Paroisse Notre-Dame-de-Grâce

Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.




EXPOSITION PERMANENTE





Messages les plus récents

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Table des matières

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Historique de NDG en résumé

Pour se rendre à l'historique succinct de NDG, veuillez cliquer ICI puis voir après la section "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

Précisions

Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.

Notes :

Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.

Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.

On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.

Michel Gignac

Horaire de l'Exposition

À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :

EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.

Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)

Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).

ENTRÉE GRATUITE

N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :

ÉLOGE DE L'ÉGLISE

Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)

dimanche 15 décembre 2019

Réfection de la rue Hermine en 2020 / Souhaits de fin d'année

Une séance de consultation s'est tenue le 10 décembre, suite à l'invitation du Conseil de Quartier Saint-Sauveur et du conseiller municipal Pierre-Luc Lachance. En compagnie d'employés de la Ville de Québec, le point principal portait sur la réfection de la rue Hermine qui sera effectuée de mai et septembre 2020. Elle inclura la petite section comprise dans l'ancienne paroisse Notre-Dame-de-Grâce, c'est-à-dire entre les rues Signaï et Monseigneur-Cazeau. Une courte portion de la rue Montmagny sera également concernée. En résumé les excavations pour le réseau d'aqueduc et d'égouts auront lieu sur tout le parcours de la rue Hermine, de Montmagny à la rue Mgr-Cazeau où elle effectue un crochet jusqu'au boulevard Charest.

Les travaux permettront aussi de rendre la rue Hermine plus conviviale :
- les trottoirs seront élargis (gonflements) à certains endroits ;
- la largeur de la chaussée sera uniformisée ;
- des "poteaux" d'incendie seront déplacés ;
- la géométrie optimisera le temps de réponse des véhicules d'urgence ;
- l'ajout de boîtes de plantation permettra l'addition d'arbres, et
- la vitesse maximale des automobiles sera abaissée à 30 km/h.

On peut aussi souligner qu'il y aura création d'un petit espace vert à l'intersection d'Hermine, Aqueduc et Saint-Luc.

La soirée d'informations comportait également un point concernant la rue Raoul-Jobin, aux alentours de l'école Saint-Malo.



En terminant l'année, j'emprunte les souhaits de Michel Latour, l'ancien directeur général de la défunte Caisse Populaire NDG :

"Je vous souhaite un Noël sans pareil et que règnent en votre foyer gaieté et bonheur, et puisse le Nouvel an vous apporter d'heureux moments ! "

Michel.

lundi 11 novembre 2019

De courtes rues de NDG ont déjà porté en même temps 3 noms différents !

À l'époque de l'ouverture de la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, des rues de Notre-Dame-de-Grâce (courtes, comparativement par exemple à l'axe Boulevard Laurier-Grande Allée-rue Saint-Louis) portaient plusieurs noms différents. Nous avons montré récemment une carte datant d'environ 1870. Datant d'une dizaine d'années plus tard, voici une carte de Saint-Sauveur de 1879 (cliquer sur l'image pour la sauvegarder et l'agrandir) :



Elle permet de voir davantage dans l'ouest, au delà de la rue de l'Aqueduc. Ainsi de nouveaux noms apparaissent pour les rues déjà connues sous d'autres noms. Il est amusant de faire la nomenclature de ces rues situées en partie sur le futur territoire de NDG, du sud jusqu'au nord (et de l'est vers l'ouest), en se référant aux toponymes actuels (entre guillemets) :


"Yvon Guillou" : Arthémise puis De Tracy.

"Colbert" : Joséphine.

"Lavergne" : Herschel puis Lévis.

"(Marquis de) Vaudreuil" : Wolfe.

"Joliette" : ruelle Saint-Roch.


"Arago" (Est et Ouest) : Chemin (du Coteau) Sainte-Geneviève puis Arago, en même temps que Saint-Michel à ouest de Bayard (elle a même failli devenir l'Autoroute de la Falaise ! ).

"Franklin" : 3 noms en même temps :
entre "Langelier" et "Signaï" : Saint-Ovide ;
entre "De Mazenod" et "Bayard" : Franklin ;
à l'ouest de "Bayard" : Saint-Augustin.

