Paroisse Notre-Dame-de-Grâce

Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.




EXPOSITION PERMANENTE





Messages les plus récents

Pour lire les messages les plus récents, TOUJOURS VOIR APRÈS LA SECTION "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

Table des matières

Pour atteindre la table des matières, veuillez cliquer ICI puis voir après la section "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

Historique de NDG en résumé

Pour se rendre à l'historique succinct de NDG, veuillez cliquer ICI puis voir après la section "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

Précisions

Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.

Notes :

Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.

Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.

On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.

Michel Gignac

Horaire de l'Exposition

À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :

EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.

Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)

Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).

ENTRÉE GRATUITE

N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :

ÉLOGE DE L'ÉGLISE

Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)

mardi 29 décembre 2015

Le Jour de l'an 2000 avait été spécial, au Centre Édouard-Lavergne.

Le début du nouveau siècle, et même du nouveau millénaire, a été un moment particulier pour tout le monde. Ce passage de 1999 à l'an 2000 l'a été aussi pour les gens réunis au Centre communautaire Édouard-Lavergne à l'occasion de la Saint-Sylvestre du 31 décembre, lors de cette activité annuelle.



Le témoignage que j'ai obtenu concernant cet événement a fait mention d'une soirée dansante, au son d'un orchestre de musique populaire, de même que d'un repas servi peu après minuit. Des tables étaient disposées tout autour de la grande salle.

Pour le moment solennel tant attendu, un écran de télévision géant  était placé dans un coin de la salle. On y diffusait le spectacle de Céline Dion au Centre Molson à Montréal, ce qui allait constituer son dernier concert avant le début de deux années sabbatiques. Bryan Adams (photo) était l'un des invités à offrir une performance musicale. Lors du décompte, l'époux de Céline, René Angélil, fit une apparition sur la scène, donnant le coup d'envoi des souhaits de bonne année, qui s'échangèrent aussi entre les personnes présentes à Notre-Dame-de-Grâce.  La crainte du "bogue de l'an 2000" devait être moins grande en compagnie de nombreux festoyeurs ! Les autres années c'était, semble-t-il, l'orchestre qui se chargeait du décompte vers le premier janvier.

Cette tradition des soirées de la Saint-Sylvestre au Centre Édouard-Lavergne a permis aux participants, au long des années, de passer d'agréables moments et leur a laissé d'excellents souvenirs.

Qu'il puisse en être de même pour tous les ami-e-s de NDGquébec pour le prochain Jour de l'an, annonciateur d'une nouvelle année tout aussi plaisante !

Michel.

dimanche 20 décembre 2015

Les crèches de Noël

Les églises au Québec se faisaient, et certaines se font encore, un devoir d'exposer des crèches de Noël, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Dans le temps des Fêtes, la population pouvait faire la tournée des églises pour admirer ces crèches.

Voici des photos de crèches qui étaient érigées à Notre-Dame-de-Grâce :

La crèche extérieure nous était familière :


La voici en couleurs lors de la dernière année, soit celle de Noël 1996 :


Les crèches à l'intérieur de l'église NDG présentaient différentes configurations. Voici celle de 1993 :


Et enfin, la toute dernière, en 1996, à deux distances différentes :




Ceci amène NDGquebec à souhaiter à ses lectrices et à ses lecteurs un très joyeux Noël !

Michel
(Merci à Gilbert Savard pour ses précieuses photos.
Nous avons appris le décès de son frère, Fernand Savard, frère Oblat, à Richelieu le 30 septembre à l'âge de 89 ans et 11 mois.)

mercredi 9 décembre 2015

Il y aurait eu trois écoles sur la rue Durocher à un moment.


