organisation d'épluchettes, de cours de création artistique, d'expression par l'art urbain, de distribution d'arbres, de corvées de propreté. Les travaux d'aménagement s'effectueraient selon les forces et les talents de chacun.

L'implantation de ce site communautaire permettrait d'améliorer le verdissement pour lutter contre les îlots de chaleur, augmenter la beauté de la forêt dans la falaise qui est à proximité, de même que la mise en valeur de la grotte qui conserverait sa fonction religieuse.

Des partenaires se sont déjà montrés intéressés : les organismes "Nature Québec", "Verdir et divertir", "Les Ami-e-s du Coteau Saint-Geneviève" (sur Facebook) et certains commerçants. Le journaliste du Soleil, Jean-Marc Salvet, est déjà prêt à offrir de la visibilité au projet.

Le Coteau Saint-Geneviève a à sa disposition des sommes d'un PTI ("programme triennal d'immobilisations"), mais on ignore quel secteur du cap (de Saint-Roch à Sainte-Foy) en sera bénéficiaire. La place pourrait être d'abord considérée comme temporaire, comme d'autres placettes éphémères, en vue d'en faciliter l'accès à la permanence.

Monsieur Tanlet (photo) et le Conseil de quartier ont l'intention de tenir une consultation populaire et de travailler conjointement avec le nouveau conseiller municipal du district Saint-Roch-Saint-Sauveur, Pierre-Luc Lachance de l'Équipe Labeaume, qui est arrivé en retard à la réunion car il venait tout juste de se faire assermenter à l'Hôtel de Ville quelques minutes plus tôt !




RUE VICTORIA :

Peu de détails sont connus concernant le projet destiné à la rue Victoria, dans le cadre du "Fonds québécois pour le développement durable". L'intention est de la transformer en une rue "conviviale", c'est-à-dire une voie qui serait partagée par les piétons, les cyclistes et les automobilistes. Il existe déjà d'autres rues partagées, comme Du Pont, Saint-Ambroise, Montmagny, Turgeon et une partie de Saint-Vallier Ouest. Nous en saurons sans doute davantage lors des prochaines rencontres du Conseil de quartier.

UNE SURPRISE :

Une surprise est en réserve pour un prochain message. Pierre Robert a partagé avec nous des documents très précieux, qui devraient émerveiller les ami-e-s de NDG !

Michel.

(Pour un compte-rendu plus professionnel de la séance du Conseil de quartier concernant le site étendu de la Grotte, voici le lien vers un texte de Suzie Genest, journaliste du site "Mon Saint-Sauveur" (que je remercie aussi pour la photo de M. Tanlet) :

https://monsaintsauveur.com/2017/un-citoyen-veut-mettre-en-valeur-le-parc-de-la-cote-sauvageau )

jeudi 9 novembre 2017

Le curé de NDG avait décidé de parler de l'apparition à la Grotte.

Il y a peu de temps, il était souligné le 50ième anniversaire des présumées apparitions de la Vierge à la Grotte Notre-Dame-de-Lourdes. Les faits avaient été relatés dans l'article ici que l'on peut cliquer pour le (re-)lire.




Le curé de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, Gérard Lefebvre (photo), s'était fait discret face à ces événements, étant peu présent sur les lieux. Cependant après une couple de semaines, il a décidé de s'exprimer à ce sujet, dans un sermon ou un prône lors d'une messe dominicale. Le texte de son exposé a été publié dans le quotidien "L'Action" du samedi 30 septembre  1967 (page 2), dans la chronique "L'Église et sa fonction pastorale parmi nous", sous le titre "Un curé parle à ses fidèles". La chronique commençait ainsi :

"Les circonstances font qu'un pasteur de chez nous est bien chez lui dans notre chronique pastorale : écoutons les sages commentaires de M. le Curé de Notre-Dame-de-Grâce à ses paroissiens sur les récents événements de la Grotte."









Voici la transcription des propos du Curé Lefebvre :


"Ce n'est pas le rôle du curé de se prononcer à la légère sur la valeur d'événements merveilleux. Il faut s'attacher aux valeurs surnaturelles existantes sûres comme l'Église, les sacrements, l'état de grâce, la pratique religieuse, l'observance des commandements, respect du nom de Dieu et de son Jour, dévotion authentique à la Sainte Vierge, etc.

Votre curé a encore la foi : il croit en Dieu, en l'Église et à tout l'enseignement de l'Église. Je crois en la Vierge que j'aime. J'aime la Vierge, ai-je dit, et je vénère la Grotte que j'ai toujours considérée comme un lieu béni. Déjà, dans le passé, je vous ai invités à venir nettoyer ce terrain...ce fut "la corvée de la Vierge". Nous avons voulu planter des fleurs ; je vous ai déjà recommandé de ne pas en faire un terrain de jeu, ni de stationnement, ni de rencontres nocturnes. En mai 1965 et 1966, je vous ai invités à venir prier la Vierge, et l'on pouvait facilement compter les assistants... Moi-même, à quelques pas de la Grotte, je récite mon bréviaire et mon Rosaire...pour vous.

La Grotte est un lieu de paix et de respect, le prolongement de votre église, où règne la propreté, la dévotion. La Grotte est un lieu de prières mariales. Mais, attention, et ne mêlons pas les cartes et les valeurs. Sur le coup d'une émotion subite et passagère, ne négligeons pas L'ESSENTIEL...pour l'accessoire. La Vierge est médiatrice : elle conduit à son Fils Jésus et ne fait pas oublier les sacrements, la vie chrétienne et la vie surnaturelle.

Sans nier le merveilleux, le surnaturel, n'allons pas voir du miraculeux partout. Les apparitions, les révélations, les faits miraculeux sont d'un domaine trop délicat pour pouvoir s'y engager sans réflexion. Les apparitions sont possibles, puisqu'il y en a eu déjà, mais en petit nombre, et l'Église prend du temps à les reconnaître à cause justement des illusions qui peuvent s'y mêler. C'est l'Église enseignante (Pape et Évêques) qui a la tâche de distinguer le vrai du faux, l'authentique de l'imagination.