"Châteauguay" : 3 noms en même temps :
entre "Langelier" et "Signaï" : Saint-Théophile ;
entre "De Mazenod" et "Bayard" : Hamel ;
à l'ouest de "Bayard" : Saint-Philippe.

"Christophe-Colomb" (Est et Ouest) : Colomb, en même temps que Saint-Philippe à l'ouest de "Bayard".

"Kirouac" : Jacques-Cartier, en même temps que Saint-Flavien à l'ouest de "Bayard".

"Demers" : pas de changements.

"Hermine" : Hermine (à partir de Saint-Vallier), en même temps que Saint-André à l'ouest de "Bayard".

Tant qu'à y être :

"Boulevard Charest Ouest" : Metcalf, en même temps que Saint-Jérôme à l'ouest de "Bayard" ; puis Morin.

"Bagot" (qui était la limite de la Corderie d'Evan Rees, à partir de l'église Saint-Sauveur) : en même temps que Saint-Henri à l'ouest de "Bayard".


"Boulevard Langelier" : Chemin de l'Hôpital-Général ; puis rue Saint-Ours.

"Monseigneur-Cazeau" : Félix puis Saint-Félix

"Signaï" (en l'honneur de Monseigneur Signay) : pas de changements (sauf l'orthographe qui fut parfois Sinaï).

"De Mazenod" : Sauvageau, qui se prolongeait en la Côte Sauvageau pour atteindre la haute-ville.

"Victoria" : pas de changements

"Durocher" : Albert

"Bayard" : pas de changements

"rue de l'Aqueduc" : Water Works Road en anglais ; elle se prolongeait en la Côte de l'Aqueduc ou la Côte Sherbrooke pour atteindre la haute-ville et se jeter dans la Côte Sauvageau (contrairement à ce qui est indiqué sur la carte).


Il est à remarquer que, sur cette carte de 1879, la "Côte de Salaberry", qui sera le prolongement du "Boulevard Langelier" pour atteindre la haute-ville, n'existait pas encore.

La présente carte faisait partie d'un Atlas de la ville de Québec appelé "Atlas of the city and county of Quebec" sous la supervision de Henry-Whitmer Hopkins.

On reviendra sûrement sur l'origine des noms des rues, commencée il y a plus de dix ans !

Michel.
(merci à la section Toponymie du site de la Ville de Québec, pour quelques noms de rues)

vendredi 11 octobre 2019

Un plan qui aurait défiguré NDG fut arrêté à temps.

Récemment sur Facebook, des photos d'un maquette montraient l'allure qu'aurait eu la ville de Québec et, en particulier, la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, si un rapport d'urbanistes en 1968 s'était réalisé au complet. Dans le site Québec Urbain, Nicolas Roberge décrivait en 2010 en quoi consistait cette construction d'autoroutes, selon le rapport Vandry-Jobin qui fut commandé par le Ministère de la Voirie en 1968. Ces autoroutes furent construites en partie mais la révolution bétonnière, qui devait s'étendre sur une vingtaine d'années, fut arrêtée au milieu des années 70.

Voici l'image de la maquette montrant NDG de plus près.


L'autoroute de la Falaise était prévue pour remplacer le nord de la rue Arago. On voit à gauche que l'église NDG aurait été juste sur le bord de l'artère. Les maisons entre Arago et Franklin auraient donc été détruites et probablement aussi celles sur le côté nord de Franklin.

À droite, une autoroute des Laurentides était prévue. À NDG et Saint-Joseph, elle aurait occupé l'espace entre les rues Saint-Germain (ou Bigaouette) et Bayard et aurait probablement causé aussi la démolition des maisons du côté est de Bayard. Après avoir passé au-dessus de la rue Arago (autoroute de la Falaise), elle aurait survolé le parc de la grotte Notre-Dame-de-Lourdes, (presque au dessus de la Côte Aqueduc), et la côte Salaberry, pour aller rejoindre à la Haute-ville la rue Turnbull et la rue Lockwell.

Voici une autre image de la maquette, sous une perspective différente et d'éloignement moyen :



Horizontalement vers le milieu de la photo, on voit la monstrueuse autoroute "Arago", l'église NDG étant à droite.

Nicolas Roberge décrit ainsi l'autoroute de la Falaise :

"Une autoroute qui s’empruntait à partir de la terminaison de l’autoroute Dufferin dans St-Roch jusqu’à l’autoroute Duplessis entre le chemin des Quatre Bourgeois et le chemin Sainte-Foy.

