Paroisse Notre-Dame-de-Grâce

Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.




EXPOSITION PERMANENTE





Messages les plus récents

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Table des matières

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Historique de NDG en résumé

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Précisions

Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.

Notes :

Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.

Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.

On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.

Michel Gignac

Horaire de l'Exposition

À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :

EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.

Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)

Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).

ENTRÉE GRATUITE

N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :

ÉLOGE DE L'ÉGLISE

Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)

samedi 31 décembre 2011

Le temps des Fêtes 1966-1967

Le temps des Fêtes 1966-1967 a été assez spécial à Notre-Dame-de-Grâce. À l'automne, des travaux avaient été effectuées afin de moderniser l'église. En remplacement, pendant plusieurs semaines, il avait fallu assister aux cérémonies dans la chapelle du Couvent NDG, dont l'entrée était sur la rue Signaï (photo). On retrouvait un peu la même situation que la paroisse avait connue au début entre 1924 et 1926, la chapelle de cette école ayant été utilisée avant l'ouverture de l'église.
Aux messes de Noël 1966, ce fut l'ouverture officielle de l'église rénovée. L'intérieur de cette dernière m'a paru plus clair, grâce à davantage de surfaces blanches. Et je me souviens qu'au Jour de l'an 1967 à la grand-messe, les deux nouveaux marguilliers, Rosaire Giguère et mon oncle Jean-Marie Gignac, prononçaient les serments de leurs fonctions ; ils avaient été élus quelques semaines plus tôt, dans la salle du Couvent. Ils pouvaient maintenant effectuer leur première quête à la sortie de l'église.












Quelques souvenirs donc d'il y a 45 ans pour me donner l'occasion de vous souhaiter une bonne et belle année 2012 !

Michel.

samedi 24 décembre 2011

Un avant-goût de la messe de minuit de 1974.

L'occasion ne peut être meilleure de donner un avant-goût de la messe de minuit de 1974. Pierre Robert nous avait informés qu'il possédait un enregistrement de cette cérémonie. À l'occasion de Noël, en voici un premier extrait audio, qui est le cantique "Un Enfant nous est né" par la Chorale paroissiale de NDG.

http://www.4shared.com/mp3/9UrX0O89/Chorale_paroissiale_NDG_-_03_U.html

Le soliste est Marcel Robert, le père de Pierre. À la prochaine occasion, je donnerai quelques détails sur les circonstances entourant cette enregistrement.

Il faut réaliser que cette célébration était la messe de Noël du 50e anniversaire de la paroisse, événement qui avait été fêté deux mois auparavant, puisque Notre-Dame-de-Grâce a été fondé en 1924.

Un gros merci à Pierre pour ce partage et, à nouveau, joyeux Noël !

Michel.

dimanche 18 décembre 2011

Messe de Noël 1931, avec entre autres Omer Létourneau

Il y a quelques semaines, nous avons souligné la participation du chantre Émile Larochelle aux cérémonies de NDG. Il était le beau-frère du compositeur et organiste Omer Létourneau ; ce dernier fut en évidence lors de la messe de minuit de 1931 à NDG. Après avoir détaillé le programme de chant des messes de Noël, nous fournirons quelques données biographiques concernant Omer Létourneau.


PROGRAMME DE CHANTS :

MESSE DE MINUIT

Directeur de la Chorale : J.-Moïse Fradet
Directeur de la Maîtrise : Frère Anselme

- Minuit Chrétiens, par Gabriel Plante et un chœur à 4 voix
- Messe d'Omer Létourneau, incluant le Graduel (faux-bourdon) et l'Offertoire avec accompagnement de violon par J. Chartier
- Adeste Fideles (à 4 voix) avec solo par Charles-Henri Cantin
- Agnus Dei (à 3 voix) de Simon? de Poix, avec solo par A. Hamel
- Puer Natus, avec solo par Gérard Lachance
- Jésus Enfant (à 4 voix)