L'histoire de l'école de la rue Durocher (entre Franklin et Arago ouest) qu'on a appelé communément le Collège NDG (maintenant le Centre communautaire Édouard Lavergne) n'est pas aussi simple que je le croyais. Grâce aux Annuaires Marcotte, j'ai remonté jusque vers 1912 pour comprendre davantage l'évolution des institutions scolaires qui ont occupé les trois façades de ce coin de bloc d'habitation.(Les numéros de maisons seront ceux des adresses précédant 1950, quand il n'y avait ni ouest, ni est)

SUR LA RUE ARAGO :

L'annuaire de 1913-14 indique que le 320 Arago était l'emplacement de l'École Saint-Charles, loué pour quatre classes. L'année précédente, le site était vacant et un résident, Philippe Côté, habitait à cette adresse en 1911-12. Almanza Guilbault dirigeait cette école ; Léa Guay en était l'une des institutrices, puis Marie Bergeron est mentionnée dans l'annuaire de 1922-23.

L'annuaire de 1921-22 situait aussi une "École des Frères" au 318 Arago. L'année suivante, c'était une "École des Soeurs" qui occupait le 318 ! Mais le bottin de 1924-25 attribuait les 318 et 320 Arago à la "Commission scolaire". Ceux de 1930-31 et 1931-32 précisaient que l'École Notre-Dame-de-Grâce était en construction aux 312, 318 et 320 Arago. Le tout se cristalisait en 1932-33 en une École NDG au 314 Arago (aujourd'hui le 390 Arago ouest), maintenue par les Frères des Écoles Chrétiennes (F.É.C.) et dirigée par le frère Cléophas. La suite de l'histoire est bien connue.

SUR LA RUE FRANKLIN :

Les mêmes annuaires Marcotte permettent de suivre l'évolution du site sur la rue Franklin au coin de Durocher. C'est dans celui de 1919-1920 qu'une institution, l'École Saint-Alexandre, fait son apparition au 119 Franklin. (Cette adresse était inoccupée en 1918-19). Dans le bottin de 1921-22, l'institution occupe les 117 et 119 Franklin. Celui de 1924-25 précise que s'y trouvent aussi les Soeurs Oblates du Sacré-Coeur. Mais en 1926-27, elles sont remplacées par les Soeurs de l'Immaculée-Conception à ces adresses. Autre changement l'année suivante, quand l'institution est identifiée comme étant l'École des Frères des Écoles Chrétiennes (FÉC) de Notre-Dame-de-Grâce fondée par le frère Orbanius, se prolongeant au cours des années entre les 105 et 121 Franklin (plus tard, renumérotés le 395 Franklin). L'École NDG bénéficia d'une construction moderne (s'étendant jusqu'à la rue Arago) au début des années 30.

Dans les premières années de La Bonne Nouvelle, journal de la paroisse NDG qui fut fondée en 1924, on faisait mention de l'École Sainte-Marguerite-Marie comme étant celle de la rue Durocher. Il y a tout lieu de croire que c'était un surnom attribué à cette École Saint-Alexandre.

SUR LA RUE DUROCHER

L'historique se complique encore un peu plus quand on examine l'évolution des adresses sur la rue Durocher !  Dans l'annuaire Marcotte de 1919-20, aux numéros 197 et 203 Durocher, se trouve l'École Durocher, dont Aurore Laroche était la directrice. (L'année précédente, de simples résidents occupaient ces adresses.) Mais à partir de 1920-21, les numéros 197 et 205 Durocher sont ceux de l'École Saint-Alexandre (décrite ci-haut sur la rue Franklin) des Missionnaires Oblats. Le bottin de 1926-27 associe cette école aux Soeurs de Saint-François-d'Assise !  Bien sûr, l'année suivante, l'école devient identifiée comme étant l'École des Frères.

Plan de 1923 des propriétés entre les rues Franklin et Arago (horizontales) et Durocher (verticale) :


(sources: BAnQ)

TENTATIVE DE RÉSUMÉ :

Il semble donc qu'au tournant des années 10 aux années 20, trois écoles existaient en même temps à l'extrémité ouest du bloc en question, d'après les annuaires Marcotte :
- sur la rue Arago, l'École Saint-Charles (depuis 1912 environ) (voir le plan) ;
- sur la rue Durocher, l'École Durocher (pour une année seulement) ;
- sur la rue Franklin, l'École Saint-Alexandre, qui venait aussi d'ouvrir (voir le plan).