La construction de cette autoroute avait été planifiée puisque des voies rapides provenant de l’autoroute Dufferin avaient été construites pour se terminer abruptement sur la rue du Pont près du cinéma Charest dans Saint-Roch. D’ailleurs, le plan de transport désigne l’actuelle autoroute Dufferin-Montmorency comme l’autoroute de la Falaise.

Cette autoroute devait traverser ensuite St-Roch sous terre au sud de la côte d’Abraham pour revenir à la surface et sur viaduc surélevé passé la rue Dorchester. Elle suivait la trajectoire de la rue Arago et la côte de la Pente douce derrière l’Hôpital Saint-Sacrement et derrière l’Hôpital Jeffrey-Hale. Elle déviait légèrement vers le nord passé l’avenue Saint-Sacrement pour rejoindre la rue Frank-Carrel. Elle revenait ensuite vers la haute-ville rendue à Sainte-Foy en traversant l’avenue Chapelaine près du cimetière Belmont. Elle se rendait ensuite au sud du chemin Quatre-Bourgeois sur le terrain du PEPS de l’Université Laval pour continuer à longer Quatre-Bourgeois jusqu’à l’autoroute Henri IV. Elle finit par dévier au sud pour finalement rejoindre le boulevard Duplessis direction nord.
Si cette autoroute avait été construite, elle aurait énormément changé le paysage urbain de Québec. Elle devait rejoindre le centre-ville de Québec à l’aéroport. Elle devait comprendre 3 voies dans chaque sens et on la désigne comme l’épine dorsale du réseau routier de Québec."

L'auteur explique aussi le parcours de l'autoroute Laurentienne (autoroute des Laurentides) :

"On projette de créer un embranchement à la hauteur du boulevard des Cèdres qui aurait traversé le terrain d’Hydro-Québec et aurait passé au sud de la rue Soumande à Vanier. Un tracé qui correspondait à l’emplacement actuel de la multitude de grandes surfaces telles que Toys R Us et Canadian Tire.

L’autoroute Laurentienne aurait traversé la rivière Saint-Charles près de l’Hôpital Sacré-Coeur près du magasin Latulippe pour suivre un tracé similaire à la rue Bigaouette dans Saint-Sauveur.

Les deux directions de l’autoroute se seraient séparées peu avant la falaise de la haute-ville en se dirigeant vers l’est pour se déverser dans les avenues Salaberry et Turnbull. Ces deux avenues auraient été converties en sens unique à 3 voies."

Voici un plan du réseau d'autoroutes qui était recommandé, avec un pont reliant Québec et Lévis :



Enfin Nicolas Roberge explique ce qui a mis un frein à la réalisation de ces constructions :

"Le changement de gouvernement en 1976 ralentit l’expansion du réseau routier. Le PQ avait inclus des promesses de nature environnementales dans son programme électoral. Aussi, les projections dans le rapport Vandry & Jobin étaient basées sur le fait que les femmes restaient à la maison et s’occupaient des enfants. Toutefois, les femmes baby-boomers ont rejoint massivement le marché du travail dans les années 60 et 70. Le taux de natalité a chuté et l’accroissement de la population a ralenti."

Personnellement les quatre logements où j'ai demeuré et où je demeure encore auraient été fauchés !

On réalise difficilement la situation cauchemardesque dans laquelle la paroisse NDG se serait retrouvée, envahie par des autoroutes qui auraient entre autres empêché le passage aux piétons voulant monter à la Haute-Ville.

Faisons un retour rassurant en 2019 !

Michel.

(merci au site Québec Urbain pour l'article de Nicolas Roberge :
https://www.quebecurbain.qc.ca/2010/08/30/le-reseau-demesure-dautoroutes-inachevees-de-quebec )

dimanche 8 septembre 2019

Journée des pompiers sur le boulevard Langelier

Au cas où vous ne seriez pas au courant, dimanche le 8 septembre est la Journée des pompiers, dont les activités se déroulent sur le boulevard Langelier. Voici comment Facebook décrit l'événement :




Dans le cadre du 250e anniversaire du Service de protection contre l’incendie de la Ville de Québec, le boulevard Langelier se métamorphosera pour accueillir les familles lors de la Journée des pompiers, le dimanche 8 septembre.

