Paroisse Notre-Dame-de-Grâce

Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.




EXPOSITION PERMANENTE





Messages les plus récents

Pour lire les messages les plus récents, TOUJOURS VOIR APRÈS LA SECTION "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

Table des matières

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Historique de NDG en résumé

Pour se rendre à l'historique succinct de NDG, veuillez cliquer ICI puis voir après la section "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

Précisions

Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.

Notes :

Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.

Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.

On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.

Michel Gignac

Horaire de l'Exposition

À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :

EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.

Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)

Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).

ENTRÉE GRATUITE

N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :

ÉLOGE DE L'ÉGLISE

Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)

lundi 21 décembre 2020

Anecdotes d'une première messe de minuit (1931)

 


Dans la "Bonne Nouvelle" (journal de Notre-Dame-de-Grâce) du 19 décembre 1931, un texte racontant des anecdotes d'un enfant à sa première messe de minuit fut publié. C'était présenté comme un conte de Noël, dont j'ignore l'auteur. Il fera du bien de rire un peu, pour oublier cette année 2020 qui ne fut pas facile. Voici la rédaction intégrale :

MA PREMIÈRE MESSE DE MINUIT

"Quand pour la première fois mes parents m'amenèrent à la messe, j'avais sept ans, et c'était pour la messe de minuit.

Depuis longtemps ma mère me parlait de l'Enfant Jésus, et j'avais hâte de voir ce petit Jésus qui m'avait donné déjà de si belles étrennes. J'eus beaucoup de peine à m'endormir, tant j'avais peur de ne pas être éveillé. Je revois encore la scène.

Nous partons en voiture, vers 11 heures. Comme nous approchons de l'église, il me semblait qu'elle était en feu; c'était la première fois que je la voyais la nuit. Nous entrons. Il faisait plus clair que dans le jour. Ma mère m'enlève mon casque et me lève pour me faire prendre de l'eau bénite. Je plongeai toute la main dans le bénitier et je me mis à pleurer parce que ma main était toute mouillée.

Maman m'essuya et la main et les yeux, puis, pour me consoler, m'amena droit tout en avant de la balustrade, à la crèche de l'Enfant Jésus. En arrivant, je criai tout haut:

-Oh! le beau petit Jésus!

Et je me précipitai vers le petit Enfant.

-Touche pas! murmura ma mère.

-Pourquoi?

-Chut !

Je ne comprenais rien à ce mystère.

Je m'agenouillai tout près du divin Enfant, et je l'examinai de la tête aux pieds. Oh! comme il me paraissait beau avec ses petits yeux toujours fixés au ciel, ses petits bras étendus, ses petites mains pas plus grosses que celles de Bébé chez nous! Et sa petite robe blanche ! .... la poupée de ma sœur n'était pas si bien habillée, va ! ... J'étais en extase.

Pourtant, quelque chose me surprenait: l'Enfant-Dieu ne remuait pas.

De le voir si tranquille, si différent de moi qu'on appelait le Mouvement Perpétuel, si différent des bébés que j'avais vus au berceau chez nous, je n'en pouvais croire mes yeux.

-Est-ce qu'il dort? demandai-je à ma mère. Mais on ne dort pas les yeux ouverts !

-Chut! chut!

-Maman, pourquoi que le petit Jésus me regarde pas?

-Chut! chut! on ne parle pas à l'église !

La réponse n'était pas très satisfaisante. Je continuai à regarder celui que maman priait et j'examinai la crèche. Il y avait là un bœuf. Ce qui me surprit, c'est que le petit Jésus était aussi gros que le bœuf. Puis je vis un autre animal qui ressemblait pas mal à un cheval, mais il me semblait que notre vieux Rouget n'avait pas les oreilles si longues que ça. Puis je regardai les petits moutons, ah! de beaux petits moutons blancs comme dans le champ, chez nous.

-Maman! regarde donc les beaux p'tits moutons. Est-ce que je peux en prendre un?

Maman sa hâta de me prendre la main.

-Viens-t'en, me dit-elle d'un air sévère.