MESSE DE L'AURORE

- Cantiques de Gustave? Gagnon (à 4 voix) par la Chorale et la Maîtrise, incluant :
- Ça Bergers, avec solo par Gérard Pelletier
- Jésus de Nazareth, avec solo par Émilien Dion
- Il est né le divin enfant, avec solo par Lucien Fortier et Charles-Henri Cantin
- Les anges dans nos campagnes, avec solo par Jos. Lajeunesse
- Dans cette étable, avec solo par Pierre Cardinal
- Dans le silence de la nuit, avec solo par Lucien Fortier
- Cher Enfant qui viens de naître, avec solo par Roméo L'Heureux
- Nouvelle Agréable, avec solo par Wilfrid Drouin

À l'orgue, Bernadette Lavergne
Accompagnement de violon et de violoncelles


MESSE DU JOUR

Même programme qu'à minuit.


À VÊPRES

- Vêpres de Noël
- Magnificat (faux-bourdon)
- Alma (à 4 voix) par la Chorale et la Maîtrise


Au SALUT

- O Salutaris (à 3 voix)
- Ave Maria, avec solo par J.-Moïse Fradet
- Adeste fideles (à 4 voix)
- Puer Natus
- Tantum ergo (à 2 voix)
- Jésus Enfant.


Quelques notes au sujet d'OMER LÉTOURNEAU (1891-1983) :

En 1907, Omer Létourneau (photo) devint organiste à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes. En 1913, il se fixa à Paris et travailla l'orgue avec Louis Vierne. Il revint à Québec en 1914, devenant l'année suivante organiste à Saint-Sauveur. Il collabora aux récitals d'Arthur LeBlanc, Paul Dufault, Théodore Botrel et surtout du violoniste Edwin Bélanger qui devint son gendre et avec qui il présenta en 1935 une série de quelque 125 sonates à la station radiophonique CHRC. Il fit de l'enseignement à domicile, à l'Université Laval (1925-34), etc. En 1934, il fit l'acquisition de la Maison de musique Gauvin & Courchesne dont il avait été l'un des fondateurs ; devenue la Procure générale de musique, cette maison a été la principale boutique de musique de l'époque, celle où s'approvisionnaient toutes les institutions et les musiciens professionnels de Québec. La pianiste Clotilde Coulombe, soeur de son épouse, fut la première titulaire du Prix d'Europe.

(source : Juliette Bourassa-Trépanier, dans "L'Encyclopédie de la musique au Canada", à la suggestion de Simonne Dumont)

Parmi les nombreuses compositions d'Omer Létourneau, outre ses Messes, on trouve "Le vieux moulin", qui figure dans le recueil de "La Bonne Chanson". La pianiste Janine Lachance fut l'une de ses élèves.

On peut entendre un enregistrement de la composition de Noël d'Omer Létourneau, "Noël joyeux Noël" interprétée par Paul Trépanier (accompagné par Janine Lachance) en cliquant ici.

Michel

N.B. D'autres documents reliés à Noël sont prévus pour bientôt, mais je profite du présent message pour souhaiter à tous nos collaborateurs et lecteurs un très JOYEUX NOËL !

dimanche 11 décembre 2011

En vidéo, la Chorale de NDG à Noël 1994

Plusieurs documents concernant la fête de Noël ont été obtenus dernièrement. Alors aussi bien commencer maintenant à en partager avec NDGquébec !

Un document vidéo montre la Chorale paroissiale de NDG chantant des cantiques et des parties de la messe de Noël de 22h00 du 24 décembre 1994. Il s'agissait donc d'une messe de Noël du 70e anniversaire de la paroisse.

Les pièces chantées avaient les titres approximatifs :

Aujourd'hui un Sauveur nous est né
Adeste fideles
Sanctus
Il est vivant, c'est Noël
Agneau de Dieu
Jésus enfant
Il est né cet enfant divin

La directrice de la chorale était Soeur Marie-Berthe Gagnon (photo).

Les membres de la chorale étaient :

Soeur Hermance Lord
Claire St-Hilaire-Valis
Marcel Dussault
Jeannine Dionne
Yvette Parent
Michel Parent
André Goulet
Gérald Ménard

Paul-Henri Plante était à l'orgue.