L'École Saint-Charles (rue Arago) subit des transformations pour finalement héberger la Commission scolaire, avant que l'édifice moderne soit construit au début des années 30.

L'École Durocher (rue Durocher) fut englobée dans l'École Saint-Alexandre.

L'École Saint-Alexandre (rue Franklin), qui était aussi appelée l'École Sainte-Marguerite-Marie, devint vers 1926 l'École de NDG des Frères des Écoles Chrétiennes qui provenaient de l'École Saint-Charles. La bâtisse moderne construite au début des années 30 s'étendit alors jusqu'à la rue Arago. Vers 1941, cette école devient le Collège Supérieur de NDG.

(Pour voir des photos des anciennes écoles, déjà publiées, cliquer ici.)

La plaque placée encore aujourd'hui au-dessus de la porte du 390 Arago ouest porte les dates 1916-1982. Un hypothèse possible parmi d'autres est que 1916 fut l'année où l'école de la rue Franklin aurait fait l'objet d'une bénédiction de la part d'un religieux de l'église de Saint-Sauveur ou du Diocèse. Espérons qu'un lecteur pourra nous éclairer !

(à venir : l'école de la rue DeMazenod, à la lumière des annuaires Marcotte)
Michel.


lundi 23 novembre 2015

Travaux jusqu'en 2017 au Centre communautaire ; peut-être pas de démolition du Centre Durocher.


La réunion du Conseil de quartier Saint-Sauveur du 18 novembre a fait quelques révélations supplémentaires concernant la réfection du Centre communautaire Édouard-Lavergne. Malgré l'absence de la conseillère municipale Chantal Gilbert,les membres du Conseil ont annoncé que les réparations devraient durer environ deux ans. En particulier, les travaux sur la grande salle à l'entrée, qui accueillera le CPE (centre de petite enfance) qui est actuellement logé par le Centre Durocher, seront sous la supervision du Ministère de la Famille du Québec.

Dans le voisinage de Notre-Dame-de-Grâce, bien que la Ville de Québec ait annoncé, pendant cette même semaine, la démolition inévitable du Centre Durocher, incluant sa tour, pour faire place à de l'habitation, les membres du Comité de Citoyen-ne-s (CCCQSS) qui étaient présent-e-s à la réunion ne renoncent pas à sauvegarder le Centre. Le président du Comité, Nicol Tremblay, s'est dit prêt à tout faire, allant jusqu'à demander des injonctions contre la Ville, pour empêcher la démolition du Centre et, idéalement, pour le transformer en une Maison de la culture au service du quartier. Le Comité de citoyen-ne-s avait à cet effet un projet prêt à être déposé dans la semaine qui commence. À une réunion des officiers du Comité, prévue pour le 19 novembre, une proposition devait être présentée et adoptée en vue de cette tentative de sauvetage.

Dossiers à suivre !

Michel.
(merci à Jean Cazes de Monsaintsauveur et au Soleil pour les photos)



vendredi 6 novembre 2015

Décès de Soeur Marie-Berthe Gagnon

La coopérative funéraire La Seigneurie a annoncé le décès de Marie-Berthe Gagnon (Soeur Monique-de-Jésus). Appartenant depuis plus de 70 ans à la communauté des Soeurs de Saint-François-d'Assise, elle a consacré plusieurs années de sa vie religieuse à sa paroisse natale Notre-Dame-de-Grâce, principalement dans le domaine musical à titre de directrice de chorales.

Les condoléances pourront être offertes le lundi 9 novembre 2015 de 9 h 30 à 13 h 30 à :

La Seigneurie Coopérative Funéraire
2450, avenue Saint-Clément, 
Québec arrondissement Beauport 
G1E 1E8 
(on précise : autoroute de la Capitale, 
sortie Bourg-Royal no 318)

Les funérailles suivront à 14 h. en :

L’église de Saint-Ignace de Loyola
3325, rue Loyola, 
Québec arrondissement Beauport 
G1E 2S1. 