Et nous nous rendons dans notre banc. Je regardai faire ma mère. Je vis que ses lèvres remuaient; je fis marcher mes lèvres moi aussi. Tout à coup, quand entrèrent les enfants de chœur, je m'écriai:

-Maman, regarde donc les petites filles en robe rouge !

Ma mère se mit à sourire.

Et la messe commença. Oh! mes impressions de première messe. À voir M. le Curé aller, venir à l'autel, se retourner pour le Dominus vobiscum, chanter, se taire, parler, mon imagination travaillait fort.

Je me demandais ce que c'était que cette table où il y avait des cierges plus grands et plus beaux que celui que ma mère allumait pendant les orages.

J'aurais bien voulu savoir pourquoi M. le Curé pouvait, lui, parler tout haut dans l'église et qu'à moi on disait: "On ne parle pas dans l'église."

Et puis, j'aurais bien voulu comprendre ce qui disait M. le Curé. Si la langue m'était inconnue, les gestes ressemblaient beaucoup à ceux de grand'mère quand elle me promettait une grosse récompense si j'étais sage.

Ce qui m'intrigua le plus, ce fut de voir partir tout à coup papa, maman et presque tout le monde. L'on ne parlait pas alors de la communion à des enfants de six ou sept ans.

Qu'est-ce qu'on donnait à manger à la balustrade, ce long escalier à trois marches?

Quand ma mère fut revenue, je lui dis:

-Qu'est-ce que vous êtes allée faire donc, maman?

Pour toute réponse, elle me mit le doigt sur les lèvres d'un air grave, puis se cacha la figure dans les mains. J'eus l'impression que je lui avais fait de la peine.

Papa, lui, avait les bras croisés et regardait tout le temps à la même place, comme le petit Jésus.

Je croyais que lui aussi était mécontent de moi.

Je me gardais bien de questionner encore, mais que j'avais hâte de parler et d'aller voir de nouveau la crèche!

Quand la messe fut dite et que les bancs commencèrent à se vider, maman m'emmena près de la crèche. Je m'approchai plus près que tout à l'heure, et je voulais à tout prix toucher à l'Enfant Jésus.

Ma mère me regarda avec deux gros yeux, qui me contrariaient fort. Le petit Jésus semblait tellement dire: "Laissez venir à moi les petits enfants." Je sentis la main de ma mère m'entraîner.

Mais c'est que je ne voulais pas quitter cette crèche qui me captivait.

Oh! les impressions d'enfance, elles s'écrivent pour la vie dans nos âmes tendres et simples. Plus tard elles revivent et impressionnent nos vieux ans."


Je vous souhaite de joyeuses Fêtes et une véritable bonne année 2021 !

Michel.

vendredi 11 décembre 2020

Décès de Lucien Drolet, ancien marguillier de Notre-Dame-de-Grâce

 

On trouve dans les avis de décès celui de Lucien Drolet, ancien marguillier de la paroisse NDG, mort le 30 novembre dernier. 

Une cérémonie funéraire se tiendra dans la plus stricte intimité. Pour des messages à la mémoire de Monsieur Drolet, se rendre au  :

https://www.lepinecloutier.com/necrologie-avis-de-deces/60871-lucien-drolet

Un témoignage de sympathie peut se traduire par un don à la Société canadienne du cancer, 214-1040, avenue Belvédère, Québec (Qc) G1S 3G3, internet : www.cancer.ca


Michel.


vendredi 4 décembre 2020

Compléments concernant le décès de Clément Fortier

 


Suite au décès de Clément Fortier, voici les détails concernant les visites de sympathies et les funérailles :

La famille recevra les condoléances à 

la Souvenance

301 Rang Ste-Anne (Québec)

le 8 décembre

de 13: à 15:30

Une liturgie de la parole se tiendra à la chapelle du même endroit et le même jour, à 15:30.

Une limite de 25 personnes devra être respectée pour la cérémonie. Le port du masque sera obligatoire.

Les  sympathies peuvent aussi se traduire par un don à la Fondation du CHU de Québec (hôpital du Saint-Sacrement), 10, rue de l’Espinay, Québec, G1L 3L5.