Production : Normand Blondeau
Co-production : Doris Girard
Technique : Guy Jimy Valis
Sonorisation Normand
Merci à Simonne Dumont

On peut en visionner un extrait : "Adeste fideles" avec Marcel Dussault comme soliste, en cliquant sur le lien suivant :

http://www.4shared.com/video/9Fo7isit/Chorale_de_NDG_-_Adeste_fidele.html

D'autres cantiques pourront être ajoutés au site dans les prochaines semaines ou années, entre autres si vous avez des demandes spéciales pour l'un ou l'autre de ces chants.

À l'occasion du temps de Noël, Jean-Paul Castonguay offre ses souhaits de joyeuses Fêtes aux lecteurs de NDGquébec. Au nom de ces derniers, je lui souhaite à lui aussi un joyeux Noël et une bonne année, débordante de santé !

Michel.

dimanche 4 décembre 2011

Nouvelles photos d'enseignants du Collège de NDG

Grâce aux nouveaux Flambeaux du Collège NDG obtenus cette année, les noms et/ou les photos de quelques autres enseignants pourront être ajoutés aux messages déjà publiés.

1947-1949, période où le Frère Herman fut directeur (consulter le message ici) :

Frère Barthélémy (Roger Lemay) (1937-38 et 1948-50) école supérieure
Frère Bernard (1947-49)
Frère Cyrille (Jules Paquin) (1948-49) école supérieure (correction de l'orthographe de son nom)
Frère Gervais (1947-49) école supérieure
Frère Hermas (1948-49) sciences
Frère Raymond (1948-50) école supérieure

1949-1954, période où le Frère Maurèle fut directeur (consulter le message ici) :

Clément Paré (1949-51) dessin
Frère Alexis (Robert Bérubé) (1944-50) préfet du cours supérieur
Frère Anselme (Léonidas Boulet) (1926-33 et 1946-52) préfet du cours primaire et inspecteur
Frère Barthélémy (Roger Lemay) (1937-38 et 1948-50) école supérieure
Frère Flavien (1950-51)
Frère Guy (1950-51)
Frère Liguori (Paul Duchesne)(1949-52) sciences
Frère Louis (Louis-Jacques Bellemare) (1940-59) français
Frère Patrice (1950-57)
Frère Raymond (1948-50) école supérieure
Frère Roméo (1949-55) école supérieure
R. Gauvin (1950-51)
Roland Roy (1949-55)











Frère Flavien
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Frère Hermas




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Michel.
(Merci à nouveau à Louis-Marie Côté, archiviste des Frères des Écoles Chrétiennes.)

dimanche 27 novembre 2011

La Saint-Jean de 1931 dans la controverse.

À ce temps-ci de l'année, l'esprit n'est pas tellement à la fête de la Saint-Jean mais il faut souligner le caractère un peu spécial qu'a revêtu cette fête en 1931, avant de quitter cette année.

La Bonne Nouvelle du 20 juin fut un numéro spécial, commandité par plusieurs commerces, indiquant le programme des activités, mais aussi où le curé Lavergne exprima en détails sa réserve envers la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB).

Albert Maheux, le président de la section NDG de la SSJB, y adressait une invitation à participer aux diverses célébrations (voir l'image). Le programme était le suivant :

Dimanche soir le 21 juin, grande assemblée patriotique à la grotte de N.-D.-de-Lourdes, après les vêpres.

Lundi et mardi soir, sermon, salut, confession.

Mardi, à 23 h. heure sainte, à minuit communion.

Mercredi le 24 juin, messe solennelle. Le Père Lelièvre, le directeur des retraites fermées à Jésus-Ouvrier, était du nombre des orateurs.

Un hommage fut rendu aux deux gagnants du concours d'histoire du Canada tenu dans la paroisse, Madeleine Pouliot (100%)(voir la photo) chez les femmes, et Raymond Sylvain (fils du paroissien du même nom) chez les hommes. La section locale de la Saint-Jean-Baptiste, par tradition annuelle, leur remit des médailles.

