Paroisse Notre-Dame-de-Grâce

Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.




EXPOSITION PERMANENTE





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Table des matières

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Historique de NDG en résumé

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Précisions

Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.

Notes :

Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.

Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

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On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.

Michel Gignac

Horaire de l'Exposition

À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :

EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.

Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)

Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).

ENTRÉE GRATUITE

N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :

ÉLOGE DE L'ÉGLISE

Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)

lundi 21 juillet 2008

Bénédiction de la pierre angulaire.

Dimanche le 21 juin 1925, à 15:30, le cardinal Louis-Nazaire Bégin venait bénir la Pierre angulaire de la future église Notre-Dame de Grâce.

Sur l'estrade qui fut dressée sur le chantier de l'église deux jours auparavant pour la fête du Sacré Coeur, la Pierre fut déposée. Cette Pierre donnée par le marguillier Théodule Roberge sortait de ses ateliers.

Trois voitures attelées, la première de quatre chevaux, les deux autres de deux, allèrent chercher le Cardinal. Dans la voiture du cardinal se trouvaient le curé Lavergne, le secrétaire de l'évêché Monsieur Chouinard et le marguillier en charge, Alphonse Paquet (qui venait de remplacer Stanislas Gagnon). Dans les deux autres voitures avaient pris place les autres marguilliers : Marcel Rochette, Théodule Roberge, Alfred Larose, Wilfrid Charest, Alfred Pichette et Honoré Gignac nouvellement élu (voir la note). À eux s'étaient joints l'abbé Jean-Thomas Nadeau, l'architecte des plans d'église, et Albert Maheux, le président du comité paroissial.

Toutes les confréries et congrégations paroissiales se groupèrent sur la rue Franklin, entre Signaï et de Mazenod, pour aller elles aussi à la rencontre du Cardinal au Boulevard Langelier. La compagnie des zouaves du Sacré-Coeur et les cadets de Saint-Damase les accompagnèrent.

Le Cardinal vêtu de son manteau rouge arriva devant l'estrade au son des clairons et des tambours. Le curé lui adressa un bref compliment et lui présenta la paroisse. "La Pierre que vous allez bénir, Éminence, (...) sera placée au dessus de la grande porte centrale. (...) Le peuple n'est peut-être pas très riche mais (...) chaque semaine il donne pour cette nouvelle église une somme moyenne d'à peu près 400$."

Après le curé, Monsieur Paquet lut une adresse au cardinal. Le sermon de circonstance fut prononcé par l'abbé A. Pépin, professeur au séminaire de Sherbrooke. Il expliqua le symbolisme de la Pierre : "l'image de Jésus, qui est la base, le roc sur lequel l'Église est édifiée ; au cours des siècles, toutes les fureurs n'ont pas réussi à la détruire."

Le cardinal Bégin dit ensuite quelques mots. Dans sa longue carrière, il avait vu plus de 80 nouvelles paroisses prendre leur place à côté des anciennes et plus de 200 nouvelles églises ont surgi du sol. Il procéda ensuite à la bénédiction de la Pierre angulaire, assisté du curé et de l'abbé Nadeau. À ce moment, la foule chantait des cantiques au Sacré Coeur. (Au premier plan sur la photo, de gauche à droite, le curé Lavergne, le cardinal Bégin et les abbés Chouinard, Nadeau et Lockwell.)

Après la cérémonie du cardinal, la foule fut admise à monter sur l'estrade pour frapper la pierre, déposer une obole et baiser l'anneau du cardinal. Des insignes-souvenirs de cette fête furent vendus. Ce fut tout un "Magical Mystery Tour" !

Note : Je pense comprendre maintenant pourquoi, dans le cahier du 25e anniversaire de NDG, une photo de mon grand-père Honoré Gignac devenu vieillard avait été utilisée. Il avait été élu à une occasion spéciale pour combler le départ du marguillier Stanislas Gagnon et il n'avait probablement pas été photographié comme lors d'une séance élective régulière. Je joins donc une photo d'Honoré Gignac datant approximativement de l'époque où il fut marguillier. (Merci à Liliane Gignac.)

Michel.