Je m'efforce de ce temps-ci de me tenir sur la réserve dans mes dires pour n'avoir pas à me dédire, dans mes décisions aussi pour n'avoir pas à les regretter. Ainsi ouvrir un comptoir d'objets de pitié, médailles, chapelets, lampions, etc.? Ce n'est pas indiqué dans les circonstances. Les mieux intentionnés seraient les premiers à me blâmer plus tard. Si notre paroisse était appelée à connaître un regain de vie surnaturelle, à devenir un lieu de prières mariales, tant mieux, j'en serais très heureux. Alors, ne serions-nous pas les premiers obligés à donner le bon exemple, à vivre chrétiennement, à entendre et mettre en pratique le message de la Vierge transmis à la Salette (1846), Pontmain (1871), Fatima (1917), Beauraing (1932).

En toutes ces apparitions reconnues, la Vierge a demandé ceci : de se convertir, d'éviter le péché, d'observer le dimanche, la prière, le chapelet, la sainte communion. "Je suis venue, disait Marie à Fatima, pour exhorter les fidèles à changer de vie, à ne plus affliger Notre Seigneur, à réciter le chapelet et à faire pénitence." Voilà ses consignes, ses garanties de paix : vie chrétienne, état de grâce, amour de Dieu et du prochain, L'Évangile quoi ! la doctrine de son Fils !

Chers paroissiens, je vous demande enfin la Charité communautaire, le sens social, la paix dans notre paroisse qui prend la vedette des nouvelles locales. Il ne faut pas que notre paroisse soit victime d'une publicité tapageuse. Le bruit ne fait pas toujours le bien, même si le bien peut parfois éveiller les consciences endormies."


Il peut être intéressant de (ré-)écouter le reportage diffusé à Ici Première de Radio-Canada, le 20 septembre 2017, où la saga des apparitions a été rappelée. L'un des intervenants fut Dale Gilbert, auteur du livre sur NDG. On peut cliquer sur le lien suivant pour faire cette audition incluse dans l'émission "L'heure du monde" :

http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/l-heure-du-monde/episodes/390178/audio-fil-du-mercredi-20-septembre-2017

Je trouve personnellement exagéré le titre "Dernier sursaut de pitié", car je pense qu'en 1967 l'impact de la religion était encore presque à son paroxysme !

Michel.




lundi 16 octobre 2017

Décès de Jean-Paul Castonguay

C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de Jean-Paul Castonguay. Il était de toutes les causes dans la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, fournissant un apport la plupart du temps dans l'ombre mais toujours essentiel. On peut nommer principalement sa participation à la Garde Saint-Jeanne-D'Arc, au Musée de NDG au Centre communautaire Édouard-Lavergne, au présent blogue NDG Québec et surtout à la Corporation des Loisirs NDG dont il a été l'un des pionniers.


Les condoléances aux membres de la famille pourront être offertes :
dimanche le 22 octobre,
de 13:00 à 15:00,
à la Maison Gomin, 2026 boul. René-Lévesque ouest.

Les funérailles seront célébrées à la même date :
à 15:00,
à la chapelle de la Maison Gomin.

Le site de la maison funéraire Lépine-Cloutier Athos peut être consulté à l'adresse suivante :

https://www.lepinecloutier.com/necrologie-avis-de-deces/48369-jean-paul-castonguay

Michel.
(merci à Pierre Castonguay)

lundi 18 septembre 2017

Une mission originale dans NDG

J’ai visionné une émission concernant principalement la Corderie dont il était question au précédent message. Il s’agit d’un épisode de la série « Cogito » diffusée au canal Savoir en 2015, qu’on peut regarder dans Youtube. La chercheuse Élyse De Lafontaine a utilisé des souvenirs de la Corderie pour effectuer une recherche auprès d'utilisateurs du Foyer Notre-Dame-de-Lourdes. Elle y fait des observations sur l’évolution des bâtiments qui ont succédé à la Corderie qui m’ont particulièrement étonné. Je fais une transcription plus ou moins fidèle de cette portion de l’émission :

« L’entreprise la Corderie, je considère que c’était pour la communauté ; il y avait un regroupement de gens qui était là. Moi je suis fascinée par le terrain qui appartenait à Evan Rees parce qu’il y a eu énormément de bâtiments collectifs pour la communauté, une fois que ça a passé au feu en 1866. Il y a eu d’autres bâtiments sur le lopin de terre (NDB : à l’est de De Mazenod). Ça n’a pas été des maisons privées qui ont été construites là, mais plutôt il y a eu une chapelle (Notre-Dame-de-Lourdes), un orphelinat (de Saint-Sauveur), un couvent (Notre-Dame-de-Grâce), et l’église Notre-Dame-de-Grâce.


Je trouve ça fantastique que, sur ce petit rectangle-là (qui fait à peu près cinq pâtés de maisons), il y a toujours eu une vocation différente de celle du restant du quartier.  Aujourd’hui tous les bâtiments ont été démolis. La Chapelle et l’Orphelinat ont fait place au Centre d’hébergement Notre-Dame-de-Lourdes. L’église NDG a été la dernière à être démolie et a été remplacée par une coopérative d’habitation (La Baraque) mais ça reste communautaire. » (NDB : J’ajoute que le Couvent NDG a disparu au profit d’un ensemble d’habitations subventionnées, qui conserve aussi un certain caractère communautaire).


Cette bande de territoire remplit donc, depuis presque deux siècles, une mission particulièrement originale par rapport au reste du territoire de NDG, du quartier et même de la ville ! Je vous invite à regarder ce vidéo, à l’adresse internet suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=XNo5xFNOcvY


Michel.

mardi 15 août 2017

La Corderie et la Chapelle N.-D.-de-Lourdes décrites en 1967.

Nous avons eu accès à des documents concernant la paroisse Saint-Sauveur. On y trouve entre autres le cahier du Centenaire : 1867-1967. L'un de ses articles raconte l'histoire de la Chapelle, qui se trouvait délimitée par les rues Signaï, Hermine et De Mazenod. L'auteur en est l'oblat Philéas Garneau (photo), membre en 1967 du personnel religieux de la paroisse. Voici comment il décrivait la Corderie en plus de la Chapelle :








"Pour qui a suivi l'intense vie paroissiale des 
anciens jours chez nous, la chapelle de Notre-Da- 
me-de-Lourdes apparaît comme un centre de fer- 
veur mariale d'une rare puissance. Un vif courant 
de piété s'y manifestait; les mois de Marie et du 
Rosaire y groupaient de nombreux fidèles; les 
Congréganistes et Tertiaires s'y réunissaient en 
très grand nombre; on y vivait avec éclat les so- 
lennités anniversaires des foyers ou des groupe- 
ments ... Et toute la vie chrétienne s'épanouis- 
sait chez nous sous la brillante sauvegarde de la 
Vierge Immaculée. 