La Saint-Jean survenait dans un contexte particulier, puisque le Cardinal Raymond-Marie Rouleau était décédé plus tôt dans le mois. Ce n'est qu'en décembre 1931 que le nouvel évêque de Québec, Mgr J.-M.-Rodrigue Villeneuve, fut désigné.

Un autre cachet spécial, lui aussi plutôt triste, était donné par la situation de la langue française au Canada. De manière générale, dans toutes les provinces et sous tous les régimes, les minorités francophones étaient persécutées. Même au Québec, près des frontières de l'Ontario, des Québécois se faisaient angliciser. Mais le curé Lavergne était déçu de constater que la SSJB n'exigeait pas d'enquête à ce sujet, convaincu que la raison de cette mollesse était la tutelle exercée par le gouvernement sur la Société.

Plus récemment, c'est en Saskatchewan que la répression était la plus forte. Le gouvernement du premier ministre conservateur James T. Anderson avait mis en vigueur des lois contre la langue française, en retirant aux Francophones le droit à des écoles séparées. La SSJB avait, après hésitation, fini par accepter de tenir une souscription pour venir en aide aux persécutés de la Saskatchewan. Le curé Lavergne avait insisté pour que tous ses paroissiens deviennent membres et financent la section NDG de la SSJB, qui parvint à présenter au Comité général un chèque de 100$.

Les quotidiens "Le Soleil" et "L'Événement" avaient encore rapporté faussement des propos du curé Lavergne supposément hostiles à la SSJB et aux Chevaliers de Colomb. En réalité, le curé avait annoncé que, tout en restant membre de la Société et aumônier de la Section N.-D.-de-Grâce, il cesserait de se présenter aux réunions du Conseil général, ce en quoi il ne faisait qu'imiter la conduite des autres curés de Québec. Il avait auparavant proposé :

- qu'aucun fonctionnaire, soit de l'Hôtel de ville, soit du gouvernement provincial, soit du gouvernement fédéral, député ou autre, ne puisse avoir une charge dans la Société ni dans les sections, et

- qu'aucun membre d'une société de nationalité étrangère comme les Chevaliers de Colomb ou les Clubs neutres tels que les Rotary, les Kiwanis ou autres ne puisse devenir officiers de la Société Saint-Jean-Baptiste.

Concernant cette société des "Knights of Colombus", membre de la SSJB, il l'avait félicité d'avoir organisé à Québec de belles souscriptions à l'Université Laval, à l'Hôpital Laval et à L'Hôpital du Saint-Sacrement mais il déplorait que ces activités aillent à son crédit et non pas à celui de la SSJB.

Quant aux fonctionnaires, il leur reprochait d'intervenir en assemblée en faveur de démarches "polies" auprès des gouvernements, démarches qui se répètent sans efficacité depuis 1925, concluant ainsi à un parti pris inspiré par la crainte d'embarrasser ces gouvernements.

En résumé, le curé affirmait que "notre Société Saint-Jean-Baptiste n'est plus la société nationale. En d'autres termes: elle ne représente plus les aspirations et les ambitions" des Francophones et des Québécois. Il exprima le souhait qu'elle se remette en marche vers son idéal. "Quant à la Section Notre-Dame-de-Grâce et à la présence de ses officiers dans votre Conseil, en ma qualité d'aumônier, je réserve ma décision: la question est à l'étude."

Peut-être à suivre en 1932 !
Michel.

samedi 19 novembre 2011

Émile Larochelle a chanté à l'église de NDG

Lors du premier vendredi du mois de décembre 1931 (4 décembre), le ténor Émile Larochelle (1891-1958) avait été invité à chanter lors de l'Heure Sainte. La Bonne Nouvelle rapporte qu'une foule de 700 à 800 hommes et jeunes gens, sans compter les dames et demoiselles, remplissaient l'église. Plusieurs confesseurs entendirent les confessions pendant une grande partie de la soirée. Après le chapelet et le Chemin de Croix, une petite instruction fut donnée par l'abbé Guillaume Miville-Deschênes, suivie de la procession et de la communion générale. C'est pendant cette dernière qu'Émile Larochelle chanta le cantique "Jésus est là". Un rapport du président et du secrétaire Albert Maheux et Fortunat Côté, tous deux organisateurs de cette pratique, en montra le succès.

