Paroisse Notre-Dame-de-Grâce

Ce site est consacré à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
qui a été créée en 1924 et
réintégrée à la paroisse-mère Saint-Sauveur en 1997,
dans la ville de Québec.




EXPOSITION PERMANENTE





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Table des matières

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Historique de NDG en résumé

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Précisions

Les prêts qui me furent faits de nombreux documents me décidèrent à partager ces souvenirs avec la collectivité. Vos commentaires, souvenirs et suggestions sont les bienvenus, de même que vos corrections des erreurs ou omissions involontaires.

Notes :

Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.

Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".

La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.

On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.

Michel Gignac

Horaire de l'Exposition

À VISITER au
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :

EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.

Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)

Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).

ENTRÉE GRATUITE

N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :

ÉLOGE DE L'ÉGLISE

Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924 (voir photo), s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)

jeudi 20 décembre 2018

Les Goélands à Noël et aux messes rythmées.

Le temps des Fêtes à Notre-Dame-de-Grâce me fait penser aux messes "rythmées" auxquelles participaient nos Goélands paroissiaux (et  bien sûr internationaux). Je me souviens au moins de la messe de minuit de 1974 et peut-être aussi celle de 1969.




Les Goélands accompagnaient Bobino et Bobinette  sur leur album du temps des Fêtes.





Un de mes amis a retrouvé un document de quelques feuilles des Productions du Sablier qui faisait en 1969 la promotion du groupe folklorique. C'est une bonne occasion pour s'en servir comme complément au message déjà publié en leur honneur :

http://ndgquebec.blogspot.com/2007/05/les-golands.html

Le feuillet décrivait l'apport de chacun de ces quatre amis d'enfance :

Ghislain Gagnon était le contre-bassiste. Il poursuivait ses études au Collège Saint-Esprit et désirait se diriger en photographie. L'une des chansons à laquelle il a participé comme compositeur est "Courte chanson à ma mie".

Gilles Hamel était très à l'aise au banjo, à la guitare et même à la contrebasse. Il étudiait au Collège Sainte-Foy. "Refrain des saisons" est l'un de ses compositions. À dix ans, il avait fait ses débuts au poste de radio CHRC comme chanteur et animateur de l'émission "CHRC Jeunesse".

Pierre Matte jouait de la guitare, du banjo, du tam-tam et, parfois, des cuillères. Parmi ses nombreuses compositions, on trouve "Qui suis-je donc?". Il étudiait aux Archives de folklore à l'Université Laval. Il savait faire passer son amour de la vie dans l'interprétation de ses chansons.

Jean-Pierre Pichette était, à 23 ans, l'aîné des Goélands. Il était le joueur attitré de guitare. La chanson-thème "Les Goélands" est sa composition. Il terminait ses études à l'Université Laval, lui aussi aux Archives de Folklore.



Ils firent leur première prestation le 4 mai 1966 à la boîte à chansons de l'École Cardinal-Roy. Ils avaient déjà évolué, en 1969, sur une centaine de scènes de la région de Québec :

- de grandes salles (Palais Montcalm, Institut Canadien, Château Frontenac, Colisée de Québec, Pavillon Pollack, Séminaire de Québec, Terre des hommes, etc.)

- des boîtes à chansons (le Refuge, la Résille à l'Université, l'Esquisse, la Source, le Cro-Magnon, etc.)

- et différents congrès (Association des psychiâtres du Québec, Société Saint-Jean-Baptiste, Chambre de commerce, etc.)



Les Goélands firent des apparitions à la télévision de Radio-Canada, aux émissions "La Bohème", "Le Gala folklorique", "Du côté de Québec", "Ballades et chansons", à Télé-Métropole dans l'émission "Réal Giguère illimité" et à une émission de variétés de la station CHLT à Sherbrooke.

Leur répertoire bien garni comportait une cinquantaine de pièces pour les spectacles. On retrouvait :

- du folklore canadien-français (Alouette alouette, À la claire fontaine, Un Canadien errant) ;

- du folklore français (Sur la route de Dijon, Passant par Paris, Les gars de Saint-Malo) ;

- du folklore international (Atsa alinu, Senor ten piedad, Uta wena (du répertoire du Kingston Trio) ;

- du chansonnier québécois (Le Grand six pieds, Je reviens chez nous, Attends-moi Ti-Gars) ;

- des Negro spirituals (Nobody Knows, Ol' Man River) ;

- leurs propres compositions (titres déjà mentionnés) ;

- et des pièces instrumentales (comme Quand le jour parut).