La chapelle de Lourdes, où furent érigées les 
deux premières Fraternités du Tiers-Ordre fran- 
ciscain en notre ville, est située sur l'ancien fief 
des Récollets à l'angle des rues Hermine et Sau- 
vageau (aujourd'hui de Mazenod).



En 1876, le R.P. Flavien Durocher, o.m.i., pre- 
mier curé de St-Sauveur, obtient de Madame la 
Seigneuresse par l'entremise de son mari, le co- 
lonel James Turnbull, le terrain nécessaire à l'é- 
rection de la chapelle. Le terrain comprend aussi 
une partie de « La Corderie» (en rouge), bâtie entre les rues 
de Mazenod et Signaï et obstruant toutes les rues 
transversales ; la bâtisse (1200 pieds de long par 
29 de large) fut détruite au grand feu du 14 oc- 
tobre 1866. Avant l'incendie, il fallait donc pour 
aller à St-Sauveur passer par les rues Arago ou 
St-Vallier. Cependant pour la commodité des pié- 
tons, il y avait un escalier sur la rue Hermine pour 
passer sur le toit de La Corderie qui couvrait tout 
l'espace de la rue Arago à la rue Bagot. 



Le Père Ferdinand Grenier, successeur du 
Père Durocher, fit l'acquisition des autres terrains 
sur les rues Signaï et Christophe-Colomb, afin 
d'avoir tout le quadrilatère: «Hermine, Signaï, 
Christophe-Colomb et de Mazenod », pour la cons- 
truction de la chapelle. Le R.P. (Adolphe) Tortel, troisiè- 
me curé, érigea la chapelle. De style renaissance, 
construite en pierres, elle a 126 pieds de lon- 
gueur, 60 de largeur et 50 de hauteur. Mgr le 
Grand Vicaire Caseault présida à la bénédic- 
tion de la pierre angulaire (19 octobre 1879) et 
de l'édifice entier le 8 décembre 1880. Le Card. 
Taschereau, en 1882, bénissait la cloche (317 li- 
vres) et déclarait la chapelle lieu de réunions des 
Tertiaires de tout Québec. Le clocher (180 pieds 
du sol) sert de piédestal à une belle statue (18 
pieds de haut) de la Vierge de Lourdes, bénite 
le 5 novembre 1882 par le Card. Taschereau. De- 
puis lors, la Vierge bénie, souveraine en ce lieu, 
veille avec tendresse sur toute la population.

L'on paracheva l'intérieur de la chapelle en 
1885. La représentation du rocher et de la Grotte 
de Lourdes, qui servaient de cadre au maître-au- 
tel, fut exécutée par M. Alcan, employé de Mon- 
sieur Beullac. En 1914, sous le pastorat du R.P. 
(Hormidas) Legault, on fit la restauration, décoration et 
embellissement de tout l'intérieur: vitres et 
châssis font place à de riches vitraux aux couleurs 
prononcées et d'un fini délicat; les 2 grands ta- 
bleaux représentant au sanctuaire les apparitions 
de Pontmain et de la Salette furent retouchés; la 
représentation du rocher et de la grotte font place 
au magnifique maître-autel en imitation de marbre 
et l'oeuvre de Messieurs Moisan et Jacques. Cette 
imitation de marbre fut réalisée par un procédé 
demeuré le secret des artistes. Sous l'arcade de 
l'autel, une grotte abrite la brillante statue de 
Lourdes tout illuminée de reflets aux couleurs 
variées. 




Au Codex, à la date du 8 septembre 1943: 
« Ce soir, la statue de Notre-Dame, au sommet 
du clocher de sa chapelle, est illuminée pour la 
première fois : elle le sera désormais tous les 
soirs de 7h. à 1 h. du matin: les paroissiens ont 
souscrit $1,300.00 pour faire dorer et illuminer 
la statue.» (...) "

La Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes allait être démolie très peu de temps après les 100 ans de Saint-Sauveur, soit en 1968. Pour relire le texte d'Émilie Lapierre Pintal (dans Le Carillon) au sujet de la Corderie, cliquer ici.

Michel.
(Merci à nouveau à Simonne Dumont.)

vendredi 14 juillet 2017

Le Comité Lavergne pour la conservation de l'église NDG (1997).

Pour continuer l'examen des événements ayant succédé à l'assemblée des paroissiens de janvier 1997 (cliquer ici pour relire le message) et ayant précédé la fermeture de Notre-Dame-de-Grâce, nous assistions à la formation d'un comité de conservation de l'église qui, comme première grande action, lança une campagne de financement.

Il s'agissait du "Comité Édouard-Valmore-Lavergne, groupe de travail pour la conservation de l'église Notre-Dame-de-Grâce". Les membres du comité étaient :

Simonne Dumont, présidente
Jean-Guy Roberge, curé et président d'honneur
Cécile Delisle
Réjean Gignac
Yvan Gignac
Luc Noppen
Yvon Vézina

Le comité avait réussi, en février 1997, à faire retarder la fermeture de la paroisse jusqu'au 30 juin en intervenant auprès des autorités diocésaines. Cependant le besoin était ressenti de demander de l'aide financière pour survivre pendant les quatre mois subséquents durant lesquels des tentatives seraient faites pour conserver l'église. Des lettres ont donc été envoyées par le Comité aux curés de différentes paroisses et aux supérieures de plusieurs congrégations religieuses. Voici l'exemple de l'une de ces lettres :
























Québec le 26 février 1997

"Comme vous le savez sans aucun doute, les autorités du diocèse de Québec ont
entrepris une vaste réorganisation de la structure paroissiale, pour contrer le
manque de ressources humaines et financières dont sont particulièrement victimes
les paroisses anciennes des quartiers centraux de la ville de Québec.

