Messages les plus récents
Table des matières
Historique de NDG en résumé
Précisions
Notes :
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Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.
Michel Gignac
Horaire de l'Exposition
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :
EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.
Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)
Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).
ENTRÉE GRATUITE
N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits
Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :
Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !


L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.
Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)
mercredi 26 mars 2025
Les deux escaliers (et côtes) de Notre-Dame-de-Grâce rendus impraticables par la glace pendant plusieurs jours
À la fin de notre hiver 2024-2025, qui fut assez clément et l'entretien par la Ville bien effectué, la température des récentes semaines a dangereusement affecté le passage par les deux escaliers (et côtes) de NDG, qui sont des corridors scolaires. Mettons-nous dans la situation d'un-e résident-e de notre secteur qui veut monter à pied à la Haute-Ville pour se rendre au Centre Lucien-Borne. Les quatre possibilités principales sont les escaliers Colbert et Victoria et les Côtes Salaberry et Aqueduc-Sherbrooke.
Vers le 5 mars dernier, la température était élevée, causant la fonte de neige et de glace. Deux jours plus tard, le mercure avait beaucoup baissé ce qui causa le gel de l'eau résultant de la fonte. Le 8 mars, comme marche de santé, je montai la Côte Salaberry à partir d'Arago (première photo). Je ne pus atteindre le haut de l'escalier Colbert car une immense plaque de glace occupait le trottoir de la Côte à cet endroit. Dans le tournant j'ai vu un jeune piéton descendre la Côte étroite dans la rue malgré la circulation d'autos dans les deux directions ; il enjamba le muret vis-à-vis de l'escalier, marcha sur la glace à ses risques et atteignit l'escalier qu'il voulait descendre. Il n'était pas question que je l'imite et je me résignai à revenir sur mes pas et descendre la Côte.
Le lendemain je pris mes précautions et j'installai des crampons à mes couvre-chaussures pour monter par l'escalier Colbert au supermarché IGA sur le Chemin Sainte-Foy. Craintif, je réussis à marcher sur la glace. J'enlevai mes crampons au magasin et, pour le retour, je décidai de descendre plutôt par la Côte Sherbrooke et l'escalier Victoria (deuxième photo). Quelle ne fut pas ma désagréable surprise de constater exactement la même situation que pour l'escalier Colbert : dans le tournant, le trottoir en haut de l'escalier était obstrué par une énorme plaque de glace. La solution pour moi fut de risquer de marcher dans la rue de la Côte Aqueduc et de rejoindre le trottoir quand ce fut possible. Je ne manquai par d'envoyer par Internet un message à la Ville de Québec pour l'informer de ces deux localisations dangereuses. Le 11 mars, je constatai qu'elle avait agi et que la glace aux deux endroits avait été hachée ou enlevée. Cette glace casse-cou se trouve souvent aussi en haut de la rue DeMazenod, près de la Grotte, donc en bas de la promenade qui longe la falaise Sainte-Geneviève ; j'y suis déjà tombé.
La semaine suivante, les conditions météorologiques furent une "copie collée" : une température douce suivie d'un important refroidissement. Le matin du dimanche 23 mars dernier, un peu avant 9:00, je me rendais à une réunion par l'escalier Colbert. Ce fut démoralisant de constater qu'une autre immense plaque de glace occupait le trottoir de la Côte Salaberry en haut de l'escalier. Pas d'autre choix ne s'offrait à moi que de redescendre l'escalier. Je décidai de monter la Côte Salaberry et de prendre le risque de contourner la glace et de marcher dans la voie des automobiles qui se faisaient plutôt rares à ce moment où presque tout le monde dort. Au retour, la circulation automobile étant plus dense et supposant que je retrouverais un obstacle analogue en haut de l'escalier Victoria, sur le trottoir de la Côte Sherbrooke, il y avait deux choix possibles : me rendre à l'escalier de la rue Saint-Germain dans l'ouest (dans Saint-Joseph), ou à celui de la rue Nelson (appelé l'escalier Lavigueur) dans l'est (dans Jacques-Cartier). J'optai pour cette dernière possibilité. Ce rallongement s'effectua par cette température glaciale. J'écrivai à nouveau par internet à la Ville pour l'informer, si elle n'était pas déjà au courant. J'ignore pendant combien de jours cet état de choses dura.
Je ne suis pas à plaindre car j'aurais pu prendre des taxis. Mais je me mets dans la peau de piéton-ne-s qui, sans être au courant de ce qui les attend, arrivent face à face avec des plaques de glace d'une telle envergure, devant soit remonter ou redescendre, soit s'aventurer sur ces petites patinoires. Je ne peux imaginer qu'aucun-e n'est tombé-e ni peut-être ne s'est blessé-e. Il me semble que la Ville, constatant des conditions atmosphériques de cette sorte, aurait dû faire preuve de prévoyance et briser les plaques de glace ou, à tout le moins, répandre des abrasifs. Il faudrait y réfléchir car les changements climatiques causeront de plus en plus souvent ce genre de situations périlleuses.