Vous pourrez découvrir toutes les spécialités : sauvetage nautique, intervention en présence de matières dangereuses, sauvetage vertical et bien d’autres.

En après-midi, vous pourrez applaudir les performances physiques des pompiers de Québec lors d’une compétition de type « firefit ». Vêtus de leur uniforme, les participants devront accomplir plusieurs tâches, comme grimper dans une tour avec un boyau, simuler une entrée forcée avec une masse, toucher une cible avec un jet d’eau et transporter un mannequin de 175 livres jusqu’à la ligne d’arrivée.

C'est un rendez-vous!
Calendrier · Dimanche 8 septembre 2019
09 h 30 - 12 h 30
Démonstration des unités spécialisées
09 h 30 - 15 h 30
Animation sur le site
12 h 00 - 13 h 30
Dîner hot-dog et maïs ($)
14 h 00 - 15 h 30
Démonstration « firefit »
Bienvenue dans Notre-Dame-de-Grâce et Jacques-Cartier !

Michel.

mercredi 21 août 2019

Une carte d'il y a 150 ans très riche en informations sur NDG.

L'Annuaire Marcotte de 1871-1872a, qu'on trouve sur le site de BANQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec), comporte un plan de la ville de Québec de cette époque de même que de quelques banlieues, incluant Saint-Sauveur qui ne sera annexé à Québec qu'en 1889. C'est en 1871-72 que l'Annuaire Marcotte inclut les adresses des rues de Saint-Sauveur. J'ai recadré la carte pour montrer les rues de Saint-Sauveur qui seront familières à la future paroisse Notre-Dame-de-Grâce.

(Les noms actuels des rues seront entre parenthèses)



On constate que ces rues se répartissaient en deux secteurs.

En commençant par l'est, les rues Arago et Colomb (Christophe-Colomb) se prolongeaient de façon bien régulière vers l'ouest, en croisant la rue Saint-Ours (boulevard Langelier). Mais Colomb effectue un crochet en franchissant Félix (Saint-Félix puis Monseigneur-Cazeau). Cela est probablement dû au fait que la Corderie d'Evan Rees (entre Arago et Bagot), récemment incendiée vers 1866, occupait les pâtés de maison entre Sauvageau (De Mazenod) et peut-être Félix. J'ai vérifié que la rue Colomb existait dans l'est ; celle qui se situera dans NDG à partir de Sauvageau aurait alors porté un autre nom, sans doute Saint-Georges. Quand ces deux rues furent prolongées l'une vers l'autre, se rencontrant au coin de Félix, le nom de Colomb s'étendra sur tout son parcours, malgré le crochet. Le même phénomène se produisit pour les rues Hamel et Théophile (qui comportait un crochet) qui s'uniront plus tard sous le nom de Châteauguay. Exactement la même situation pour la rue Ovide (comportant un crochet) pour rejoindre plus tard la rue Franklin. On remarque que la rue Demers, plus au nord, existait déjà.

Le second secteur s'étendait de Sauvageau (De Mazenod) jusqu'à Bayard et avait fait partie du Domaine de Bas-Bijou puis de Boisseauville. La Côte Sauvageau, prolongement de la rue, faisait le lien avec la haute-ville. La rue Jacques-Cartier (Kirouac) commençait à Sauvageau comme aujourd'hui. La rue Hermine portait déjà ce nom, mais Charest s'appelait Metcalf. Parallèlement à Sauvageau, la rue Victoria allait conserver son nom dans le futur, mais la rue Albert deviendra Durocher. Au sud d'Arago, la rue Wolfe (Vaudreuil) était la seule avec Sauvageau qui se rendait jusqu'au coteau ; elle connaissait déjà son tracé et était reliée à Sauvageau par la petite rue Herschel (Lavergne). 

En prenant plus de recul, on devine que le Chemin "Water Works" (Aqueduc) n'avait pas de contact avec NDG. Il était l'autre accès à la haute-ville, en l'inexistence de la Côte Salaberry. De plus la rue Saint-Vallier se prolongeait en le Chemin Lorette qui conduisait à l'Ancienne-Lorette. Dans l'est, le nom de Belleau a changé de rue, devenant le nouveau nom de la rue Dragons ; la rue qui s'appelait Belleau sera rebaptisée rue Des Voltigeurs. 