L’inhumation se fera au cimetière Saint-Charles.

Les ancien-ne-s paroissien-ne-s de NDG consentirait sûrement à ce que des sympathies soient offertes à la famille et particulièrement à Martha Gagnon (Soeur Louise-de-Jésus), soeur de la défunte.

Michel.



lundi 26 octobre 2015

Le Centre Édouard-Lavergne connaîtra d'importants changements.

Lors du Conseil de quartier de Saint-Sauveur du 21 octobre, parmi les informations fournies, la conseillère municipale Chantal Gilbert a révélé que d'importantes modifications seraient apportées au Centre Édouard-Lavergne (anciennement le Collège Notre-Dame-de-Grâce).

D'abord le bâtiment ne sera pas vendu par la Ville de Québec et sa vocation communautaire sera préservée. La Corporation de loisirs en aura encore le contrôle habituel mais elle sera incitée à faire des offres de loisirs plutôt que de se limiter à faire surtout des locations de locaux. Elle a noté que plusieurs locaux du Centre sont sous-utilisés. Ceci occasionnera la disparition de la célèbre grande salle au niveau de la porte d'entrée de la rue Arago ouest. Les activités de réunions et de socialisation seront déplacées à la grande salle de l'étage de l'exposition des vitraux.

La grande salle à l'entrée logera plutôt un CPE (Centre de petite enfance) qui y sera déménagé. Le nombre d'enfants augmentera de 20 jusqu'à 60 places. Temporairement le CPE sera logé pour un an à la Pointe-aux-lièvres.

Il fut aussi brièvement question de la réfection du Boulevard Langelier. La conseillère a avoué que les travaux ont un mois et demi de retard.

Parmi les autres dossiers qui concernent des sujets ne se situant pas directement sur l'ancien territoire de la paroisse NDG, on peut citer, à titre informatif, la passerelle piétonnière au-dessus de la rivière Saint-Charles dont la construction accuse elle aussi un retard. L'inauguration officielle qui devait avoir lieu cet automne sera probablement remise au printemps prochain. Il fut annoncé qu'elle sera baptisée la "Passerelle des Trois Soeurs", en hommage à la présence amérindienne à proximité. Les trois soeurs désignent les trois principales cultures pratiquées traditionnellement par diverses ethnies amérindiennes d'Amérique du Nord : le maïs, l'haricot et la courge.

D'autre part le terrain vacant au coin de Franklin et De l'Aqueduc devient de plus en plus dangereux, par exemple une partie du trottoir s'affaissant à cause de la négligence du propriétaire délinquant. Quant au terrain vacant de l'ancienne église Saint-Joseph, le litige est toujours existant.

Concernant aussi la rue Aqueduc, un projet de construction, "Le 577" (Charest) de logements et de commerces a été présenté par l'architecte Claude Fugère, dans l'emplacement Aqueduc-Hermine-Boulevard Charest. De plus une "placette" sera aménagée au coin en face. La rue Aqueduc verra aussi une petite place publique ajoutée en 2017 aux alentours des rues Marie-de-l'Incarnation et Saint-Bernard, ceci dans le cadre de la réfection actuellement en cours. Quant au petit parc au coin des rues Victoria et Napoléon sera revitalisé.

Denis Bergeron de l'arrondissement La Cité-Limoilou accompagnait Chantal Gilbert.

J'espère que mon message ne comporte pas trop d'imprécisions, les informations ayant été livrées de vive voix.

Merci à Jean-Philippe Léveillé de MonSaintSauveur.com
Michel.


mardi 13 octobre 2015

La colonie des Amicales de NDG au Lac-Beauport


La colonie des Amicales de Notre-Dame-de-Grâce était utilisée par le Collège plusieurs fois durant l'année. En effet, dès le Flambeau de 1947-48, des photos montraient le camp du Lac Beauport de même que les élèves du primaire qui s'y rendaient.


Les jeunes membres du Sanctuaire et de la Chorale pouvaient décider de s'y rendre (entres autres destinations) en guise de récompense pour leur dévouement.