Commencée par une dizaine d'hommes, cette Heure Sainte en a attiré une foule d'autres. Pendant l'année qui se terminait, on avait enregistré 15600 présences. Depuis le début de la paroisse, il y avait eu près de 39000 présences.

Et pendant toute la journée de ce premier vendredi du mois, les enfants de l'école et du couvent vinrent faire la garde par groupes. À la sortie des classes, tous se rendirent pour une courte demi-heure d'adoration pendant laquelle une petite instruction leur fut donnée. La journée se termina par une demi-heure d'adoration prêchée.

L'Encyclopédie de la musique au Canada indique qu'Émile Larochelle inaugura, avant 1925, des cours de solfège gratuits dans Saint-Malo et dans Saint-Sauveur. Professeur à l'Université Laval, il a formé des maîtres de chapelle et enseigné à Pierre Boutet, Violette Delisle, Raoul Jobin, Léopold Simoneau, Richard Verreau et d'autres. Il a enregistré quatre disques 78 tours sur l'étiquette Victor.

(Sur la photo, Émile Larochelle est en compagnie de sa fille, Françoise Larochelle-Roy, animatrice bien connue à la radio de CHRC. Jacques Larochelle, chanteur et animateur entre autres de l'émission "Tout le monde en place" à la station de télévision CFCM et fils d'Émile, complétait le Trio Larochelle.)

Michel.

samedi 12 novembre 2011

Un nouveau vicaire et de nouveaux membres de comités en 1931

Nous avons rencontré le nom de famille, Létourneau, d'un nouveau vicaire lors de certaines cérémonies en 1931. Dans la dernière Bonne Nouvelle de 1931, une chronique était signée par "Gabriel, vicaire". Comme ce n'était le prénom d'aucun des autres vicaires, peut-on en déduire qu'il s'agissait de l'abbé Gabriel Létourneau ? Je vais en faire la supposition et j'ajoute son nom dans la liste des vicaires, malheureusement sans photo.

Cette édition de la Bonne Nouvelle énumérait aussi les membres les plus dévoués de plusieurs comités paroissiaux. D'abord le Comité paroissial comprenait :

Georges Parent.
J.-Baptiste Laprise (2e photo),
Alphonse Pouliot (3e photo),
J.-Raoul Matte,
Lucien Rodrigue,
Alfred Frigault,
Joseph Lapointe,
Ernest Robert,
Jos. Bilodeau,
Elzéar Dion.
Edmond Deslongchamps,
J.-B. Duchesneau,
Alexandre Langlais,
Armand Béland,
J.-Lauréat Voyer.
Gérard? Drolet,
Joseph? Kirouac,
Henri Boutet,
Joseph Langlais,
Gabriel Plante,
M. Lebel,
Rosaire Drolet,
R. Boutet,
Georges Miller,
Eugène? Blais,
L. Villeneuve.

L'Orchestre paroissial était composé de :

M. et Mme Chartier, de Saint-Malo
Messieurs C. Bilocq, de Saint-Roch
L. Lapointe, de Saint-Malo
J. Jean, de Saint-Joseph
C. Colas,
Alcide D'Auteuil,
A. Parent,
A. Devarennes, de Saint-Jean-Baptiste,
J. Boulanger, de Saint-Joseph
R. Dompierre, de Saint-Roch
E. Fouillet, de Limoilou
Wilfrid Plante,
Adrien Plante.

Les nouvelles congréganistes des Enfants de Marie, consacrées lors d'une messe où l'instruction fut donnée par l'abbé Cyrille Gagnon, professeur et directeur spirituel du Grand Séminaire, étaient au nombre de neuf :

Mlles Thérèse Charest,
Bertha Royer,
Rachel Bouchard,
Rose-Alma Barbeau,
Marie-Paule Bédard,
Noëlla Fournier,
Yvonne Rousseau,
Jeannette Alain et
Marie Drolet

Quelques-uns des nombreux chômeurs se sont rendus utiles en effectuant bénévolement le nettoyage de l'église :

Jos. Lefebvre,
A. Lord,
M. Plante,
J. Claveau,
M. Maranda,
M. Guimond.