Cette carte, probablement l'oeuvre de Paul Cousin, est un outil précieux pour connaître comment était le futur territoire de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce et elle crée un dépaysement qui fait voyager notre imagination dans le temps !

Michel.
(les informations du présent message comportent plusieurs incertitudes et demanderaient plus de vérifications avant d'être considérées comme des vérités)

mardi 23 juillet 2019

Le Collège NDG et les vacances d'été

Le Flambeau, revue annuelle du Collège Notre-Dame-de-Grâce, traitait rarement des activités de l'été. Mais dans l'édition de 1949-1950, les Éphémérides soulignaient que, en juillet 1949, "notre colonie de vacances est en pleines activités au Lac Beauport" et "150 jeunes en bénéficieront".

La Colonie des Amicales, présidées par J. Adélard Larose (photo), se tenait à l'Île d'Orléans en 1942-1944 :






















L'Islet fut l'endroit choisi en 1944 :



À partir de 1945, le Lac Beauport accueillit la Colonie et reçut les jeunes du Collège :



La dernière photo provenait du dernier numéro du Flambeau en 1964.

Bon été !
Michel.

dimanche 23 juin 2019

D'autres nouvelles du côté du Centre communautaire.

Les nouvelles continuent de circuler concernant le Centre communautaire Édouard-V. Lavergne (l'ancien Collège Notre-Dame-de-Grâce).

D'abord les Loisirs NDG, qui logent au Centre mais qui ne gèrent plus l'immeuble depuis trois ans, ont tenu leur assemblée générale annuelle le 17 juin. Le président Yvan Gignac a souligné à nouveau le peu d'activités et le manque de relève. Un membre du Conseil d'administration s'est dit toutefois intéressé à s'impliquer davantage et à amener plus de gens au Centre. Il fut du nombre des trois membres du C.A. qui ont renouvelé leur mandat : Diane Bergeron-Plourde, Huguette Therrien et Michel Bédard. Comme d'habitude, Gilles Bouchard a expliqué comme vérificateur les états financiers préparés par Pierre Bernier. Il fut mentionné qu'il pourrait y avoir une plus grande collaboration avec le club de l'Âge d'or qui ont des activités de danses. Enfin soulignons que l'ascenseur sera mis aux normes, ce qui entraînera peut-être la fermeture du Centre pendant deux mois cet été.

D'autre part, le parc du Centre communautaire est appelé à connaître des modifications. Rappelons que la Fête des voisins de Bas-Bijou (photo) s'y est déroulée le 8 juin dernier. La partie musicale fut animée par le chanteur Sacha Calixte, qui a aussi partagé le micro avec plusieurs jeunes filles dont les chansons étaient bien préparées !














L'une des organisatrices de cette fête, Marie-Noël Béland (photo), s'est présentée au Conseil de quartier Saint-Sauveur du 19 juin pour exposer un plan visant à faire de cette cour un parc de voisinage. Ce parc comporte actuellement trois sections : un stationnement, une zone-tampon et un parc déjà en activité (du côté de la rue Arago) en plus de la terrasse. Les règles pourraient être appliquées plus sévèrement pour les automobilistes qui stationnent sans vignettes et sans être utilisateurs du Centre, afin que le partage se fasse de meilleure façon avec le parc. À court terme, il y aurait une phase expérimentale pour s'inscrire comme place éphémère. À plus long terme, l'ajout du parc au PTI (plan triennal d'immobilisations) de la Ville de Québec serait visé. Étienne, un collaborateur, a fait des suggestions pour l'aménagement du parc qui conviendrait aux utilisateurs du CPE, du CRDI et de l'Âge d'or. Le Conseil de quartier a donné unanimement son appui à ce projet du comité qui s'est baptisé spontanément le Comité du Bas-Bijou !


En passant, un autre projet de place éphémère a été soumis à ce Conseil de quartier par l'organisme "Nature-Québec". Il s'agit du stationnement de l'intersection des rues Bagot et Saint-Vallier Ouest, où le Spot s'était installé il y a quelques années. Quelques places de stationnement seraient utilisées pour ce projet, pour lequel les résidents et les commerces proches seront consultés.