Michel.


lundi 30 novembre 2020

Décès de Clément Fortier



Mon cousin Yvan Gignac a informé du décès de Clément Fortier, qui s'est dévoué pour la Corporation de Loisirs de Notre-Dame-de-Grâce. Les détails des cérémonies concernant les funérailles seront publiés ici, lorsque connus.

(photo datant de la première époque des Loisirs)

Michel.

samedi 31 octobre 2020

Un nouveau monument sur le Boulevard Langelier : Étienne-Paschal Taché

 Depuis quelques semaines, le terre-plein du Boulevard Langelier, entre Arago et Franklin, s'est enrichi d'une nouvelle statue, celle d'Étienne-Paschal Taché, l'un des Pères de la Confédération. Oeuvre de Jules Lasalle, cette statue avait été initialement installée dans le parc Notre-Dame-de-la-Garde, dans le quartier Champlain en 2014 (photo). C'était un don de l'Île-du-Prince-Édouard à l'occasion du 150e anniversaire de la Conférence de Québec (1864) qui a mené à la Confédération canadienne (1867).

La plaque bilingue (photo) qui est installée devant la statue donne des détails. Voici la transcription :

"Étienne-Paschal Taché (1795-1865)

Oeuvre de Jules Lasalle

À l'occasion du 150e anniversaire des conférences de Charlottetown et de Québec, de 1864, qui ont mené à la création du Canada, les statues en bronze de deux Pères de la Confédération ont été érigées, l'une à Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard, et l'autre à Québec.

Étienne-Paschal Taché, président de la Conférence de Québec, est ici représenté au moment où il accueille les délégués de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard, arrivés à bord du SS Queen Victoria pour assister à la Conférence de Québec du 10 au 27 octobre 1864.

La statue érigée à Charlottetown représente William Henry Pope, secrétaire colonial de l'Île-du-Prince-Édouard, venu accueillir les délégués à l'occasion de la Conférence de Charlottetown tenue du 1er au 9 septembre 1864.

Créées par le sculpteur Jules Lasalle, ces oeuvres d'art complémentaires font ressortir le lien entre les deux premières conférences. Une troisième et dernière conférence a eu lieu à Londres, en Angleterre, de décembre 1866 à mars 1867. Le 1er juillet 1867, le Dominion du Canada était constitué par la proclamation de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique.

Don d'Île-du-Prince-Édouard 2014 inc.

à la Ville de Québec

Le 5 septembre 2014"



À ma connaissance, la statue nouvellement déménagée n'a pas encore été officiellement inaugurée.

Michel.


samedi 12 septembre 2020

Décès de l'Abbé Benoit Allaire, dont la première messe fut à NDG

 Christian Lavergne m'a informé du décès de l'Abbé Benoit Allaire, qui célébra sa première messe en 1950 à l'église Notre-Dame-de-Grâce. Il était âgé de 97 ans. 

Les membres de la famille recevront les condoléances :

le jeudi 17 septembre 2020 de 18 h à 21 h.,

à La Seigneurie Coopérative Funéraire, 

2450, av. St-Clément,

arr. Beauport G1E 1E8 (autoroute de la Capitale, sortie Bourg-Royal no 318) 


Les funérailles seront célébrées :

le vendredi 18 septembre 2020 à 14h30 

en l’église de Notre-Dame de l’Espérance, 

2401, Av. De l'Abbé-Giguère, Québec, (Qc), G1C 0H4


Pour revoir son message lors de la démolition de l'église, qui a longtemps été épinglé sur la page d'accueil de notre site, veuillez cliquer sur :

http://ndgquebec.blogspot.com/2009/02/message-de-labbe-benoit-allaire.html


Michel
(merci à Christian Lavergne)

vendredi 4 septembre 2020

Décès d'un ancien marguillier, Lucien Gariépy


Il a été annoncé que l'ancien marguillier de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, Lucien Gariépy, est décédé le 12 août 2020. Il avait été élu vers 1985.

Le dimanche le 6 septembre 2020 de 13 h à 15 h,

au Complexe funéraire Lépine Cloutier

1500, boul. Wilfrid-Hamel ouest

Québec QC G1N 3Y6

il sera possible d'offrir des condoléances à la famille. Une liturgie de la Parole suivra à 15 h en la chapelle du Complexe Hamel, à la même adresse.