(merci aux personnes qui ont pris les photos en des temps de l'année moins hivernaux)
Michel.
mercredi 26 février 2025
Les coûts estimatifs de restauration de l'ancienne église NDG, selon l'étude de faisabilité
Basés sur les plans de la proposition de l'étude de faisabilité de Jacques Plante (voir le plan de proposition du rez-de-chaussée), voici comment étaient estimés les coûts de la restauration de l'église Notre-Dame-de-Grâce :
Extérieur :
Démolition extérieure et échafaudage 75,000$
Béton 171,100$
Maçonnerie 70,000$
Métaux 85,500$
Bois et plastique 68,600$
Isolation et étanchéité 320,500$
Ouvertures 120,800$
Finition 20,000$
Contingences de design 51,200$
Contigences de construction 69,900$
Administration et profits de l'entrepreneur 105,300$
Taxes 174,000$
Sous-total (extérieur) 1,331,800$
Intérieur :
Démolition intérieure 25,000$
Béton et génie civil 55,300$
Métaux 6,000$
Bois et plastique 18,700$
Ouvertures 45,600$
Finition 257,000$
Projets spéciaux 13,000$
Transporteur 20,000$
Mécanique / ventilation 177,000$
Électricité 71,000$
Contingences de design 37,900$
Contingences de construction 51,600$
Administration et profits de l'entrepeneur 77,800$
Taxes 129,000$
Sous-total (intérieur) 984,600$
Honoraires
Architecte 169,500$
Ingénieurs structure 33,300$
Ingénieurs mécanique 37,300$
Sous-total (honoraires) 240,100$
Grand total 1,331,800 + 984,600 + 240,100 = 2,566,500$
De ce total, les tâches urgentes nécessiteraient : 692,800$
Jacques Plante concluait ainsi son avis au lecteur :
"Cette estimation est néanmoins indicative et ne peut être considérée comme étant le coût final du projet. Le coût final du projet relève des soumissions."
Michel.
mercredi 29 janvier 2025
L'effondrement du parvis de l'église NDG en 1999 nécessita des mesures dans l'étude de faisabilité du recyclage de l'église..
Pour faire suite au message concernant l'effondrement d'une partie du parvis de l'église NDG, en juin 1999, nous faisions mention de l'étude de faisabilité publiée le mois subséquent, qui suggérait entre autres des correctifs pour régler ce problème urgent. Le document m'a été confié par Simonne Dumont.
Le 12 juillet 1999 était publié un document d'une cinquantaine de pages (excluant les annexes) rédigé par l'architecte Jacques Plante, décédé en 2022 (photo), conjointement avec le Groupe LMG d'experts-conseils. Dans l'introduction, les auteurs décrivaient l'étude comme une démonstration de la faisabilité de restauration et de recyclage de l'église Notre-Dame-de-Grâce en espace polyvalent de création, de formation, de production multidisciplinaire et de diffusion de spectacles.
Elle tenait compte d'abord des demandes fonctionnelles identifiées par les représentants des quatre organismes (déjà décrits) alors impliqués :
- Les Ateliers Entr'Actes, avec le collaborateur Pierre Dansereau,
- le S.I.T.E., avec le collaborateur Gilles Dorval,
- le T.C.C., avec la collaboratrice Julie Poulin, et
- Sortie de secours, une troupe de théâtre dirigée par Philippe Soldevilla qui bénéficiait d'une reconnaissance internationale.
Le chargé de projet, Richard Lavoie, collaborait aussi. Les auteurs avaient aussi rencontré Odile Roy, conseillère municipale, et Robert Caron, historien. Ils espéraient que l'étude soit à la satisfaction des objectifs du client, à savoir "Développement De Mazenod Inc." qui chapeautait le recyclage de l'église.
Le Conseil d'administration de "Développement De Mazenod Inc." comportait :
- un représentant de chacun des trois premiers organismes,
- le Président Robert Sabourin, qui agirait comme maître d'oeuvre et porte-parole auprès de la Ville de Québec, de l'Archevêché et du Ministère de la culture et des communications du Québec,
- le Vice-Président Yves Poirier,
- la Secrétaire Marie-Hélène Cauchon,
- le trésorier Pierre Dansereau, et
-les administrateurs Simonne Dumont, Jacques Barbeau et Guy Lafontaine, ce dernier allant démissionner.
Le document constatait que "l'enveloppe et l'intérieur de l'église se dégrade très rapidement, en raison de l'infiltration d'eau par la toiture et les murs de brique, de l'accumulation de neige et de glace sur les toitures des bas côtés de l'église, des ponts thermiques près des ouvertures et du taux élevé d'humidité constaté le long des murs extérieurs. (...) Il serait souhaitable que l'on nomme une personne à titre de concierge responsable de l'entretien et de la gestion physique de l'édifice." Il rappellait que, le 21 juin, une portion importante du parvis de l'église s'était effondré sur la chaufferie au-dessous, causant des dommages appréciables et nécessitant des mesures temporaires de consolidation immédiates dans le but de limiter les dégâts et d'assurer la protection de l'édifice et des usagers.
Dans un prochain message, nous examinerons, sans entrer dans les détails, les propositions et l'évaluation des honoraires concernant la restauration extérieure et l'aménagement intérieur de l'église NDG, effectuées en 1999 dans l'étude de faisabilité.
Michel.