Une tradition qui existait déjà en 1947 était la "Fête des succès" pour les étudiants du secondaire. Habituellement, en juin on dévoilait les noms des élèves les plus méritants. Puis en septembre ou au début d'octobre, une fête leur était offerte à la colonie du Lac Beauport (photos de 1955, 1956 et 1957.






La colonie, aussi baptisée le "Camp de La Salle", pouvait de plus servir de lieu pour des cérémonies particulières, comme en 1957-58 pour une fête que les enseignants réservaient à leur directeur le Frère Louis (debout sur la photo).


Le Flambeau montrait souvent le personnel (religieux et laïques) en fête au camp de la "Reine de la montagne". Des étudiants du secondaire pouvaient se joindre à eux, comme en 1960-61.

    


D'autres lieux externes étaient des destinations pour des événements reliés au Collège NDG, mais ce sera pour un futur message !

Michel.













jeudi 1 octobre 2015

En 1999 "Développement de Mazenod" fut incorporé pour la sauvegarde de l'église NDG

Suite aux démarches amorcées dès la fermeture en 1997 de l'église Notre-Dame-de-Grâce, que nous avons exposées dans des messages précédents, des résultats intéressants furent obtenus en 1999.

En avril 1999, le ministère de la Culture et des Communications, l'évêché de Québec et la Ville de Québec signèrent une déclaration conjointe relative à la sauvegarde et à la mise en valeur des églises situées sur le territoire de la Ville de Québec. Cette déclaration comportait une classification des églises en fonction de trois catégories d'intérêt, à savoir valeur patrimoniale élevée, valeur patrimoniale significative et valeur communautaire. L'église Notre-Dame-de-Grâce se retrouvait parmi celles à qui les trois parties reconnaissaient une valeur patrimoniale élevée. Cette classification rendait le projet de conservation et de restauration de l'église admissible à une aide financière gouvernementale, à la condition que le ministère et le diocèse en conviennent. (Un document fut préparé par le Centre de développement économique et urbain, pour le Comité de concertation sur le patrimoine religieux de Québec.)

À l'initiative des Ateliers Entr'Actes (directeur général Pierre Dansereau), du SITE (Gilles Dorval), et de TCC (Traumatisme Cranio-Cérébral), une corporation sans but lucratif fut créée sous le nom de Développement de Mazenod inc. Ses lettres patentes lui furent octroyées le 12 mai 1999. Le conseil d'administration était composé de :
Robert Sabourin, président,
Yvon Poirier, vice-président (photo),
Marie-Hélène Cauchon, secrétaire,
Pierre Dansereau, trésorier,
Guy Lafontaine (démissionné), Simonne Dumont (photo) et Jacques Barbeau, administrateurs.

La première assemblée générale s'est tenue en juin 1999. Presque aussitôt, l'évêché de Québec confia la gérance de l'édifice et des terrains adjacents à la Corporation Développement de Mazenod inc. à compter du 1er juillet 1999.

Dans la nuit du 20 au 21 juin 1999, il y eut un effondrement du plafond sous le parvis de l'église. Raymond Boucher de Jacques Plante architectes demanda au Groupe LMB experts-conseils inc. d'évaluer l'ampleur des dégâts. Le rapport fut préparé par l'ingénieur Yvan Lévesque et approuvé par l'ingénieur Marc Morin (directeur de projet).

Le rapport de l'étude de faisabilité commandée plus tôt fut déposé en juillet 1999 par Jacques Plante et LMB à la Corporation Développement de Mazenod. Le rapport faisait état de l'urgence d'intervenir pour la sauvegarde de la bâtisse et présentait un plan de réhabilitation, à la fois global et détaillé. Le document fut distribué à l'ensemble des partenaires, dont les quatre organismes locataires, et aux principaux décideurs.