Enfin, la page Facebook de la paroisse Saint-Sauveur, qui fait maintenant partie de la paroisse élargie de Sainte-Marie-de-l'Incarnation, a annoncé qu'il y aura encore cette année une messe de la Saint-Jean à la Grotte NDG, le 24 juin à 14:00.

Voilà l'occasion de vous souhaiter une bonne Fête nationale !

Michel.

(Merci à Nathan Lambert Banke pour les photos.)





mercredi 5 juin 2019

L'Oasis de la Grotte et la Fête des voisins se précisent

Les activités approchent à grands pas dans Notre-Dame-de-Grâce. Elles se sont précisées davantage.

D'abord lors de la consultation du 28 mai annoncée lors du message précédent, il fut confirmé que le montage de l'Oasis Sauvageau s'effectuera le 17 juin et que le 2 septembre sera la date de fermeture. Les membres présents de l'organisme Nature-Québec avouèrent que l'objectif principal pour les prochaines années est de faire de cette place éphémère de la Grotte un parc officiel de la Ville de Québec. Ils exprimèrent aussi la nécessité de se faire remplacer comme organisme se portant garant de l'Oasis à partir de l'an prochain. Ils attendent vos suggestions d'organisme (qu'ils accompagneraient quand même) s'il vous en vient un à l'esprit. Dans le même ordre d'idée, ils souhaitent pour cette année la formation d'un Comité citoyen d'environ une dizaine de personnes ; sa première réunion pourrait se tenir le 10 ou le 11 juin. Si le coeur vous en dit de vous proposer, vous serez sûrement bienvenu-e sur ce Comité.

D'autre part, parmi les différentes Fêtes des voisins qui seront célébrées samedi le 8 juin, il y aura à NDG, comme le sait, la "Fête des voisins du Bas-Bijou" au parc du Centre Édouard-V. Lavergne (390 rue Arago ouest et rue Franklin). L'organisation est faite par la "Communauté du petit parc". Voici le programme détaillé dans Facebook :

- 14 h.: ambiance festive (jeux gonflables, dessins, etc.) et donnerie (les participants sont invités à donner des objets qui pourraient avoir une seconde vie ; ce qui n'aura pas été récupéré par des voisins en fin d'après-midi sera envoyé dans une ressourcerie).
- 16 h : consultation sur le parc qui est à la disposition du CPE.
- 17 h : spectacle musical par un artiste surprise et par d'autres.
- 17 h à 20 h : repas (des barbecues seront disponibles sur place) ; nourriture non fournie.
- 20h30 : projection en plein air d'un film familial.
- 22 h : fin de la Fête.

Bon été !
Michel.

jeudi 16 mai 2019

Une Fête des voisins et une consultation pour l'Oasis Sauvageau

Lors d'une réunion chargée du Conseil de Quartier Saint-Sauveur le 15 mai, l'un des points à l'ordre du jour était l'Oasis Sauvageau, au Parc de la Grotte de Notre-Dame-de-Grâce. Florent Tanlet (photo), initiateur de cette place éphémère, et Bonaventure Muzinki de Nature-Québec ont procédé à une présentation, visant en fin de course sa pérennité .

Voici un calendrier possible des prochaines années :

2019 : Un bilan a été dressé de 2018, la première année d'existence de la place. Une autre consultation se tiendra, le 28 mai. Nature-Québec fera la prise en charge pour cette année et fera à l'automne la passation de la responsabilité à un autre organisme porteur.

2020 : Autre saison de l'Oasis Sauvageau sous la responsabilité d'un nouvel organisme.

2021 : La ville de Québec fera un bilan de l'expérience et prendra la décision de rendre l'Oasis permanent ou, au contraire, de procéder à son démantèlement.

La grotte NDG n'a donc pas fini de faire parler d'elle !



À retenir pour le court terme la consultation citoyenne, par Nature-Québec, qui se tiendra mardi le 28 mai de 18h30 à 20h30 au Centre Édouard-V. Lavergne (390 Arago ouest), salle 104. Cette soirée de réflexion évaluera le potentiel de ce parc du coteau Sainte-Geneviève. Des bouchées seront servies.