La paroisse Notre-Dame-de-Grâce, découpée dans la portion sud-est du quartier
Saint-Sauveur de Québec en 1924, n'échappera pas, semble-t-il, à cet effort de
rationalisation. Autrefois populeuse, la paroisse a perdu beaucoup de ses fidèles
qui ont émigré vers la banlieue; la population qui reste, peu nombreuse à
fréquenter l'église, a peine à couvrir les dépenses inhérentes à l'entretien d’un
lieu de culte. Les choses se compliquent davantage quand le bâtiment requiert des
travaux, ce qui est le cas de notre église. Notre église avait en effet été portée sur
la liste des bâtiments éligibles aux travaux financés par le programme des
infrastructures: nous n'avons pu recueillir à temps la part des fonds requis de la
fabrique. Puis, la décision de fermer la paroisse ne nous permet pas d'en appeler
à la Fondation du patrimoine religieux dont les fonds sont destinés aux lieux de
culte actifs.

Convaincus de la valeur de l'héritage, le curé, les marguilliers et les paroissiens
ont obtenu des autorités diocésaines que la paroisse survive jusqu'au 30 juin
1997, pour que les paroissiens et citoyens du quartier aient le temps de
s'organiser pour préparer la relève: le comité Édouard-Valmore-Lavergne a été
formé à cette fin. Notre projet est simple: s'il semble évident que la structure
paroissiale actuelle et les programmes actuels de financement des travaux de
restauration des églises ne permettent plus de maintenir l’église Notre-Dame-de-
Grâce comme lieu de culte, nous avons néanmoins la ferme volonté de sauver le
bâtiment érigé par nos familles et aînés en 1925-1926, comme un témoin de foi
et d'histoire. Ce monument symboliserait la réhabilitation/revitalisation de cette
partie de la basse-ville de Québec qui ne saurait tarder. C'est parce que nous
croyons en l'avenir de notre quartier et avons confiance dans son potentiel au
cœur de la cité de Champlain que nous pensons que l'église doit survivre au
centre d'un habitat que le troisième millénaire verra revivre avec intensité.

Notre comité pilote donc la préparation d'un plan stratégique qui prône la
reconversion/réutilisation du bâtiment et l'aménagement convivial de sa
périphérie. Dans cette optique, l'arrivée de nouveaux partenaires/usagers devrait
permettre de sauver le monument, ce qui consiste principalement à sauvegarder
les qualités architecturales de l'espace intérieur, chef-d'œuvre de l'architecture
religieuse du Québec des années 1920. Cet objectif atteint, il serait envisageable,
entre autres, qu'une portion du bâtiment puisse être utilisée comme chapelle, si
les autorités ecclésiastiques concluaient à sa viabilité. Si les habitants du quartier
ont réussi à ériger ce monument dans les années difficiles que l'on sait, nous
estimons que malgré les conditions difficiles que bien de nos concitoyens
traversent, ils méritent qu'on les aide à sauver et mettre en valeur ce monument,
l'un des rares de la basse-ville de Québec qui soit d'un intérêt national.

Nous sollicitons donc la bienveillante contribution de la paroisse dont vous
dirigez la destinée pour permettre l'atteinte de cet objectif. Dans l'immédiat, il
s'agirait d'aider par un don, aussi modeste soit-il, notre paroisse à rencontrer ses
obligations d'ici le 30 juin et ainsi de permettre la complétion du plan
stratégique dans un environnement budgétaire favorable. Nos revenus mensuels
sont de l'ordre de 2 500 $, au plus, et nos dépenses, difficiles à comprimer
plus, se chiffrent à quelque 5 000 $, ce qui laisse un déficit à combler de
quelque 10 000 $ pour les mois de mars, avril, mai et juin. Ce déficit s'explique
par le tarissement de plusieurs de nos revenus réguliers, notamment depuis que
les rumeurs sur la fermeture de la paroisse se font persistantes et aussi par
l'épuisement total de notre fonds de réserve qui a permis d'éponger les déficits
jusqu'ici. Vous trouverez en annexe une ébauche de budget pro forma pour les
prochains mois.

Vous trouverez en annexe un court texte qui expose l'intérêt du monument qui
nous tient à cœur et que nous aimerions conserver dans Saint-Sauveur, au nom et
au bénéfice de l'ensemble de la collectivité. Il va de soi que nous vous tiendrons
informés de notre projet et des démarches que nous entreprenons pour faire
connaître et reconnaître l'église Notre-Dame-de-Grâce, élément marquant du
patrimoine des Québécois.

En vous remerciant à l'avance de l'intérêt que vous porterez à cette requête, je
vous prie d'agréer, monsieur le Curé, l'expression de ma haute considération.

Simonne Dumont,
marguillier et présidente du comité."


Il semble que l'objectif de 10000$ de la campagne de financement ait été atteint et que les derniers mois d'existence de NDG allaient pouvoir s'écouler, non sans une recherche active de solutions pour la conservation de l'église.


RÉPONSES AUX JEUX DE VACANCES :

 Avez-vous eu le temps de tenter de solutionner les deux quiz des Loisirs NDG ? (Cliquer ici pour relire les questions). Voici les réponses qui étaient données au jeu des croquis dans le numéro 1 du journal "Contact" du 8 septembre 1968 :

I  Deux éléphants qui s'embrassent avec leur trompe (de profil).
II  Un homme chauve qui fait des cercles de fumée avec sa pipe (d'en haut).
III  Un moine qui baissa la tête en voyant qu'il a oublié de se faire couper les cheveux (d'en haut).
IV  Adam qui mord la même pomme qu'Ève (de profil).
V  Un rat assis sur une étagère, qui laisse pendre sa queue sur la tête d'un chat (de dos) !!!

Quant à l'énigme des deux additions, je ne sais pas quelle était l'intention de l'auteur mais, si on laisse les colonnes dans la position où elles sont et si on additionne les chiffres de chaque colonne, à partir de la droite, on obtient le même total pour les deux additions :
1 083 676 269

Bravo à vous si vous avez trouvé des réponses : vous avez réussi votre devoir de vacances !