Des témoignages de sympathie peuvent aussi se traduire par un don à la Société canadienne du cancer, 1040, avenue Belvédère, bureau 214, Québec (Qc), G1S 3G3. Pour signer le registre à la mémoire de Monsieur Gariépy ou pour d'autres informations, on peut se rendre au site: 

https://www.lepinecloutier.com/necrologie-avis-de-deces/59659-lucien-gariepy .

Michel.


dimanche 30 août 2020

Les orienteurs au Collège NDG

 Au message précédent, il était question de la visite des inspecteurs au Collège Notre-Dame-de-Grâce. Les Frères des écoles chrétiennes offraient aussi un service d'orientation ; des orienteurs visitaient les écoles pour prodiguer leurs conseils. 

Dans l'année 1946-47, le Frère Marie-Philibert, conseiller des vocations, visitait le Collège NDG.


Voici des extraits de Flambeaux faisant état du travail des conseillers en orientation.

1948-49 "Février '49. Le 8 : Les élèves jouissent d'un entretien très intéressant de la part du Rév. Frère Philibert, en charge de l'orientation dans les diverses écoles dirigées par les F.É.C."

1949-50 "16 janvier : Un orienteur scolaire, Frère Marcel, rencontre tous nos étudiants : cours primaire et supérieur."

1951-52 "Février 4 : Passage du Frère Robert, orienteur. Il donne plusieurs conférences dans les classes de 9e à 5e. La rencontre qu'il fait avec chaque individu rend un profond service dans bien des cas imprévus."

1952-53 "Février 5 : Le Frère Robert, orienteur, visite notre école et aide plusieurs étudiants à résoudre le problème de l'avenir."

1954-55 "Septembre 54, 20 : Visite du Frère Robert, orienteur. Son passage découvre de belles ambitions dans les 8e et 9e années."

1955-56 Le Frère Marie-Philibert était de retour comme orienteur.

1961-62 Parmi les conférenciers, il y eut le Frère Philibert, conseiller en orientation :


1963-64, dernière année sous la direction des F.É.C., l'orienteur fut Jean-Paul Labbé :


Outre les inspecteurs et les orientateurs, plusieurs autres conférenciers se sont exécutés au Collège. Nous essaierons d'en montrer quelques exemples dans un futur message.

Michel.


mardi 28 juillet 2020

La visite de l'inspecteur au Collège NDG

Les visites de l'inspecteur au Collège Notre-Dame-de-Grâce (et dans les autres écoles) devaient être un cauchemar pour les enseignant-e-s et aussi pour les élèves. Ces derniers allaient-ils pouvoir répondre correctement aux questions posées par l'illustre visiteur et faire honneur à la classe et à l'école ?

La première mention, dans le journal Le Flambeau, d'un inspecteur d'école fut dans celui de 1946-1947. Il s'agissait de Wilfrid Caron. Dans le rapport de sa visite du 11 décembre 1946, on pouvait lire : "Professeurs et élèves ont repris le travail avec tant d'enthousiasme que nous ne nous apercevons pas de l'ouverture tardive des classes (due à l'épidémie de paralysie infantile). Le tenue est excellente et les élèves manifestent un bel esprit."

Lors de sa seconde visite de l'année, le 9 mai 1947, Wilfrid Caron ajoutait entre autres : "L'École supérieure de Notre-Dame-de-Grâce fait honneur au district no. 13."

Le 9 juin 1947, il reçut la décoration du mérite scolaire lors d'une cérémonie au Collège.






Pour l'année scolaire 1949-1950, Lionel Allard fut le nouvel inspecteur. Il fit une visite  le 10 décembre 1949. Le Flambeau écrivait : "Il injecte une dose de courage à tout le personnel enseignant."

Le 23 novembre 1954, il fut nommé Commandeur du mérite scolaire. La remise fut aussi effectuée au Collège, agrémentée d'un sketch écrit par le Frère Louis et mis en scène par le Frère Flavien.