Un autre rendez-vous a été esquissé, pendant l'assemblée du Conseil de quartier, par Marie-Noëlle Béland (photo). Je donne quelques informations sous toutes réserves. Une Fête des voisins aura lieu le 8 juin au Parc du Centre communautaire É.-Lavergne. L'aménagement de ce parc pour le CPE sera présenté. Une appellation a été pensée pour ce lieu : Bas-Bijou, en souvenir du domaine qui est l'ancêtre du quartier Saint-Sauveur.  Des détails plus précis devraient suivre bientôt.

Michel.
(la photo de Florent Tanlet date de sa présentation de 2018)

jeudi 18 avril 2019

L'Oasis Sauvageau (secteur de la Grotte), en voie de connaître une seconde saison.

La place éphémère "L'Oasis Sauvageau" (dans le Parc de la Grotte Notre-Dame-de-Lourdes) connaîtra sans doute bientôt une seconde édition. C'est la réponse que j'ai obtenue lorsque je me suis informé pendant l'Assemblée générale annuelle du Conseil de Quartier Saint-Sauveur, le 17 avril. On a laissé entendre que, lors d'une seconde année, une place éphémère bénéficie habituellement d'une approbation favorable à Québec. C'est à partir de la troisième année que la situation devient problématique pour une place éphémère, comme ce sera le cas pour celle de la rue Saint-Vallier ouest cet été.

Les installations sont restées en place cet hiver au parc de Notre-Dame-de-Grâce. J'ai croisé récemment celui qui en est le responsable et il m'a confirmé qu'il s'y tiendra des activités encore cet été. Ce lieu de verdure, qui fait partie du Côteau Sainte-Geneviève, est précieux pour améliorer la "qualité de l'air extérieur" dans la Basse-Ville de Québec. C'est une évidence, qui ressortait de la conférence offerte lors de cette même assemblée du Conseil de quartier.

La conférencière, la Dr Isabelle Goupil-Sormany (photo), a présenté le projet "Mon environnement, ma santé" qui est l'une des préoccupations de la Direction de santé publique de la Capitale-Nationale. Les statistiques qu'elle a présentées, sous forme de graphiques, ont démontré que le secteur de la Basse-Ville est le plus défavorisé, avec celui de Limoilou, du point de vue de la qualité de l'air. Par exemple, la mortalité par maladie respiratoire entre 2010 et 2014 survient à un taux de 144 (par 100 000 habitants) dans la Basse-Ville, comparativement au taux de 71 pour la région de la Capitale-Nationale et de 72 pour l'ensemble du Québec. La principale cause de cette situation néfaste est la présence de particules fines dans l'air extérieur. Ces particules fines sont donc les plus dommageables.

Le verdissement dont nous bénéficions à Notre-Dame-de-Grâce à cause de la présence de la falaise est efficace pour combattre cette mauvaise qualité de l'air.

Autre point mentionné lors de l'Assemblée : le projet pilote pour rendre la rue Victoria plus conviviale est toujours sur la table, mais la situation est complexe.

Michel.
(pour d'autres informations concernant le projet sur la qualité de l'air, voir:
https://www.ciusss-capitalenationale.gouv.qc.ca/expertise-et-partenariat/sante-publique/mon-environnement-ma-sante/documentation )

dimanche 17 mars 2019

Des projets pour cinq églises lors d'un Colloque à NDG en 1997.

Nous mentionnions brièvement, en septembre dernier, l'activité de la "Charrette" qui se tint à l'église Notre-Dame-de-Grâce dans le cadre du "premier Colloque international sur l'avenir des biens d'église" qui eut lieu à Québec les 5, 6 et 7 juin 1997. La photo montre architectes et/ou étudiants en architecture redoublant d'intensité avant la visite du jury qui allaient faire l'examen de leurs propositions dans l'église.

À cette occasion, cinq projets de conversions d'églises de Québec furent élaborés pour leur redonner vie.

Jacques Drapeau du Soleil énuméra ces propositions dans l'édition du 8 juin. Il s'agissait de :
- faire de l'église NDG un noyau de revitalisation du quartier Saint-Sauveur de Québec ;
- récupérer un tunnel oublié sous l'autoroute Dufferin pour faire revivre l'église Saint-Vincent-de-Paul ;
- annexer un petit hôtel à la Chapelle des Franciscaines pour assurer son financement ;
- supprimer une partie du toit du Mail centre-ville pour redécouvrir l'architecture de l'église Saint-Roch et
- installer une verrière en façade de l'église Saint-Coeur-de-Marie pour illuminer les tables de jeux d'un casino.