Michel.

mercredi 14 juin 2017

La messe de la Saint-Jean à nouveau à la Grotte NDG

Comme en 2016, la paroisse Saint-Sauveur, en son 150ième anniversaire, tiendra une messe de la Saint-Jean à la Grotte Notre-Dame-de-Lourdes. En effet, à l'occasion du premier anniversaire des Fêtes de Saint-Sauveur, l'abbé Raymond Poulin présidera une messe de la Saint-Jean à la grotte de la Vierge sur la rue de Mazenod, le samedi 24 juin à 14h00. Il y aura une animation de musique et de chant.

L'arrivée de la Fête nationale signifie aussi la fin des classes et, pour les anciens, la possibilité d'effectuer des devoirs de vacances ! Je vous offre une couple de jeux ou énigmes, une gracieuseté de la Corporation des Loisirs de Notre-Dame-de-Grâce des années '60 ou '70.

JEU NO.1 :

Que représentent les cinq croquis suivants ?



JEU NO.2 :

Pour fin de référencement, voici la transcription de l'énigme :

"Des 2 additions suivantes, laquelle donne le total le plus élevé? Gauche ou droite ?

987654321   123456789
87654321   12345678
7654321   1234567
654321   123456
54321   12345
4321   1234
321   123
21   12
1   1

CORPORATION DES LOISIRS NDG
Joseph Bérubé, responsable."

Pour vous laisser le temps de solutionner les problèmes, des réponses seront proposées au prochain message seulement ! Entretemps vous pouvez fournir vos solutions en envoyant un commentaire.

Michel.

mercredi 17 mai 2017

NDG concerné par le 150ième anniversaire de Saint-Sauveur.

Dans la poursuite des festivités du cent-cinquantenaire de Saint-Sauveur, les activités concernent encore Notre-Dame-de-Grâce. Les dates approchent à grands pas. J'en partage quelques-unes :


LA FÊTE DES MARIAGES ET DES ORDINATIONS

Samedi le 20 mai à 16h à l'église Saint-Sauveur, les personnes qui seront présentes et qui se sont mariées ou qui ont été ordonnées à l'une des églises de Saint-Sauveur, Sacré-Coeur ou NDG seront fêtées. L'inscription se fait au presbytère de St-Sauveur (au 418 525-7550 ou par courriel parsauveur@videotron.ca).

La FÊTE DES BAPTISÉS

De la même façon, dimanche le 4 juin à 9h à l'église Saint-Sauveur, ce sera la célébration des gens qui ont été baptisés à Sacré-Coeur, à Saint-Sauveur ou à  Notre-Dame de Grâce. Le tout sera suivi par un envol de colombes vers 9h45 sur le parvis de l'église et d'une proclamation avec les groupes communautaires qui travaillent pour la justice, la solidarité et la dignité des personnes.

LA MESSE SOLENNELLE DE L'ANNIVERSAIRE DE SAINT-SAUVEUR

Dimanche le 18 juin à 9h à l'église Saint-Sauveur, la messe-anniversaire sera célébrée par le Cardinal Gérald-Cyprien Lacroix ; elle sera suivie du dévoilement d'une reconnaissance pontificale et d'un café. Tout le monde est bienvenu. À 11h aux Chevaliers de Colomb (709 Kirouac) se tiendra le Brunch communautaire du 150ième (sur invitation).

EN RAPPEL, LE DÉFI DU 150E: MARCHE, JOGGING OU VÉLO

Samedi le 10 juin 2017 à 9h30, ce sera le départ du Défi du 150ième qui se déroulera autour du quadrilatère Boisseau-Durocher-Des Oblats-De Mazenod. Cela consistera en 50, 100 ou 150 tours, ou en toute autre distance souhaitée par les concurrents. Trois prix de 25,00 $ seront tirés au hasard parmi tous les participants. Il en coûte 2,00$ pour s'inscrire (au presbytère de l'église St-Sauveur situé au 215, avenue des Oblats ou par téléphone au 418-525-7550) et pour avoir droit à une collation au fil d'arrivée.

Pour des informations sur d'autres activités du Centenaire et demi (aussi appelé Sesquicentenaire ! ), on pouvait consulter entre autres la page Facebook de la paroisse Saint-Sauveur :

https://www.facebook.com/StSauveurSacreCoeur/?fref=ts qui n'est plus disponible.

La clôture des fêtes de Saint-Sauveur se fera à la messe de Noël 2017.

Michel.



samedi 6 mai 2017

Décès de Constant Langlais

Le réseau Internet nous informe du décès de Constant Langlais, ancien marguillier de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, le 15 avril dernier.

Le délai est un peu serré mais on peut encore offrir les condoléances :
samedi 6 mai de 12h à 13h45
au : 
Complexe funéraire Sylvio Marceau
224 St-Vallier Ouest.

Les funérailles auront lieu à :
l'église St-Sauveur (215 rue des Oblats)
à 14h le samedi.

Ou écrire un message de circonstance à :
http://dignity.mem.com/CMI/DignityGuestbook/7374438?title=Livre%20d%E2%80%99invit%C3%A9s&theme=dignity&lang=fr

Les marques de sympathies peuvent se traduire par un don à la Fondation de la Vieille-Capitale (Centre d'hébergement du Sacré-Cœur de Québec) 1 Avenue du Sacré Coeur, Ville de Québec, QC G1N 2W1).

Michel.

samedi 15 avril 2017

Promenade risquée entre le parc N.-D.-de-Lourdes et la Côte Sherbooke.




L'escalade vers la Côte Sherbrooke, qui s'amorce (vers la droite sur la photo) près de la grotte N.-D.-de-Lourdes, a été risquée cet hiver. Le sentier du côteau Sauvageau, aussi appelé la "promenade Sainte-Geneviève", n'a été ni déneigé ni défendu d'accès cet hiver. Les gens qui l'empruntaient le faisaient à leurs risques et périls. Je l'ai personnellement évité, préférant utiliser l'escalier de la rue Colbert.

Si vous n'avez pas lu l'article de Prisca Benoit paru d'abord le 31 mars sur le site de Québec Express, en voici quelques propos.

Le texte décrit le parc de NDG :
"Le parc de la Côte Sauvageau, aussi appelé parc Colbert par les résidents du coin, a d'abord été popularisé comme lieu de pèlerinage. Encore aujourd'hui, on y voit les vestiges d'un ancien autel dans une grotte à même la falaise. Un peu plus tard en 2013, c'est pour ses bacs à seringue que l'endroit s'était tristement fait connaître."