Enfin lors d'une cérémonie, où le sermon fut prononcé par l'ancien vicaire Eudore Bourbeau, 25 nouveaux enfants de choeur, supervisés par le Frère Joseph (dont la mère venait de décéder), furent admis à la Confrérie :

Roger Pageau,
Albéric Langlois,
Paul-Henri Gauthier,
Fernand Gauthier,
Maurice Lafrance,
René Gagnon,
Charles-Henri Lemelin,
Oscar Lacasse,
Paul-Émile Leclerc,
Henri-Georges Leclerc,
Joseph Gamache, :
Maurice Fortin,
Paul-Henri Dinel,
Georges Gingras,
Roland Cloutier,
Paul-Émile Tremblay,
Napoléon Gamache,
Eugène Gagné,
Paul-Émile Plante,
Camille Miller,
Claude Champagne,
Ernest Langlais,
Lucien Côté,
Henri Cardinal,
Robert Émond.

Michel.

dimanche 6 novembre 2011

Noms et photos de tous les chanteurs de la petite Maîtrise en 1931

La petite Maîtrise de NDG, qu'on surnommait "Les Petits Chanteurs en toge de Notre-Dame-de-Grâce", dirigée par le Frère Anselme, comportait les membres suivants :

1 Charles-Henri Cantin;
2 Gérard Lachance;
3 Lucien Fortier;
4 Roger Cantin;
5 Marcel Sylvain;
6 Victor Bilodeau;
7 Alexandre Lapointe;
8 Ludovic Dumont;
9 Charles-Eugène Moisan;
10 Gérard Pelletier;
11 Paul-Émile Fournier;
12 Lucien Beaulieu;
13 Marcel Pelletier;
14 Paul-Émile Dallaire;
15 Laval Drolet;
16 Marcel Marois;
17 Maurice Royer;
18 Roger Jobin;
19 Roger Bilodeau;
20 Jean-Baptiste Fradet;
21 Alexandre Fradet;
22 Roméo Lemay;
23 Gaétan Lelièvre;
24 Gabriel Lacroix;
25 Paul-Émile Langlois;
26 Marcel Royer;
27 Edmour Crépault;
28 Lucien Fradet;
29 Roger Houde;
30 Herménégilde Lapierre;
31 René Plante;
32 Benoît Marcoux;
33 Fernando Alain;
34 Donat Fournier;
35 Albert Morency;
36 Roland Bilodeau;
37 Fernand Côté;
38 Paul-Émile Dion;
39 Marcel Gariépy
40 René Cantin;
41 Roger Miller;
42 Adrien Rousseau;
43 Raymond Pouliot;
44 Paul-Henri Gingras;
45 Edmond Rousseau;
46 Paul-Henri Matte;
47 Conrad Bergeron;
48 Maurice Matte;
49 Marcel Leclerc;
50 Paul-Henri Papillon;
51 Roland Beaulieu;
52 Paul-Émile Gamache;
53 René Fortier;
54 Maurice Morency.

Rappel : On peut écouter sur disques, en 1931, quelques solistes de la Maîtrise, Lucien Fortier, Charles-Henri Cantin et Fernand Plante (qui est absent de la liste ci-dessus), en se référant au message suivant :

http://ndgquebec.blogspot.com/2011/07/les-solistes-de-la-maitrise-de-ndg-sur.html

Michel.

samedi 29 octobre 2011

Fête des malades d'octobre 1931

Encore une Messe des malades, la seconde de 1931. Habituellement la première était le 31 mai, en la fête de Notre Dame de Grâce; la deuxième était au commencement du mois d'octobre, autant que possible pour la fête de Notre Dame du Rosaire. En 1931, cette fête tomba le 7 octobre, qui était un mercredi. La Messes des malades fut bien documentée dans la Bonne Nouvelle.