Le grand public put prendre connaissance de ces projets au cours d'une exposition des travaux, dimanche le 8 juin à l'accès gratuit, dans les cinq bâtiments choisis.

Pour tourner l'église NDG vers l'avenir, Pierre d'Anjou, Dany Langevin, Pierre-André Marquis, Daniel Pearl et Schohraya Spahis envisagèrent qu'elle pourrait bien abriter bientôt une garderie et un centre de travail et d'apprentissage. Les racines religieuses du site seraient confirmées grâce à la conservation du clocher et de la grotte située tout juste derrière. Cette proposition enthousiasma Jean Forcier, le secrétaire de district du conseiller municipal Jacques Fiset. Il affirma :

"Ce projet n'a rien d'extravagant et correspond parfaitement à nos besoins. Des travaux de restauration pourraient s'amorcer dès l'automne."

Sur cette deuxième photo, les architectes Schurray A. Spains, Daniel Pearl et Dany Langevin regardaient des plans à proximité de l'église NDG.

Samedi le 7 juin 1997, une visite en autobus de quelques églises fut organisée pour les personnes inscrites, dont celle de Notre-Dame-de-Grâce par exemple. La présentation des édifices était prévue, de même que de leurs problèmes et des projets de reconversion par les architectes et les stagiaires : esquisses, maquettes et visualisation par informatique.

Merci aux photographes Jean Vallières et Raynald Lavoie pour le Soleil.

Michel.

jeudi 14 février 2019

Un jeune hockeyeur de NDG au Tournoi Pee-Wee de 1969

Avec le Carnaval de Québec et le Tournoi international de hockey pee-wee qui battent leur plein actuellement, j'ai pensé retourner 50 ans en arrière. Au tournoi de février 1969, un jeune joueur de Notre-Dame-de-Grâce, Jean Routhier, s'était taillé une place dans l'équipe des Castors de Québec (photo).

Lors de la première joute des Castors, le 7 février, Jean Routhier a marqué un but, appuyant Guy Chouinard, la grande vedette de l'équipe, qui en marqua cinq. Les Castors blanchirent l'équipe de Trois-Rivières par le pointage de 7 à 0. Le 11 février, l'équipe de Québec explosa à nouveau, 6-1 cette fois-là.

La finale pour les Castors dans leur catégorie survint vendredi le 14 février 1969. 15000 spectateurs dans le Colisée de Québec espéraient une ultime victoire pour leurs favoris. La joute était en plus télédiffusée à Radio-Canada. Malheureusement un seul but fut marqué et il le fut par les Young Nationals de Toronto. Les Castors échappèrent donc le titre de leur catégorie AA.

On connaît la carrière étincelante que Guy Chouinard connaîtra par la suite, chez les Remparts de Québec et ensuite dans la Ligue Nationale avec les Flames d'Atlanta puis de Calgary. Dix ans après ce tournoi pee-wee de 1969, Guy réalisera une saison aux "chiffres" magiques de 50 buts et de 107 points.

Quant à Jean Routhier, de NDG, il réussira à atteindre le niveau de junior majeur avec les Saguenéens de Chicoutimi, ce qui n'est pas qu'un mince exploit.

Michel.

samedi 19 janvier 2019

Décès du Père Marcel Plamondon

Il a été annoncé le décès de l'ancien prêtre-économe de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, le Père Marcel Plamondon. Il avait assuré l'intérim avant la nomination du nouveau curé, André Ferland, en 1990. Ce missionnaire Oblat de Marie Immaculée est décédé le 5 janvier 2019.

Outre les visites permises le vendredi, elles se poursuivront samedi le 19 janvier à partir de 12:30, à :

La Résidence Notre-Dame
460 1ère Rue
Richelieu, Qc, 
J3L 4B5
Les funérailles suivront à 14:00.

Pour une cérémonie plus locale, une messe commémorative aura lieu à l'église Saint-Sauveur de Québec, le samedi 26 janvier à 11:00. Les visites de sympathie seront permises à partir de 10:30.

Michel.