La photo ci-dessous montre l'assistance, Lionel Allard étant assis à côté de Cyrille Delage, président de la CECQ (Commission scolaire des écoles catholiques de Québec) (qui avait succédé à Léon-T. DesRivières). 

En 1956-1957, il était Inspecteur général adjoint.






Le 4 novembre 1957, l'inspecteur du district, Léopold Poulin, fit la visite du Collège.

En 1962-1963, c'est André St-Jacques qu'on retrouve comme inspecteur. Le 3 décembre 1962, il y eut un demi-congé au Collège à l'occasion de sa conférence pédagogique. C'était Wilbrod Bhérer qui était président de la CECQ à ce moment-là .

Michel.




lundi 29 juin 2020

Le Parc du Bas-Bijou, de plus en plus distinctif / La clôture de la grotte s'est ouverte

L'ancien Collège Notre-Dame-de-Grâce continue de vivre, même dans sa cour !  Suzie Genest, directrice du site internet Monquartier.quebec de même que de Monsaintsauveur.com, entre autres, a publié un article au sujet du Parc du Bas-Bijou, que je reproduis ici dans son intégralité.



"Le parc voisin du Centre communautaire Édouard-Lavergne arbore depuis quelques jours de nouvelles couleurs, grâce à des résidents du secteur du « Bas Bijou » du quartier Saint-Sauveur.

La mobilisation du voisinage en question ne date pas d’hier. Il y a quelques années déjà que s’y tiennent des activités pour la Fête des voisins, et un comité a pris forme pour rafraîchir son milieu de vie. Le petit parc voisin du Centre communautaire Édouard-Lavergne, fréquenté par beaucoup de familles ayant des jeunes enfants ainsi que par le CPE situé dans le centre, a particulièrement attiré son attention. Des membres du comité avaient présenté leurs idées au conseil de quartier de Saint-Sauveur vers le début 2019.

Au début 2020, un sondage en ligne a circulé pour recueillir l’appui d’autres résident.e.s du quartier concernant une proposition d’aménagement du comité du Bas Bijou. Il y était entre autres question de planter quelques grands arbres pour ajouter de l’ombre au parc.

On y évoquait aussi l’idée de créer un petit îlot de fraîcheur sur une section du stationnement derrière, moins utilisé l’été, avec des plantes et « du mobilier convivial et intergénérationnel ». Cette partie du projet n’a pas gagné la faveur de la Ville de Québec, qui par ailleurs a invité le comité du Bas Bijou à soumettre une proposition au programme des Places éphémères. Or il aurait pour cela fallu qu’un organisme légalement constitué en soit le porteur. Le comité du Bas Bijou a gagné l’appui de plusieurs organismes du secteur avec le projet, mais il est un groupe informel de résident.e.s.

Aménagement plan B

Le comité du Bas Bijou, fort de sa débrouillardise et d’un montant discrétionnaire consenti par la députée de Taschereau Catherine Dorion, a donc ajusté son plan d’aménagement. Des bacs issus du mobilier de la défunte Promenade Saint-Vallier ont été récupérés pour être installés dans le petit parc; on y verra peu à peu apparaître des végétaux. S’y sont ajoutés des bancs, provenant également de l’ancienne Promenade, dont un seul du côté du stationnement. Deux arbres ont aussi été plantés dans les plates-bandes du parc, du côté de la rue Arago Ouest. « Ça va continuer d’évoluer durant l’été », a expliqué Marie-Noëlle Béland, du comité du Bas-Bijou.

Le comité a pu compter sur un allié pour ajouter de la couleur sur le muret-banc séparant la plate-bande de l’espace de jeu : Phelipe Soldevila. Sortant de sa pratique habituelle, voire de sa zone de confort – a-t-il insisté lors de notre visite dimanche dernier – le muraliste s’est prêté au jeu de dessiner comme un enfant. S’il a relevé ce défi, c’est en particulier pour l’un des petits qui fréquentent ce parc, le fils d’un de ses amis d’enfance, a-t-il précisé."