Cliquer ici pour entendre une chanson de leur album "Volume 1"

Les Goélands appartenaient à la C.A.P.A.C. (Association des compositeurs, auteurs et éditeurs du Canada).

Ils étaient l'un des seuls groupes folkloriques du Québec, sinon le seul qui restait. Ils voulaient renouveler le folklore et présenter une nouvelle facette du genre folklorique, grâce à leurs arrangements musicaux et à leurs harmonisations. Ils comptaient sur leurs adeptes pour les aider à jouer ce rôle dans le domaine artistique.

On connaît, grâce au message de 2007, les succès qu'ils allaient connaître en 1969 et en 1970.

Vous êtes privilégiés si, en plus des cérémonies traditionnelles, vous avez connu ces messes rythmées (ou "à gogo") dont les Goélands ont assuré les chants et la musique, en particulier celles du temps des Fêtes. De toute façon, NDGquébec offre à ses lecteurs ses meilleurs voeux pour Noël et la Nouvelle année 2019 !

Michel.
(merci à Richard Baillargeon et à Jocelyn Paquet)

mercredi 21 novembre 2018

300e anniversaire du patron des Frères des Écoles chrétiennes (1651-1951)


Il y a environ deux ans que nous avons interrompu momentanément notre historique du Collège Notre-Dame-de-Grâce, effectué à l'aide des revues "Le Flambeau". Je reprends où je l'avais laissé (vers 1950), en espérant le poursuivre plus souvent.








L'année scolaire 1950-1951 fut particulièrement festive au Collège NDG, en raison du tricentenaire de la naissance de Saint Jean-Baptiste-de-la-Salle, patron des Frères des Écoles Chrétiennes (F.É.C.) qui y enseignaient. Le point culminant fut atteint en avril 1951, trois cents ans après la naissance de l'ecclésiaste français le 30 avril 1651.


Le 10 avril 1951 fut une journée de prières en préparation aux fêtes "Lasalliennes". Le 16 avril, des décorations furent installées à l'extérieur et à l'intérieur de l'école. Le 29 avril, d'anciens élèves du Collège rendirent des hommages à leurs maîtres à l'occasion de l'anniversaire. Des représentations furent tenues par des juvénistes, soulignant entre autres la survivance de St Jean-Baptiste de la Salle et les champs apostoliques des F.É.C.












L'événement majeur fut l'exposition lasallienne dans la grande salle de l'école. Une photo montre l'ouverture officielle de l'exposition. Les visiteurs furent nombreux.






Voici quelques données biographiques concernant Jean-Baptiste de la Salle. Né à Reims, il est ordonné prêtre en 1678. Dans sa ville natale, on lui confie la fondation d'écoles paroissiales pour enfants pauvres. Il fonde en 1684 la congrégation des Frères des Écoles Chrétiennes. Il recrute de jeunes maîtres auxquels il propose une forme de vie qui leur laisserait cependant leur caractère laïque. En 1688, il ouvre les premières écoles à Paris, où il vient s'installer. Vers la fin de sa vie, il se démet de ses fonctions. Il meurt dans la maison-mère qu'il a fixée à Rouen, le 7 avril 1719. Après sa mort, son institut continue à se développer rapidement en France et dans le monde entier. Il fut béatifié en 1888 et canonisé en 1900. En 1950, il fut consacré « patron de tous les éducateurs », juste un an avant son tricentenaire.


couverture du Flambeau de 1950-51

Michel.
(merci aussi à Wikipédia)

lundi 29 octobre 2018

La fête d'Halloween au Parc de la Grotte NDG



Malgré la fermeture déjà effectuée, pour cette année, de l'Oasis Sauvageau (Parc de la Grotte Notre-Dame-de-Grâce), une surprise nous est encore réservée : une soirée d'Halloween ! Mardi le 30 octobre (la veille de la fête), de 20 h à 23 h (ou le lendemain en cas de pluie), l'organisme "Milieux de vie en santé" présente le chanteur Pascal "Pico" Larouche qui racontera aussi des histoires d'horreur et des légendes urbaines.

La conception musicale, les éclairages et la projection vidéo sera assurée par Benoit Bordage. La consommation d'alcool sera autorisée sur le site.

Une soirée effroyable en prévision pour Notre-Dame-de-Grâce et les alentours !

Michel

(Merci aussi au site ecoutedonc.ca)

vendredi 12 octobre 2018

Dernière activité cette année au Parc de la Grotte NDG.

