Paroisse Notre-Dame-de-Grâce
Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.
EXPOSITION PERMANENTE
Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018
Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :
ÉLOGE DE L'ÉGLISE
Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.
Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !
Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.
L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.
Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)
Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !
Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.
Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)
dimanche 12 août 2012
Les scouts et louveteaux des années 30 : un survol
Après avoir rapporté la fondation des scouts de NDG en 1933, le hasard a bien fait les choses. En effet, grâce aux démarches de Simonne Dumont, le secrétaire de l'Association des Scouts du district de Québec, Gaston Laberge, a retrouvé et nous a transmis des informations concernant les scouts et les guides. Les archives sont complètes pour les années 60 et 70 et nous les rapporterons dans NDGquébec. Mais M. Laberge nous a fait aussi des copies de documents datant des années 30 qui compléteront maintenant les données figurant dans la Bonne Nouvelle.
M. Laberge nous a fourni une lettre signée par le vicaire Adrien Lanouette qui demandait à Mgr Eugène-Ch. Laflamme, curé de la Basilique et aumônier général des scouts, l'affiliation des scouts de NDG aux Scouts catholiques de Québec, qui fut accordée le 26 juin 1934. En effet, le scoutisme à Québec était dorénavant sous la direction du Cardinal. C'était donc devenu une œuvre diocésaine. Il y avait à Québec un comité ecclésiastique et un comité laïc pour diriger toute l'organisation scout qui comptait onze troupes regroupant à peu près 350 scouts canadiens-français
On apprend dans la lettre que ce qu'on appelait la 9e troupe Notre-Dame-de-Grâce était composée de trois patrouilles, totalisant 19 enfants. La signature (qu'on peut voir en cliquant ici) est un document intéressant à ajouter au message précédent qui concernait l'abbé Lanouette, directeur et aumônier des scouts. Le 27 mai avait lieu la bénédiction d'un drapeau scout (à venir).
Pendant les étés 1934 et 1935, le camp scout s'est tenu à Saint-Augustin (Cap-Rouge), près du fleuve. En 1934, il se déroula du 9 au 20 juillet. En 1935, il dura 17 jours, regroupant 30 enfants dont 13 louveteaux.
Juste avant, à la fin de juin 1935, une cérémonie avait officialisé Jean-Louis Ouellet comme chef scout. Mais il fut aussitôt appelé par le Cardinal Villeneuve à faire partie du Conseil central de la J.O.C. Le nouveau chef nommé fut Georges-Albert Rhéaume, professeur au Collège. Un autre scout fut à l'honneur : Fernand Blais (photo) fut proclamé chef de tous les brigadiers de la Ligue de Sécurité (du Québec ?).
Cinq mois plus tard le "scoutmestre", G.-A. Rhéaume (photo), décéda. Il avait entre autres développé une collaboration avec la troupe Saint-Georges.
En mars 1936, l'assistant scoutmestre Roger Blais fut confirmé comme nouveau chef de la troupe.
Des soirées Scout furent présentées à la salle paroissiale (à venir). Mais en 1937, la J.O.C. (la Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et la J.O.C.F. (la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Féminine) s'étaient développées à NDG pendant que les Scouts perdaient de la popularité. Cependant dans les écoles se développait la J.E.C. (la Jeunesse Étudiante Chrétienne) et on assista à la disparition des Scouts, au plus tard en 1938, selon les archives de l'Association des Scouts.
À suivre.
(Merci à Simonne Dumont et Gaston Laberge)
Michel.
M. Laberge nous a fourni une lettre signée par le vicaire Adrien Lanouette qui demandait à Mgr Eugène-Ch. Laflamme, curé de la Basilique et aumônier général des scouts, l'affiliation des scouts de NDG aux Scouts catholiques de Québec, qui fut accordée le 26 juin 1934. En effet, le scoutisme à Québec était dorénavant sous la direction du Cardinal. C'était donc devenu une œuvre diocésaine. Il y avait à Québec un comité ecclésiastique et un comité laïc pour diriger toute l'organisation scout qui comptait onze troupes regroupant à peu près 350 scouts canadiens-français
On apprend dans la lettre que ce qu'on appelait la 9e troupe Notre-Dame-de-Grâce était composée de trois patrouilles, totalisant 19 enfants. La signature (qu'on peut voir en cliquant ici) est un document intéressant à ajouter au message précédent qui concernait l'abbé Lanouette, directeur et aumônier des scouts. Le 27 mai avait lieu la bénédiction d'un drapeau scout (à venir).
Pendant les étés 1934 et 1935, le camp scout s'est tenu à Saint-Augustin (Cap-Rouge), près du fleuve. En 1934, il se déroula du 9 au 20 juillet. En 1935, il dura 17 jours, regroupant 30 enfants dont 13 louveteaux. Cinq mois plus tard le "scoutmestre", G.-A. Rhéaume (photo), décéda. Il avait entre autres développé une collaboration avec la troupe Saint-Georges.
Des soirées Scout furent présentées à la salle paroissiale (à venir). Mais en 1937, la J.O.C. (la Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et la J.O.C.F. (la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Féminine) s'étaient développées à NDG pendant que les Scouts perdaient de la popularité. Cependant dans les écoles se développait la J.E.C. (la Jeunesse Étudiante Chrétienne) et on assista à la disparition des Scouts, au plus tard en 1938, selon les archives de l'Association des Scouts.
À suivre.
(Merci à Simonne Dumont et Gaston Laberge)
Michel.
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