Un gros merci à Suzie Genest, dont l'article, accompagné d'autres photos, peut être lu aussi en suivant le lien suivant :

UN SUJET EXPRESS POUR TERMINER : 

Une messe de la Saint-Jean a de nouveau été célébrée à la grotte de NDG le 24 juin après-midi. Le temps pluvieux prévu s'est comme par magie métamorphosé !  Je montais l'escalier de la Colbert et, un peu par hasard, j'ai vu qu'une cérémonie se déroulait devant la grotte. En m'approchant, j'ai eu la surprise de constater que c'était, non seulement devant, mais aussi DANS la grotte Notre-Dame-de-Lourdes! La clôture était ouverte et l'autel au fond de la grotte servait pour le déroulement de la messe. De mémoire, c'était la première fois que je voyais la barrière ouverte pour un événement officiel. C'est peut-être un signe que la communauté s'approprie de plus en plus ce lieu célèbre.




Michel.

dimanche 31 mai 2020

La rue Arago tire son nom d'une importante personnalité.

On se souvient que la rue qui s'appelait "Arago", sur le territoire de la future paroisse Notre-Dame-de-Grâce, portait d'autres noms. Dans l'Est (quartier Saint-Roch), elle s'est appelée Sainte-Geneviève ou Chemin du Coteau Saint-Geneviève, en l'honneur de la patronne de Paris au premier millénaire. Dans la section entre les rues Bayard et Montmagny, elle portait le nom de Saint-Michel, en référence à l'archange Michel.

Quant à l'appellation "Arago", elle provient, un peu comme pour Colomb, Franklin ou Jolliet, d'un découvreur mais du côté des sciences, nommé François Arago (1786-1853), savant et politicien né à Estagel en France.

Du côté des sciences, il se spécialisa entre autres :
dans les mathématiques (la géométrie analytique),
dans l'astronomie (rédaction en 4 volumes d'Astronomie populaire),
dans la physique (théorie de la lumière).


Dans le domaine politique :
en 1848, il fut chef de l'État français et président de la Commission exécutive ;
co-prince de la principauté d'Andorre ;
après la révolution de 1848, il fut Ministre de la guerre, de la marine et des Colonies où il contribua à l'abolition de l'esclavage ;
il fut nommé Grand officier de la Légion d'honneur en 1849.

Pour beaucoup plus de détails, sa biographie par Jacques Lequeux fut publiée en 2008 sous le titre de "François Arago, un savant généreux". Une autre biographie fut mise sur le marché en 2017, intitulée "François Arago, l'oublié" par Guy Jacques. Voici enfin un article dont le titre en dit long : "François Arago, the most interesting physicist in the world".

Michel.

mardi 28 avril 2020

Des classes de travaux manuels furent inaugurées en 1953 au Collège NDG


Le journal "Le Flambeau" de 1952-1953 rapportait que trois classes de travaux manuels furent inaugurées le 4 mars 1953 au Collège Notre-Dame-de-Grâce. Le titulaire en fut le Frère Flavien. La page suivante du Flambeau montre en photos les activités qui se tinrent cette journée-là :


Le journal du Collège fut fier de montrer, dans plusieurs de ses numéros annuels, les travaux intéressants effectués par les élèves, comme sur les photos de 1957-1958 qui amorcent ci-haut le présent message.

En 1953-1954 :


En 1956 :



Et en 1962-1963 (année de l'avant-dernière édition du Flambeau) :


Merci posthume à Simonne Dumont pour les Flambeau qu'elle avait précieusement conservés.

Michel.

dimanche 29 mars 2020

Un message annonçait la fermeture de la paroisse en 1997.