Grâce à la bienveillance des maisons Moisan, Lépine, Jalbert et Perreault, des ambulances étaient mises au service des malades pour aller les chercher et les ramener chez eux le plus rapidement possible, en sorte qu'ils n'aient pas à souffrir du transport. Des lits tout blancs étaient placés dans l'église, sur lesquels on déposait les malades dès leur arrivée. Un siège placé tout près permettait à une personne de se tenir près de chaque malade. Un médecin veillait à secourir tout malade qui pourrait éprouver quelque malaise (au mois de mai c'était le Docteur Eugène Jobin). C'était l'organisation mise sur pied pour permettre aux malades impotents, obligés de rester au lit, de bénéficier de cette messe.
250 malades occupèrent la nef centrale, sous la surveillance des gardes de l'hôpital du Saint-Sacrement. En plus des lits, des chaises longues avaient été mises à leur disposition. Le spectacle qui s'offrit au millier de personnes qui y prirent part fut des plus touchant. L'abbé Paul Bouillé, vicaire, reçut les malades et les infirmes et le service d'ordre fut bien maintenu par les membres du comité paroissial.

Mgr Adjutor Faucher, curé de la paroisse Jacques-Cartier, officia à la messe et le Père Journeault prononça l'allocution de circonstance. À la communion, les vicaires de Notre-Dame-de-Grâce allèrent d'un malade à l'autre, tandis que le curé Lavergne donnait la communion à l'assistance.

La messe fut suivie de la bénédiction liturgique des malades et des infirmes par Mgr Faucher, qui exposa ensuite le Saint Sacrement. L'abbé Bouillé bénit les malades en leur plaçant l'ostensoir sur le front.

Cette cérémonie fut suivie du salut du Saint Sacrement auquel officiait Mgr Faucher, assisté des abbés Côté et Montminy, du Collège de Lévis, comme diacre et sous-diacre. Durant le salut, toute la foule fit des invocations qu'elle entrecoupait de cantiques chantés en union avec la petite Maîtrise dont le Frère Anselme était le directeur. Pendant la messe la maîtrise a chanté "Souvenez-vous", soliste : Lucien Fortier; "Je mets ma confiance", solistes : Charles-Henri Cantin et Lucien Fortier; "Qu'ils sont aimés, Grand Dieu, tes Tabernacles", soliste : Charles-Henri Cantin.

Durant la bénédiction du Sacrement, la chorale a aussi chanté: "Notre Dame des Anges", "Ave Maria", "Cœur Sacré de Jésus", "Ave Maris Stella" et "J'irai la voir un jour". Moïse Fradet, maître-chantre de Notre-Dame-de-Grâce, a chanté "Le Ciel a visité la terre" à la communion.
Au chœur, on remarquait Mgr Adjutor Faucher; le chanoine Garnier; le curé Édouard-V. Lavergne; les abbés Paul Bouillé et Lactance Blais, vicaires, et les abbés Côté et Montminy du Collège de Lévis. Les garde-malade de l'hôpital du Saint-Sacrement qui assistaient les malades et infirmes étaient Mlles Gabrielle Hamel, Jeanne Poirier, Juliette Villeneuve, Berthe Fraser, Luce Thibeault, Athala Coulombe, Régina Robichaud et Lucille Girard. Le docteur Joachim Jobin était en charge de ce groupe de gardes, assisté de Fernand Gervais. Le sergent Valère Doyon, assisté des constables Samuel Déry, Albert Shields et W. Charland, maintint un service d'ordre parfait aux abords de l'église paroissiale.

Michel.

dimanche 23 octobre 2011

Personnel enseignant du Collège, 1941-1947

À cause de la grande quantité d'informations nouvelles trouvées dans les Flambeaux, il faut reprendre au complet la liste des enseignants du Collège de NDG pour la période 1941-1947. C'est celle où le Frère Arnould était directeur. Après la liste se trouvent des photos de ceux pour qui elles sont disponibles.