Cette voie piétonne ne m'inspirait pas confiance. La série de courts escaliers de bois devient dangereuse, surtout en descendant, quand les marches ne sont pas déblayées. On a connu aussi une période où les tas de neige ont durci partout et sont devenus très glissants.

Rendu dans la Côte Salaberry, en haut de l'escalier Colbert, il était périlleux aussi d'atteindre la côte Sherbrooke. Le sentier le long de la falaise n'était pas entretenu non plus (photo). En y marchant quand même, presque à la hauteur de la clôture, on risquait de faire un mauvais pas et de tomber en bas du cap !



J'ai préféré plusieurs fois m'aventurer dans le parc Lucien Borne, où l'entretien a été plus ou moins régulier. Dans la dernière partie de l'hiver, la voie était grattée mais, sans abrasifs, elle était un casse-cou quand elle devenait glacée. De plus elle n'était pas déneigée jusqu'au bout et n'atteignait pas la Côte Sherbrooke. Il fallait donc monter le petit escalier pour atteindre le stationnement de l'école Jean-François-Perrault.

Pour le retour à Notre-Dame-de-Grâce (à la Basse-Ville), la Côte Salaberry était à éviter quand elle n'était pas entretenue. Il était alors préférable de descendre la Côte Sherbrooke qui, elle au moins, offre une rampe pour se retenir, afin d'atteindre l'escalier de la rue Victoria.

Bref, le parcours le plus sécuritaire aurait été de se rallonger en montant jusqu'au Chemin Sainte-Foy, ou encore de pénétrer à l'intérieur du Centre Lucien-Borne/école Perrault, ce qui n'est pas normal.

La journaliste Benoit rapporte la réaction de la conseillère municipale :

"Elle-même résidente du secteur, la conseillère municipale du district de Saint-Sauveur Chantal Gilbert a l'habitude de voir passer les piétons dans les sentiers du parc. «C'est presque ma cour arrière», blague-t-elle pour montrer sa proximité au site. La membre du comité exécutif ne se gêne pas pour qualifier les sentiers de véritable «autoroute pour piétons». «Ça circule énormément dans le secteur, convient-elle. Il y a de plus en plus de gens qui vont travailler à pied et ça paraît.»



La conseillère avait déjà demandé pourquoi les sentiers du site n'étaient pas déblayés l'hiver venu. «On m'avait répondu qu'il y avait une question de structure, explique Mme Gilbert. Ce sont des escaliers en bois et l'utilisation du sel ou du sable pourrait endommager la structure.» Elle explique qu'il serait probablement plus dangereux de déneiger sans dégeler le sol que de laisser la neige recouvrir les sentiers. Chantal Gilbert ne cache pas que derrière cette décision se cache aussi des raisons budgétaires. «Ça coûte très cher, concède-t-elle. Il y a une question de gestion de l'argent public aussi là-dedans.» Deux escaliers déneigés bordent également le site de part et d'autre, soit l'escalier Victoria et l'escalier Colbert. «Je suis persuadée qu'un moment donné, si on manifestait le désir que ce soit aussi déblayé, probablement que les choix budgétaires seraient révisés», croit toutefois la conseillère résidente du quartier."

La journaliste ajoute : "Après être allée aux sources, la conseillère municipale admet que le parc et tout l'ensemble du coteau Sainte-Geneviève ne sont pas une priorité pour la Ville à l'heure actuelle. (...) À long terme, la Ville aimerait lier tous les morceaux aménagés du coteau Sainte-Geneviève ensemble, dont ferait partie le parc de la Côte Sauvageau. (...) Chantal Gilbert voit tout de même un fort potentiel dans ce parc qui longe la falaise. «C'est plus qu'un escalier, c'est un parcours extraordinaire». En plus des piétons qui osent s'y aventurer, le parc de la Côte Sauvageau a aussi rejoint les planchistes urbains qui s'adonnent à leur sport d'hiver dans la côte et les amateurs de luge. «C'est difficile de conjuguer déneigement, marche à pied et du monde qui vont s'amuser dedans»"

En attendant que la neige/glace soit fondue, je vous souhaite de joyeuses Pâques !

Michel
(merci à la journaliste aussi pour ses photos)

mardi 14 mars 2017

Un peu d'actualités.

La paroisse Notre-Dame-de-Grâce est encore un peu d'actualité ces temps-ci, en rapport avec des anniversaires.

Dans le cadre du 150e anniversaire de la paroisse (et du quartier) Saint-Sauveur, une activité annoncée est un concert du chanteur Étienne Drapeau, d'origine de NDG. L'église Saint-Sauveur l'accueillera vendredi le 5 mai.

La carrière d'Étienne va tellement bien qu'il peut cette année mettre sur le marché un album de ses grands succès, intitulé "Mes plus belles chansons", qui a atteint la 10ème position du palmarès des ventes d'albums au Québec (francophones et anglophones combinés).

Pour se procurer des billets (au coût de 25$ par adulte), on pouvait composer le numéro de téléphone 418-525-7550
ou se rendre au site d'Admission :
http://www.admission.com/event/etienne-drapeau-billets/883237 qui n'est plus disponible.
Le coût sera haussé à 30$ à l'entrée.

(Pour relire l'article concernant Étienne Drapeau, on peut cliquer ici.)

Toujours en rapport avec les fêtes de Saint-Sauveur, je mentionne que l'historien Dale Gilbert, bien connu à NDG, prononcera une conférence gratuite sur l'histoire du quartier. Elle se tiendra dimanche le 25 mars à 14h., également à l'église Saint-Sauveur.

Pour ma part, je compte bien participer au "Défi 150e" le samedi 10 juin prochain, à 9h30. Je choisirai évidemment la marche de 50 tours du quadrilatère de l'église et de l'école Marguerite-Bourgeoys. Il sera également possible de remplir le défi en parcourant la distance 100 fois en course ou 150 fois en bicyclette. Pour l'instant, on peut s'inscrire au presbytère de l'église. Souhaitons-nous du beau temps !


Dans un autre ordre d'idée, c'était au tour du Journal de Québec de célébrer un anniversaire. Le 6 mars dernier était son 50ème anniversaire, à l'occasion duquel le premier numéro a été republié. On peut rappeler que les bureaux de ce quotidien se trouvaient dans l'édifice de la Caisse populaire de NDG, au 212 rue Franklin, au coin de De Mazenod.
(On peut relire l'article sur le 40e anniversaire en cliquant ici.)