Jeudi le 18 octobre, un Cinq à sept sera l'occasion de mettre fin à la première saison de l'Oasis Sauvageau au Parc de la Grotte Notre-Dame-de-Grâce. Sous le nom de "Potluck d'automne", organisé par "Milieux de vie en santé", il s'agira d'une sorte de pique-nique où les participants sont invités à apporter de la nourriture pour partager.



L'animation sera assurée par l'artiste folklorique Sophie Pomerleau. Ce sera aussi l'occasion de faire connaître ses commentaires et suggestions à propos de la première édition de cette place éphémère.

Après des activités comme des ateliers de méditation (trois séances), une performance visuelle et sonore, une plantation d'arbres et d'autres plus spontanées selon la fantaisie des utilisateurs du lieu, le "Potluck d'automne" sera une petite fête rassembleuse pour clore officiellement la première année de l'Oasis Sauvageau.

Michel.
(merci à https://www.facebook.com/events/266735910649463)

dimanche 7 octobre 2018

Plantation d'arbres urbains au Parc de la Grotte NDG

Mardi le 9 octobre débutera une plantation d'arbres urbains dans la Promenade du Parc Sauvageau (Grotte Notre-Dame-de-Grâce). En effet près de l'Oasis Sauvageau, dans le Coteau Sainte-Geneviève (ça fait plusieurs noms pour désigner ce lieu du quartier Saint-Sauveur ! ), l'organisme "Verdir Saint-Roch" invite la population à y assister à la plantation d'arbres et d'arbustes à compter de 14:00.

Le dévoilement de cette récente plantation d'envergure se tiendra à 17:00. Des représentants de "Verdir et divertir", d'"Arbres Canada" et autres, en plus de ceux de "Verdir Saint-Roch", prendront la parole.


En cas de mauvais temps, l'événement sera remis au lendemain (mercredi le 10) à midi.

Pendant la semaine, j'ai monté la Promenade et j'ai constaté que la majeure partie des troncs d'arbres morts ont été enlevés et déchiquetés.

D'autres détails seront probablement annoncés sur la page Facebook de "Verdir Saint-Roch" :
https://www.facebook.com/verdirsaintroch

Michel.

samedi 29 septembre 2018

Performance visuelle et sonore au parc de la Grotte NDG


L'organisme "Milieux de vie en santé" a organisé la présentation d'une performance à l'Oasis Sauvageau (parc de la Grotte Notre-Dame-de-Grâce) pour mardi le 2 octobre à 19:30. Il s'agit de la projection d'oeuvres de Pierre-Olivier Fréchet-Martin. La page Facebook de l'événement le décrit ainsi :

"Cette performance de Pierre-Olivier (Fréchet-Martin) fait partie d’une série de courtes expérimentations lumineuses autour d’une recherche portant sur les techniques à la base du cinéma d’animation. Grâce à un procédé très simple d’accumulation et de surimpression, il tente de créer un film d’animation image par image sans narration. À la manière d’un théâtre d’ombres, ces tableaux animés forment un ensemble lumineux minimaliste et hypnotisant.

Pierre-Olivier Fréchet-Martin, artiste de Québec, détient un baccalauréat en arts plastiques concentration nouveaux médias de l'Université Laval. Son travail s’appuie essentiellement sur l'installation réalisée à l'aide de dispositifs électroniques. En 2008, il participe à la Manif 4 et expose en solo à Caravansérail à Rimouski. La même année, il reçoit une Bourse Recherche et création du Programme artistes et écrivains de la relève du Conseil des arts et des lettres du Québec. Depuis, il a participé à de nombreux évènements, dont la première édition de Relève en Capitale, en plus d'obtenir une exposition solo à la galerie des arts visuels de l'Université Laval ainsi qu'à la Galerie Verticale de Laval. Son travail a également fait l'objet d'expositions dans les provinces maritimes et en France."

L'activité d'une durée d'une heure, présentée sur notre place éphémère, est gratuite et elle sera remise au lendemain en cas de pluie.

Michel.
(https://www.facebook.com/events/2249316425302309)

lundi 3 septembre 2018

Un colloque dans l'église, le même mois que sa fermeture

Malgré l'opposition des marguilliers, il était prévu que l'église Notre-Dame-de-Grâce ferme le 29 juin 1997. Mais pouvait-on espérer un miracle de la tenue d'un colloque sur "L'avenir des biens d'église", en partie dans l'église ? Probablement pas, mais l'espoir était grand de pouvoir sauvegarder l'édifice.