Le 8 décembre 1999, la Corporation tint une assemblée publique d'information et de consultation, à laquelle participèrent une cinquantaine de personnes, majoritairement des citoyens intéressés au projet, mais aussi plusieurs représentants des instances politiques et des sociocommunautaires du quartier. Les participants à cette assemblée manifestèrent clairement leur souhait de voir se réaliser le projet de réhabilitation de l'église et indiquèrent l'appui qu'ils pourraient y apporter.

À suivre : des activités de l'an 2000.

Michel.

mardi 15 septembre 2015

Une fois dépouillée, l'église NDG fut l'objet de projets de conversion.

Environ un an après la fermeture de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce et de son église, Dennys Bélanger du journal Le Carrefour rapportait le 5 juillet 1998 les propos du conseiller municipal du Progrès civique, Réjean Gignac :
"Ils ont fait ce que j'appelle une vente de feu avec les biens de l'église. Pourtant les responsables du diocèse m'avaient assuré qu'avant de procéder à la liquidation, il y aurait une annonce publique. Ils ont omis de le faire !" 
En effet tous ses objets de culte et son ameublement ecclésiastique (bancs, confessionnaux, chemin de croix, cloches, etc.) furent vendus à la faveur des autres lieux de culte du secteur ou des antiquaires, rapportant 27 000 $, soit le dixième de la valeur réelle des biens. 

On envisageait alors l'occupation du site par deux projets. D'une part, Sylvio Roy voulait aménager le bâtiment de façon à permettre à des organismes communautaires du milieu d'occuper les espaces libres tout en respectant l'architecture première qui prévaut à l'intérieur de l'édifice. De l'autre, Jacques Saint-Pierre, était actif dans le domaine des arts visuels.

La Ville, de son côté, étudiait aussi un projet pour regrouper des organismes communautaires à volet socioculturel, en coordination avec deux projets du même type : l'école Sacré-Coeur et le centre Édouard-Lavergne, précisait Monsieur Gignac.

Presque au même moment (juillet 1998), l'agent chargé de projet de Développement Mazenod, Richard Lavoie, déposait l'étude de faisabilité (image) d'un projet de réhabilitation de l'église NDG. 

À la fermeture en 1997, il avait été question d'une garderie et d'un centre de travail et d'apprentissage, auxquels étaient associés les noms de Pierre D'Anjou, Dany Langevin, Pierre-André Marquis, Daniel Pearl et Schohraya Spahis. Cette proposition enthousiasmait Jean Forcier, le secrétaire de district du conseiller municipal Jacques Fiset. 

1999 :

Une demande de classement de l'église en vertu de la Loi sur les biens culturels fut déposée en janvier 1999 à la Commission des biens culturels du Ministère de la culture et des communications. Dans un texte de Katia Macias-Valadez (photo), l'une des raisons évoquées pour cette demande était que :
"des entrepreneurs peu soucieux de la préservation de notre patrimoine collectif pourraient y voir une proposition alléchante pour la spéculation immobilière. D'autant plus que le quartier connaît depuis quelques années des phases de développement appréciables."
Au début de 1999 aussi, les Ateliers Entr'Actes et le SITE (dont il fut question dans un message précédent), obtinrent une subvention de la Ville de Québec pour faire réaliser une étude de faisabilité concernant la réhabilitation de l'église Notre-Dame-de-Grâce.

Michel.
(À suivre, pour les développements de ces démarches.)



mercredi 2 septembre 2015

Le Collège NDG a commencé à perdre des spécialités ou années en 1949.

Pendant l'année scolaire 1948-1949, le Collège Notre-Dame-de-Grâce avait "le plein" des années et des spécialités. Les années allaient de la 1ère à la 12ème et les spécialités de la 12ème étaient le scientifique et le commercial.

L'année 1949-1950 commença avec la perte du cours commercial de la douzième année, au profit du Collège Saint-Jean-Baptiste, où le Frère Cyrille dut lui aussi déménager. Voici une photo de la dernière classe de 12ème comportant un secteur commercial à NDG, en 1948-49 :


L'année 1950-51 connut une autre perte : le Collège qui comptait précédemment deux classes de 11ème année en perdit une, suite à un réajustement à la Commission scolaire de Québec.