Peu après le colloque décrit précédemment, "L'avenir des biens d'église", les 5, 6 et 7 juin 1997, tenu en partie dans l'église Notre-Dame-de-Grâce, la fermeture anticipée de la paroisse se matérialisa. Un message adressé aux paroissien-ne-s et au ami-e-s de NDG fut transmis pour expliquer les circonstances :

"Chers amis et amies de Notre-Dame-de-Grâce,

Le 29 mai 1994 on célébrait le 70ième anniversaire de notre paroisse ; c'était la fête. Mais trois ans plus tard, le 29 juin à 9 hre 30, on célébrera la dernière messe dominicale. Le lendemain, le 30 juin, notre église ne servira plus pour le culte : l'archevêché en a décidé ainsi. Les causes sont [la baisse de la pratique religieuse], un manque de participants aux offices religieux et aux sacrements, un manque d'organisation liturgique et pastorale. On n'arrive plus financièrement , alors il faut forcément nous rendre à l'évidence et nous soumettre à cette triste décision. Espérons que notre église pourra servir à d'autres fins. Pour souligner cette date du 29 juin, nous vous invitons chaleureusement à venir assister avec nous à la célébration de la dernière Eucharistie en notre église. Une dernière messe dominicale sera chantée à 9 hre 30.

Après cette messe, un brunch sera servi à 11 hre 30 au Centre communautaire Édouard-Lavergne, 390, rue Arago ouest, au coût minime de 5.00$ par personne. Le nombre de cartes est limité, nous vous invitons à acheter la vôtre le plus tôt possible, soit au presbytère, à la Caisse populaire, au Centre Édouard-Lavergne ou auprès des marguilliers.

Merci aux fondateurs de la paroisse !  Merci à tous nos bienfaiteurs et bienfaitrices !  Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à la vie de notre paroisse !  Merci à tous les enseignants et enseignantes qui ont oeuvré dans notre paroisse !  Merci à tous les prêtres, religieux et religieuses qui ont exercé leur apostolat à Notre-Dame-de-Grâce ! "


Pour relire les messages concernant cette dernière messe, veuillez suivre ces deux liens :

http://ndgquebec.blogspot.com/2015/02/derniere-messe-ndg-preliminaires-et.html

http://ndgquebec.blogspot.com/2015/03/derniere-messe-suite-et-fin.html




Une section révélatrice de la messe, après la communion, consista à procéder à la signature du livre de la Fabrique, par le curé, le vicaire, les collaborateurs, les marguilliers, les membres du C.P.P. (Conseil paroissial de pastorale) et autres invités dans le choeur. Les gens de l'assistance furent invités à signer eux aussi le livre de la Fabrique, principalement ceux qui n'allaient pas se rendre au brunch.


Le lendemain, l'abbé Raymond Drolet adressa une lettre de félicitations au Père Jean-Guy Roberge pour le choix des chants et la présentation des offrandes lors de la messe.

À la mi-juillet, la marguillière Simonne Dumont fit parvenir une lettre de remerciement à plusieurs invité-e-s présent-e-s lors de la messe, incluant le Père Claude Lavergne, neveu du curé fondateur. Ce dernier répondit peu après, félicitant les organisateurs pour la cérémonie d'adieu. Il en fut de même pour le Père Gérard Laprise, conseiller général des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée.

Michel.


vendredi 28 février 2020

Tableau d'honneur de compositions par des élèves du Couvent NDG en 1938


Dans Facebook ont été partagées quelques pages d'un supplément mensuel au quotidien L'Action catholique appelé "La ruche écolière" datant du 12 décembre 1938. Elles portaient sur les compositions rédigées le mois précédent par les étudiantes de différentes écoles, incluant les élèves du Couvent Notre-Dame-de-Grâce. Il s'agissait d'un tableau d'honneur soulignant les meilleurs textes de chacun des classes.



Pour fins de référencement par Google, voici les noms des filles à qui un hommage a été rendu :

3e année A : Thérèse Cardinal, Gisèle Boutet, Huguette Castonguay

4e année A : Marguerite Maddison, Albertine Bissonnette, Jeannine Letarte
4e année B : Jacqueline Thibault, Marie-Claire Paradis, Anita Fleury
4e année C : Pierrette Charbonneau, Pierrette Houde, Jeannine Villeneuve

5e année A : Marguerite Nadeau, Esther Lepage, Thérèse Côté
5e année B : Fernande Leclerc, Olga Larose, Rita Guay

6e année : Pauline Nadeau, Marie-Paule Bonneau, Jacqueline Guay

7e année : Marie-Paule Boutet, Jeannette Gosselin, Claire Mainguy

8e année : Camille Laperrière, Jacqueline Verret, Claire Michaud

9e année : Anne-Marie Vézina

10e année : Florence Sylvain


Les autres écoles participantes d'étudiantes étaient :