En vue de ce colloque annoncé pour les 5, 6 et 7 juin, La revue "ARQ, la revue d'architecture", publiée par "Art et Architecture Québec", sortit un numéro spécial. Simonne Dumont (qui vient de décéder) en a conservé un exemplaire. Le texte de présentation était rédigé par les historiens d'architecture Lucie K. Morisset et Luc Noppen, sous le titre de "Lieux de culte, églises et monuments". On peut y lire les paragraphes suivants :

"Ce numéro de ARQ a été préparé à l'occasion du Premier colloque international sur l'Avenir des biens d'église, convoqué les 5 et 6 juin 1997 par le maire de Québec, M. Jean-Paul L'Allier. L'objectif est simple : réfléchir, évaluer, confronter les solutions pour la conservation des églises dans les villes-centres, pour la pérennité d'un patrimoine qu'il reste manifestement à constituer. C'est à titre d'intrants de cette réflexion que les articles et les projets suivants s'y retrouvent : on y discute de quelques enjeux, de quelques lacunes qui nous sont apparus déterminants dans un tableau d'ensemble de cette situation sur laquelle nous souhaitions méditer.

Aux côtés d'un "noeud gordien" que nous tentons de défaire, d'un article de Martin Dubois traitant du patrimoine ecclésial moderne, trop souvent oublié et facilement maltraité, et du portrait de l'une de ces églises-monuments (NDB: il s'agit de l'église NDG) que la débâcle actuelle risque d'emporter, à défaut d'une nécessaire vision d'ensemble, nous avons choisi de présenter quelques églises restaurées, réaménagées, mises en valeur, témoignant de la créativité et de l'imagination émergeant d'une pratique architecturale renouvelée ou en renouvellement."

Ces deux auteurs écrivaient dans l'article qui suivait :

"Il faudra tout de même choisir puisque, à côté des bâtiments favorisés par un tel choix, d'autres seront voués à la démolition. Or ce serait une erreur d'appuyer ce choix sur la seule liste des monuments classés à ce jour ; au vu de critères actuels, certains parmi ceux-ci pourraient en effet sembler moins "pertinents" que d'autres qui ne seraient pas classés. Surtout (comme en témoigne le cas de l'église Notre-Dame-de-Grâce que nous présentons plus loin) l'échantillon des églises classées  n'est nullement représentatif de la richesse et de la diversité du patrimoine ecclésial : les bâtiments modernes , pour n'évoquer que ceux-là, en sont exclus ; et peu de confessions y sont présentes."

Dans l'article "L'église Notre-Dame-de-Grâce à Québec: un chef-d'oeuvre en péril", les deux historiens écrivent encore :

"La décision est tombée, prévue mais néanmoins brutale: l'église de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce fermera ses portes le 30 juin prochain. Dans la foulée de plusieurs annonces de même nature, partout au Québec, et devant le fait que bien d'autres églises seront fermées avant que ne s'amorcent les célébrations de l'Année sainte à Rome, il ne s'agit au départ que d'une mauvaise nouvelle pour un petit nombre de paroissiens d'un des quartiers les plus démunis de Québec. Plusieurs se confortent cependant à l'idée que la restructuration des paroisses dans les villes-centres permettra, pour un certain temps du moins, de garder ouvertes quelques églises historiques situées dans des paroisses voisines, plus anciennes. Et puis, une fois fermée, l'église Notre-Dame-de-Grâce pourrait aisément être démolie pour permettre la construction de logements ; des promoteurs sont d'ailleurs déjà à l'oeuvre, dans ce secteur que favorise une aide municipale. 

La disparition de l'église Notre-Dame-de-Grâce serait une perte considérable pour le Québec tout entier. Ce petit monument, né dans des circonstances difficiles, a aussi une histoire bien particulière. Mais surtout ses concepteurs l'ont établi comme un manifeste architectural. L'object se voulait nouveau et contestataire ; il discourt sur l'état de l'architecture dans les années 20 et incarne une volonté de changement. Dense d'un point de vue sémantique - chose déjà peu commune au Québec - le bâtiment est aussi exceptionnel ; il ravit tous ceux qui se livrent à l'exercice de sa découverte. 

(...)