Le Collège commença à offrir des options "générale" et "spéciale", en plus de la "scientifique", en 1952-53. Ce fut alors le cas de deux sections dans le même groupe de 11ème année.

En 1953-54, bizarrement le Collège n'offrit pas la première année du primaire. Mais l'année suivante, elle en comptait deux groupes !

L'année 1955-56 au Collège débuta avec une perte de deux années : les 8ème et 9ème. Voici les photos de dernières classes de ces deux niveaux du Frère Roméo et de Philippe Bédard, en 1954-55 :


En 1958-59, ce fut au tour de la 10ième année à disparaître. Voici les deux dernières classes de 10ème année des Frère Octave et Marc, en 1957-58 :


L'année 1959-60 fut marquée par le début de groupes constitués de deux années dans une. Ce fut le cas de celle de 2ème et 3ème années de la classe d'Aline Tremblay, dont voici une photo :


1960-61 fut le début de l'ajout de nouvelles dénominations : on utilisait les expressions "sciences-math." et "sciences-lettres". C'est ainsi qu'en 1961-62 le Collège NDG compta 5 groupes de 11ème année : une sciences-maths, deux sciences-lettres et deux générales !

À la dernière année scolaire dirigée par les Frères des écoles chrétiennes, soit 1963-64, l'école NDG commença à perdre des années du primaire. Cette année-là, la 1ème année disparut. Voici la photo de la dernière classe de première année d'Huguette Laperrière, en 1962-63 :


En 1969-70, en plus d'avoir perdu le niveau secondaire lors de l'arrivée des directeurs laïques quelques années auparavant, ce fut au tour de la 2ème année de disparaître. Il y eut alors une classe regroupant les 3ème et 4ème années et deux classes de 4ème.

Voilà terminé un survol des réaménagements des niveaux et nomenclatures qui survinrent au Collège de NDG.

Michel.

lundi 17 août 2015

Après la fermeture de l'église NDG, sa sauvegarde commençait à s'organiser.

Au moment où l'église Notre-Dame-de-Grâce accueillait, en juin 1997, le premier Colloque international sur l'avenir des biens d'église, l'annonce de la fermeture de l'église et de la paroisse venait de retentir. Ce colloque fut convoqué par le maire de Québec, Jean-Paul L'Allier. À cette occasion, l'Ordre des architectes de Québec publiait un numéro de la Revue d'architecture (ARQ) (image). Luc Noppen et Lucie K. Morisset (photo) y avaient rédigé entre autres un article intitulé "Monument en péril : l'église de Notre-Dame-de-Grâce". En voici quelques extraits :



"La décision est tombée, prévue mais néanmoins brutale: l'église de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce fermera ses portes le 30 juin prochain. Dans la foulée de plusieurs annonces de même nature, partout au Québec, et devant le fait que bien d'autres églises seront fermées avant que ne s'amorcent les célébrations de l'Année sainte à Rome, il ne s'agit au départ que d'une mauvaise nouvelle pour un petit nombre de paroissiens d'un des quartiers les plus démunis de Québec. Plusieurs se confortent cependant à l'idée que la restructuration des paroisses dans les villes-centres permettra, pour un certain temps du moins, de garder ouvertes quelques églises historiques situées dans des paroisses voisines, plus anciennes. Et puis, une fois fermée, l'église Notre-Dame-de-Grâce pourrait aisément être démolie pour permettre la construction de logements; des promoteurs sont d'ailleurs déjà à l'œuvre, dans ce secteur que favorise une aide municipale.
La disparition de l'église Notre-Dame-de-Grâce serait une perte considérable pour le Québec tout entier. Ce petit monument, né dans des circonstances difficiles, a aussi une histoire bien particulière. Mais surtout, ses concepteurs l'ont établi comme un manifeste architectural. L'objet se voulait nouveau et contestataire; il discourt sur l'état de l'architecture dans les années 1920 et incarne une volonté de changement. Dense d'un point de vue sémantique - chose déjà peu commune au Québec - le bâtiment est aussi exceptionnel ; il ravit tous ceux qui se livrent à l'exercice de sa découverte. 
(...) 
À l'heure actuelle, le bâtiment requiert des travaux de quelque 200000 $ ; l'entretien annuel représente une dépense de l'ordre de 30000 $. C'est peu pour un monument de cette qualité et de cette importance dans notre histoire de l'architecture. 
Le comité Édouard-Valmore Lavergne a été créé pour tenter de sauver le monument; il s'agit d'asseoir sa notoriété, de lui trouver une forme de reconnaissance qui assurerait une protection légale (municipale, provinciale ou fédérale) et enfin de préparer un plan stratégique en vue d'assurer sa conservation avec l'aide de nouveaux partenaires."