Michel.


mardi 28 février 2017

Décès de soeur Martha Gagnon

Nous apprenons le décès de Martha Gagnon, religieuse native de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce. Sœur Louise-de-Jésus était âgée de 96 ans. Elle était fille de feu Corinne Simard et de feu Louis Gagnon, de NDG et la soeur de feu Marie-Berthe Gagnon, également religieuse et bien connue à NDG.

Les sœurs de la communauté  Sœurs de St-François-d’Assise et la famille recevront les condoléances le mercredi 1er mars 2017 de 9h30 à 13h30 à : 

La Seigneurie Coopérative Funéraire
2450, av. St-Clément, 
Québec arr. Beauport 
G1E 1E8 ;

les funérailles seront célébrées ce mercredi 1er mars 2017 à 14 h en :

l’église de Notre-Dame-de-l’Espérance
2401, rue de l’Abbé Giguère (Chemin du Petit Village), 
Québec, Qc, G1C 0H4. 

L’inhumation se fera ultérieurement au cimetière Saint-Charles.

Michel
(la photo date de 2006)

vendredi 24 février 2017

Petite galerie de photos pour le 10e anniversaire de NDG Québec

Pour poursuivre dans la thématique d'anciennes photos d'un message précédent, on constate avec bonheur que, grâce à Internet, plusieurs photos sont partagées par les utilisateurs de différents sites. C'est le cas pour certaines photos de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, aussi bien du passé que du présent. J'en ai rassemblé quelques-unes qui situent l'emplacement de NDG dans l'espace et dans le temps. Je trouvais que c'était une façon de célébrer le 10e anniversaire de notre site internet, qui a publié un premier message le 13 février 2007 !

D'abord une peinture par James Pattison Cockburn montre probablement la Côte Sauvageau et la Basse-Ville vers 1830. C'est probablement une représentation la plus ancienne d'une section du futur territoire de NDG (dans la partie gauche de la toile) :


Beaucoup plus récent, le cliché suivant de 1983 montre le sud de la paroisse de même que la Haute-Ville. Cette photo aérienne permet surprenamment de contempler en même temps une partie de NDG et le fleuve Saint-Laurent:


Cette dernière photo est celle que j'ai envoyée au journal Le Soleil qui, le 27 janvier, a publié un spécial de 120e anniversaire à l'aide de 120 sites préférés de la ville de Québec et qui a fait un appel aux lecteurs pour faire connaître d'autres coups de coeur. Pour moi, ce sont les escaliers et les côtes dans la partie ouest du coteau Sainte-Geneviève.  J'ai accompagné la photo avec le texte suivant (que Le Soleil a publié dans son édition de dimanche dernier) :

"Quand on demeure près de la falaise qui distingue la Basse-Ville de la Haute-Ville de Québec, l'un des grands avantages est de pouvoir faire à frais nuls des exercices dans les escaliers et les côtes permettant de passer d'un niveau à l'autre. Je m'offre le plaisir, presque à chaque jour, de monter et descendre la côte Salaberry ou les autres liens qui lui sont à l'ouest : escalier Colbert, escalier Victoria, côte Aqueduc/Sherbrooke, (sans oublier la promenade qui constitue le no.97 des 120 lieux). Sur la photo aérienne de 1983, propriété de la Ville de Québec, ces liens sont passablement visibles. Encore plus à l'ouest (à droite), on verrait l'escalier Saint-Germain/de l'Alverne (aussi appelé Des Franciscains) qui est, avec la côte Salaberry, parmi les lieux les plus essouflants de Québec ! "


Il semble y avoir une assez grosse demande pour des articles concernant le Couvent de NDG. Malheureusement cette école ne publiait pas un périodique pour ses activités, ce qui aurait permis de retrouver de nombreux souvenirs, un peu comme le Flambeau l'a fait pour le Collège NDG. On trouve tout de même quelques photos de l'édifice du Couvent, comme la suivante datant d'environ 1950, qui permet d'apercevoir aussi le clocher de l'église NDG, l'Orphelinat Saint-Sauveur et la Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes :


Dans la partie nord de NDG, cette photo de 1949 montre l'intersection complexe de trois rues : Saint-Félix (aujourd'hui Monseigneur-Cazeau), Demers et Hermine :



Plus à l'ouest, le Collège NDG, aux coins de Franklin, Durocher et Arago ouest, est représenté sur la photo suivante, à une époque où l'Orphelinat et la Chapelle n'étaient pas encore démolies :

Enfin, par curiosité, la Chapelle N.-D.-de-Lourdes est perçue (avec une section de NDG) selon une perspective rarement présentée. La vue en 1937 de l'École technique, située au coin de Des Commissaires et du boulevard Langelier, la laisse apercevoir au loin :


J'espère que d'autres photos referont surface sur des sites internet comme Facebook.

Après 10 ans, les principaux sujets dont je voulais traiter concernant NDG ont été abordés. Je pense que c'est le moment de ralentir un peu le rythme, mais je viserai à publier au moins un message chaque mois. Bon anniversaire, car c'est aussi votre fête !

Michel.
(Merci à la Ville de Québec pour plusieurs des photos.)

mercredi 8 février 2017

Décès de l'ancien vicaire François Germain

Le décès, le 2 février, de l'ancien vicaire de Notre-Dame-de-Grâce, l'abbé François Germain, a été annoncé. Il fut présent dans la paroisse de 1967 à 1972. Son arrivée coïncida à peu près avec les "événements" à la grotte Notre-Dame-de-Lourdes.

Les funérailles auront lieu le vendredi 10 février 2017 à 11 h en l’église de Saint-Laurent-de-l’Île d’Orléans. La famille recevra les condoléances à 10 h. Au printemps, l’abbé Germain sera inhumé au cimetière paroissial de Donnacona.

L'avis de décès comporte une courte biographie :

Né à Saint-Ambroise de Loretteville le 7 février 1928, monsieur l’abbé Germain a fait ses études théologiques au Grand Séminaire de Québec. Il a été ordonné prêtre le 30 mai 1953.