1941-1947

Frère Arnould (Euchariste-Alphonse Raîche), directeur 1941-47
Frère Godefroy, sous-directeur 1941-42
Frère Herman (Joseph Lamy), sous-directeur 1942-47 et titulaire de l'École supérieure 1941-50
Frère Magloire-André, inspecteur 1943-44
Frère Robert-Edmond (Alexandre Gingras), inspecteur 1943-44
Frère Casimir (Grégoire Arsenault), inspecteur 1944-45
Frère Anselme(Mémoire) (Léonidas Boulet), inspecteur et préfet 1945-52 et titulaire de l'École supérieure 1931-44
Frère Alexis (Robert Bérubé), préfet 1944-50
Frère Marie-Philibert, conseiller des vocations 1946-60

Frère Antoine, sciences 1941-43
L.-P. Goulet, spécialiste 1941-42
L. Frenette, spécialiste 1941-42
Frère Léon (Robert Labarre), titulaire de l'École supérieure 1941-44
Frère Marc, titulaire de l'École supérieure 1941-47
Frère Louis (Louis-Jacques Bellemare) titulaire de l'École supérieure 1940-59
Frère Théodore, titulaire de l'École supérieure 1941-42
Charles Tousignant, titulaire de l'École supérieure, entre autres 1936-54
Éloi Tremblay 1941-42
Frère Constant, 1941-42
Arthur Godbout, entre autres 1931-54
Alfred Bourque, 1941-52
Louis-Marie Lavoie, 1941-53 (futur président du Syndicats des instituteurs et institutrices de la Commission des écoles catholiques de Québec)
Maxime Bergeron, 1941-47
Gustave DeBlois, 1941-54
Frère Émile, 1941-49
Wilfrid Duval, anglais 1941-58
Frère Bernardin (Georges-Édouard Dion), 1942-45
Frère Léo, sciences 1943-47
Roland Demers, anglais, entre autres 1943-44, 1951-53 et 1958-60
Frère Elphège, titulaire de l'École supérieure 1943-46
Frère Oscar, titulaire de l'École supérieure 1943-45
Frère Guy (Irénée Rousseau), titulaire de l'École supérieure 1943-44
Aurèle Martin, 1943-53
Frère Roger, 1943-44
Tristan-U. Kirouac, anglais 1944-50
Frère André (Paul-Auguste Bellemare), titulaire de l'École supérieure 1944-48
Rolland Dumais, sciences naturelles et biologie 1944-46, 1957-58 et 1961-63
Frère Gérard, titulaire de l'École supérieure 1944-45
Frère Thomas, 1944-45
Frère Romuald (Hector-Elphège Béliveau), 1945-47
Frère Bruno (Maurice Lamothe) 1945-51
Frère Gédéon, 1945-46
Frère Victorin (Paul-Eugène Génois), titulaire de l'École supérieure 1945-47
Frère Alphonse, titulaire de l'École supérieure 1946-47
Roger Dion, 1946-47

Les enseignants suivants sont dans les archives des Frères des écoles chrétiennes pour cette période mais on ne trouve pas leur présence dans les Flambeaux :

Frère Anselm(Menrick) (Louis-Philippe Blais) 1934-42
Frère Barthélémy (Roger Lemay) 1937-38 et 1949-50
Frère Exupère (Jean-Raymond Quenneville) 1942-43
Frère Eugène (Eugène Hurtubise) 1944













Frère Arnould
Frère Herman


























Frère Anselme


























Frère Antoine













Frère Louis


























Louis-Marie Lavoie


































































































Frère Bruno
























Frère Eugène

Remerciement général à Louis-Marie Côté, archiviste, pour les informations sur le personnel enseignant religieux.

Jean-Paul Castonguay nous avait transmis une information concernant le Frère Léo, à l'effet qu'il avait fait un premier séjour à NDG sous le nom du Frère Oswald. Il suggère aussi de rendre hommage aux religieux qui ont enseigné pendant plusieurs décennies, en indiquant l'opinion de Claude Jasmin dans Le Soleil du 1 août 2010, intitulé "Toutes les soutanes dans le même sac?" qu'on pouvait atteindre par le lien suivant :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201012/09/01-4350830-toutes-les-soutanes-dans-le-meme-sac.php qui n'est plus disponible.

Michel