Dans le rapport "Le plan d'affaires de Développement de Mazenod" adopté en juin 2000, on trouvait l'historique du début de la mobilisation pour la sauvegarde de l'église NDG. On y apprenait qu'au cours de l'année 1998, les organismes locataires de l'église (les Ateliers Entr'Actes (image) et le Service d'Intégration au Travail l'Espoir ou SITE) créèrent, avec l'appui de citoyens du quartier et de différents partenaires, un comité voué à la réhabilitation de l'église. Ils entreprirent une série de démarches pour sensibiliser la population et les décideurs à la nécessité de réhabiliter la bâtisse et de lui donner une nouvelle vocation.


À suivre : les actions de 1999.
Michel.
(merci au photographe Paul Laliberté)

lundi 3 août 2015

Les cadets du collège NDG.

À compter du Flambeau de 1949-50, le Collège Notre-Dame-de-Grâce souligna les activités des cadets de son école secondaire.



Le 25 avril 1950, le caporal Comtois et le lieutenant Boucher passèrent en revue les cadets en uniformes, jugeant "brillante" la démonstration dont ils avaient été témoins. (photo du corps de tambours et clairons)




Autres exemples : le 4 mai 1955, les cadets des frères Octave et Raoul s'attirèrent des louanges des lieutenants-colonels Caron et Deshaies. André Racine gagna la médaille du meilleur cadet.

Cette année-là les officiers des cadets, qui formaient précisément le Corps no.2246 de la RCAC (Royal Canadian Air Cadet) ou CRAC (Cadets Royaux de l'Armée Canadienne), comprenaient :









André Racine (meilleur cadet), cadet-major (commandant)
Pierre Cardinal (second commandant)
Gilles Martel, Robert Dubuc, Claude Beaupré et André Boisvert (commandants de pelotons)
J.-M. Gaudreau (sergent-major)
Édouard Richard, Maurice Dumas, Claude Goulet et Jacques Simard (sergents)



Le 18 mars 1957, l'école NDG reçut deux trophées :
- le trophée Corbett du meilleur franc tireur, attribué à Claude Hardy (à gauche)
- le trophée de la Fondation de Lord Strathcona, mérité par Pierre Laterrière (à droite)
remis par le frère Louis.



Lors de la même cérémonie, le lieutenant-gouverneur Gaspard Fauteux décora un cadet de NDG :


L'année suivante, le corps de cadets NDG se mérita à nouveau, en mars, les honneurs du trophée Strathcona. 
Il faisait des démonstrations dans la cour du Collège. 





Le même mois de mars 1958, il y eut une conférence sur l'École de marine de Rimouski.







Les cadets défilaient dans les rues de la paroisse NDG (photo de 1956) et aussi à l'extérieur du quartier (photo de mai 1959).







Lors des dernières participations de la Garde Sainte-Jeanne-D'Arc (costumée en brun) aux différents défilés des fêtes à Québec, je me souviens qu'elle incorporait des cadets, qui se différenciaient par la couleur beige d'une partie de leur costume, un peu comme sur la photo ci-contre de 1955.





Lors du retrait des Frères des écoles chrétiennes vers 1964, les Cadets ne devinrent probablement plus qu'un souvenir.

Michel.