L'Académie Notre-Dame (Saint-Malo)
Le Couvent Saint-Pascal-Baylon (incluant des classes anglaises comprenant des garçons)
Le Couvent Saint-François-D'Assise (incluant le cours supérieur)
Le Couvent de Notre-Dame-de-Bellevue (incluant deux classes de garçons et une section anglaise et le cours classique)
L'Hospice Saint-Charles
Le Couvent Notre-Dame-du-Chemin (incluant une section anglaise de deux classes)
Le Collège des Ursulines (incluant le cours classique)
Le Couvent des Soeurs de Saint-Joseph-de-Saint-Vallier (incluant trois classes de garçons)
L'École du Sacré-Coeur


Le journal énumérait aussi les plus méritants des écoles de garçons. Les établissements d'écoliers participants étaient :

L'Académie Saint-Sauveur
L'École Saint-Pascal-Baylon
L'École Supérieure Montcalm
L'Académie Commerciale
L'École du Sacré-Coeur
La Maîtrise Notre-Dame
L'École Supérieure Saint-Jean-Baptiste
L'École Saint-Fidèle
Le Pensionnat Saint-Louis-de-Gonzague
Le Séminaire de Québec
L'École Saint-François-D'Assise
Le Collège des Jésuites
L'École Saint-Roch

J'espère que des anciennes du Couvent NDG encore vivantes pourront éprouver de la fierté à retrouver leur nom dans le tableau d'honneur !

Michel.

jeudi 30 janvier 2020

La rue Victoria bénéficie d'une projet pilote pour le déneigement.

Un projet pilote de déneigement cible quelques rues, dont Victoria à Notre-Dame-de-Grâce et sur tout son parcours de 710 mètres, de la rue Boisseau jusqu'à la falaise et incluant l'escalier. Les 250 élèves de l'école primaire Marguerite-Bourgeois et les 540 lèves de l’école secondaire Joseph-François-Perrault sont concernés par cette mesure. Par exemple, les chenillettes y passent à chaque 5 centimètres de neige tombés (plutôt qu’à chaque 10 centimètres) et dégagent l’espace entre les poteaux et les bâtiments (ce qu’elles ne faisaient pas auparavant). Les deux autres rues de cette expérimentation sont la 14e Rue (de la 1e Avenue à la 8e Avenue) et la rue du Prince-Édouard (de la rue Saint-Anselme à la rue du Pont). 




Quatre autres projets pilotes de déneigement sont mis de l’avant par la Ville de Québec, dans la foulée de la révision de sa politique. Les rues concernées sont dans le secteur Maizerets et sont localisées entre le boulevard Montmorency, l’avenue D’Estimauville, l’avenue Bergemont et la 24e Rue. Le déneigement en alternance mis à l’essai dans ce secteur vise à limiter les inconvénients liés au stationnement à proximité des résidences. Il consiste à effectuer l’enlèvement de la neige dans une rue sur deux lors de la première nuit de déneigement, puis lors d’une deuxième nuit dans les autres rues.

L'administration Labeaume fera le bilan de tous ces projets pilotes à la fin de l'hiver. Certains d'entre eux pourraient être ajustés et renouvelés pour quelques années afin de bien mesurer leur efficacité. 

Un vidéo explicatif, mis en ligne (dans Facebook) par la Ville de Québec, décrit une opération déneigement type, sur plusieurs jours, étape par étape. La conclusion est que, au final, cinq jours sont nécessaires pour effectuer l’ensemble de l’opération sur tout le territoire de la Ville de Québec.

Merci  à Suzie Genest et au site Mon quartier (https://monquartier.quebec/2020/pourquoi-votre-rue-nest-elle-pas-deneigee/?fbclid=IwAR00SRWBHZy8B23D1shcBr1VwWSv2UmjZo8W3-WzN6HI7hfiDffGkMGQDhA)

Michel.

(merci à Ici-Québec pour la photo de Daniel Coulombe)