L’abbé Germain a exercé le ministère de vicaire dans les paroisses de Sainte-Claire de Dorchester, Saint-Esprit, Saint-Joseph-de-Beauce, Saint-Casimir, Notre-Dame-de-Lévis, Notre-Dame-de-Grâce et Sainte-Christine. Il a été prêté pendant un an au diocèse de Hamilton. Par la suite il a été curé de Saint-Hilarion, Saint-Félix de Cap-Rouge, Saint-Éphrem et Saint-Fidèle-de-Charlevoix. 

Enfin, il a été aumônier de la Villa Alphonse-Bonenfant à Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans jusqu’à sa retraite en 1993.

Michel.


vendredi 27 janvier 2017

Le Carnaval à Notre-Dame-de-Grâce.

Avec le Carnaval de Québec qui commence, l'occasion est belle pour partager des photos d'activités carnavalesques en rapport avec NDG.

Partiellement sur le territoire de la paroisse, l'axe Boulevard Langelier-Côte Salaberry était l'un des lieux de choix du Carnaval. Le terre-plein du boulevard était idéal pour y construire des monuments de glace. Celui-ci de 1957 est facilement situable dans la section entre Arago et Franklin :

Jean-Paul Castonguay m'a contacté pour me faire part de détails supplémentaires. C'est la famille du boucher Josaphat Dinel qui a fait modeler ce monument de glace. C'est elle aussi, conjointement avec d'autres familles du boulevard Langelier, qui y a déjà érigé une glissade.


Les photos suivantes de Philippe Gingras du premier Carnaval, soit celui de 1894, ont été prises aussi sur le Boulevard. Si quelqu'un peut les situer plus précisément, nous lui en serions reconnaissants :




La Côte Salaberry (fermée à la circulation l'hiver) et le cap ou côteau Sainte-Geneviève se prêtaient bien à des compétitions hivernales, comme la descente en skis. L'arrivée des participants se faisait au niveau de la rue Arago. Le cliché suivant de 1957 en donne une petite idée :


Jean-Paul Castonguay se souvient que le premier trophée pour une compétition de ski féminin a été attribué à Thérèse Royer. Certains athlètes encore plus courageux s'essayaient à descendre la falaise !


Il y a évidemment aussi le bien connu Jean Anderson, originaire de NDG et champion de la course en canot de traversée du fleuve. Voici le canot du Château Frontenac A de son équipage gagnant de 2010 photographié pour le Journal de Québec :

Plus de détails concernant Jean Anderson peuvent être relus dans le message suivant :
http://ndgquebec.blogspot.ca/2010/03/les-anderson-champions-des-courses-en.html

Bon Carnaval 2017 !
Michel.
(merci à Claude Dinel et Simonne Dumont)

jeudi 12 janvier 2017

Le Conseil de Fabrique a consulté les paroissiens concernant la fermeture.

La campagne de financement qui battait son plein dans Notre-Dame-de-Grâce à la fin de 1996 et au début de 1997 avait permis de recueillir un bon montant, suffisamment pour survivre encore un bon moment.

Mais à la fin de janvier, face aux résultats qui n'avaient tout de même pas atteint complètement l'objectif visé, le Conseil de Fabrique sentit le besoin de consulter les paroissiens de NDG. Voici, pour fins de référencement, la lettre d'invitation qui fut distribuée :
"Janvier 1997. 
Aux paroissiens et paroissiennes de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce. 
Chers amis et amies,  
Le 23 septembre dernier, lors d'une assemblée de paroisse, nous vous avons mis au courant de la situation précaire de notre église.  
Depuis cette date, nous avons étudié sérieusement ce problème. Nous avons fait appel à différentes compétences de notre diocèse. Nous avons eu une rencontre avec les responsables des différents services diocésains le 14 janvier dernier.  
Comme la situation n'a pas évolué depuis notre rencontre du 23 septembre dernier, avec le soutien des autorités diocésaines, nous arrivons à la conclusion qu'il nous sera impossible de continuer à utiliser notre église.
Avant de prendre une décision définitive, comme nous vous l'avions promis, nous convoquons une autre assemblée de paroissiens et paroissiennes.
Cette assemblée aura lieu dimanche le 9 février immédiatement après la messe de 9 heures 30. 
Vous y êtes tous invités. 
Votre Conseil de Fabrique" 

Deux options furent soumises :
Attendu que la pratique religieuse, dans la paroisse Notre-Dame-de-Grâce. a diminué au point que le nombre de pratiquants ne justifie plus l'existence d'un lieu de culte aussi vaste que l'église actuelle.  
Attendu que la participation à la vie pastorale du milieu est devenue pratiquement inexistante dans la paroisse (comité de pastorale, comité de liturgie, préparation aux sacrements, etc.).  
Attendu que l'analyse de la situation financière des dernières années nous démontre la non-viabilité de la Fabrique.  
Attendu que des réparations majeures et urgentes sont nécessaires pour conserver l'église et que la fabrique n'a pas les moyens financiers pour les faire exécuter.

Attendu que plusieurs autres lieux de culte sont facilement accessibles dans les environs immédiats de la paroisse.  
Option #1: (vente finale et définitive)  
Il est proposé et résolu à l'unanimité (ou résolu à la majorité) que l'église de la Fabrique Notre-Dame-de-Grâce ainsi que les terrains attenants soient mis en vente dans les meilleurs délais.  
Option #2: (vente et négociation avec le futur acheteur pour louer une partie des lieux)  
Il est proposé et résolu que l'église de la fabrique Notre-Dame-de-Grâce ainsi que les terrains attenants soient mis en vente dans les
meilleurs délais et que la Fabrique essaie de négocier, dans la mesure du possible, avec le futur propriétaire pour que des espaces soient loués par la Fabrique à des fins pastorales.
Il fut aussi soumis ce qui suit :
Résolution de fermeture de l'église comme lieu de culte
Il est proposé et résolu que l'église de la Fabrique Notre-Dame-de-Grâce soit fermée définitivement et ne soit plus utilisée comme lieu de culte à partir du 30 juin 1997. 

En conséquence de cette réunion, un comité pour la conservation de l'église fut formé en ce mois de février 1997. Nous examinerons bientôt l'une des premières actions effectuées par ce comité.

Michel.