À l'heure actuelle, le bâtiment requiert des travaux de quelque 200 000 $ ; l'entretien annuel représente une dépense de l'ordre de 30 000 $. C'est peu pour un monument de cette qualité et cette importance dans notre histoire de l'architecture. Le Comité Édouard-Valmore Lavergne a été créé pour tenter de sauver le monument ; il s'agit d'asseoir sa notoriété, de lui trouver une forme de reconnaissance qui assurerait une protection légale (municipale, provinciale ou fédérale) et afin de préparer un plan stratégique en vue d'assurer sa conservation avec l'aide de nouveaux partenaires."

Le colloque, sous-titré "La conservation des églises dans les villes-centres, une rencontre organisée par la Ville de Québec en collaboration avec l'Université Laval (CÉLAT, Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions)", se tint à l'Hôtel Ramada Centre-ville (395 rue de La Couronne). Mais l'église NDG accueillit la "Charrette" ; il s'agissait d'une activité pendant laquelle architectes et étudiants en architecture élaborèrent des propositions destinées à reconvertir ou à mettre en valeur plusieurs beaux lieux de culte de Québec. Nous détaillerons bientôt un peu plus le contenu du Colloque.

Michel.

samedi 4 août 2018

Décès de Simonne Tardif (Dumont)

L'avis de décès de l'ancienne marguillière de Notre-Dame-de-Grâce, Simonne Tardif (Dumont), à 97 ans a été publié par la Coopérative funéraire des Deux Rives.

La famille (principalement ses enfants Monique et Jacques) recevra les condoléances :

au Mausolée Catherine de Saint-Augustin (Cimetière Saint-Charles),
1460 Bl. Wilfrid Hamel,

le vendredi 10 août 2018, à compter de 13 h.

Une célébration de liturgie de la parole suivra à 14 h.

Merci à l'abbé Jean-Yves Lacroix qui m'avait communiqué ces informations.


"Madame Dumont", comme je l'appelais, était la raison d'être du présent blogue qui, sans elle, n'aurait jamais existé. Grâce à sa documentation, à sa phénoménale mémoire et à sa perspicacité, l'idée d'un site internet sur la paroisse NDG de Québec est venue et plusieurs sujets furent couverts de façon exhaustive.

J'ai le goût de raconter comment tout ça a commencé. Je connaissais Mme Dumont depuis toujours car nous étions voisins. Elle demeurait depuis avant ma naissance (en 1952) dans le logement où elle aura résidé pendant 69 ans, jusqu'à la semaine dernière. En 1978 mes parents et moi avons déménagé dans la paroisse Saint-Joseph, presque à la frontière avec NDG. Je n'avais dorénavant plus de contact avec ma paroisse natale.

Vingt-cinq ans plus tard (en 2001), je reçus dans ma boîte à lettres une invitation à une exposition concernant l'église et la paroisse NDG qui se tiendrait au Centre communautaire Édouard-Lavergne. La curiosité m'incita à m'y rendre. Aussitôt que je mis les pieds dans la grande salle du "collège", je vis Mme Dumont accourir vers moi en me disant quelque chose comme : "Michel, comme c'est gentil d'être venu ! "  Je n'en revenais pas. Nous ne nous étions pas vus depuis plus de 25 ans et elle me reconnaissait, comme si nous étions de grands amis. Je ne me souvenais pas de lui avoir déjà vraiment parlé et elle se souvenait quand même de moi. C'est ainsi qu'était Mme Dumont, caractérisée par le respect qu'elle accordait à tous les êtres humains.

En 2007, le hasard nous a à nouveau réunis et l'étendue de sa documentation concernant NDG et le quartier Saint-Sauveur m'incita à lui proposer de créer ensemble un blogue.

Pour lui rendre hommage, le texte qu'elle avait écrit pour faire l'éloge de l'église NDG figurera en permanence vers le début de la page d'accueil de NDGquébec. Le voici en rappel :

"Les cloches ont sonné pour la dernière fois dimanche le 29 juin 1997. Les portes de l'église Notre-Dame de Grâce dans Saint-Sauveur se sont fermées à jamais après une dernière messe solennelle dans l'église que remplissaient des résidents et d'anciens paroissiens heureux d'y revenir mais tristes de la voir fermer. La générosité de ces derniers avait permis de la conserver plusieurs années, permettant à la paroisse de célébrer son 70e anniversaire en 1994. Mais la baisse d'assistance aux offices avait fait diminuer les revenus, causant finalement la fermeture.

Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !

Nous perdons donc définitivement notre belle église. Le curé-fondateur Édouard Lavergne en 1924, s'il voit son église débâtie, va certainement être très triste comme nous, les paroissiens. C'était un immeuble d'une grande qualité acoustique, classé édifice à "valeur patrimoniale élevée" par déclaration gouvernementale. Le glas a sonné mais je sais que toutes les personnes qui ont fréquenté ce temple en garderont de bons souvenirs.

L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles, etc., ne seront pas oubliés.

Simonne Dumont."

Une infinité de mercis, Mme Dumont !

Michel.



lundi 9 juillet 2018

Inauguration du parc de la Grotte Notre-Dame-de-Lourdes




Le parc de la Grotte NDG, qui s'appellera dorénavant "l'Oasis Sauvageau", sera inauguré jeudi le 12 juillet par un BBQ festival, convié par l'organisme Nature Québec. et organisé par "Milieu de vie en santé". Il s'agira d'un "cinq à sept" gratuit auquel la population est invitée.


Sur la pantarte installée en haut de l'escalier Colbert, on peut lire qu'il y aura au menu :



17:00 party de hot dogs, commandité par le dépanneur Rochon, 98 Arago est,
et début de l'animation par Jacques Hébert, conteur et folkloriste
17:30 Mot de bienvenue et inauguration de l'Oasis Sauvageau
17:45 suite de l'animation par Jacques Hébert

En cas de pluie, l'événement sera remis au lendemain.

Michel

Merci au site Carpe diem (http://quebec.carpediem.cd/events/7373320-inauguration-de-loasis-sauvageau-bbq-festif-et-gratuit-at-oasis-sauvageau) qui n'est plus disponible.
On peut aussi consulter la page Facebook de l'événement :
https://www.facebook.com/events/1942175062501657/

lundi 18 juin 2018

Dernières nouvelles avant l'été.

Avec la fin de l'année régulière 2017-2018, quelques dernières assemblées annuelles ont fait connaître des nouvelles touchant Notre-Dame-de-Grâce.

À l'Assemblée générale annuelle du Comité de citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur du 6 juin (photo), le rapport du président, Nicol Tremblay, mentionne l'obtention d'un financement de 90000$ du Fonds d'action québécois de développement durable (FAQDD) qui aidera à la mise en oeuvre de cinq projets pour la période 2017-2020, liés au Plan de mobilité durable de Québec.



L'un d'eux est le réaménagement temporaire de la rue Victoria pour la transformer en corridor scolaire, ce qui constitue un projet-pilote de rue partagée temporaire. Le but est d'améliorer la sécurité et le confort des piéton-ne-s qui pourront marcher au milieu de la chaussée, entre la falaise et l'église Saint-Sauveur. Le projet, présenté en janvier 2018 au Service de planification de l'aménagement et de l'environnement de la Ville de Québec, a été bien accueilli par les fonctionnaires et le Conseiller municipal Pierre-Luc Lachance. Il y a eu invitation à présenter à nouveau le projet au Service des rues conviviales et des places éphémères. Les différents services de la Ville devaient analyser le projet ce printemps-ci.

Par curiosité, les quatre autres projets sont:
- la Promenade Saint-Vallier (Ouest) ;
- l'amélioration de l'intersection du Boulevard Charest Ouest avec la rue Saint-Vallier Ouest et avec le Boulevard Langelier ;
- le verdissement du quartier ;
- l'apaisement de la vitesse de circulation sur les rues résidentielles en la réduisant à 30 km/h.
La rue Hermine est également dans la mire du Comité de citoyen-ne-s.

D'autre part, l'Assemblée générale annuelle des Loisirs Notre-Dame-de-Grâce, tenue le même jour, a vu les trois membres du Conseil d'administration sortant de charge être réélus : Yvan Gignac, Clément Fortier et André Marcoux.



Il fut aussi question du CPE (centre de petite enfance) (photo illustrative) dont l'ouverture prévue pour le 4 juin au Centre communautaire Édouard-V. Lavergne est remise au 26 juin prochain. L'aménagement de cette garderie aura nécessité des dépenses d'environ un million et demi de dollars. Le réaménagement de la bâtisse, qui a entraîné le transfert dans une autre édifice des activités d'entraînement sportif, a causé la tentative de vente des équipements. Le rapport financier du trésorier Pierre Bernier, vérifié par Gilles Bouchard, a indiqué que le Centre Monseigneur-Marcoux a fait des achats pour la valeur de 2500$ et l'école Marguerite-Bourgeois est l'autre établissement à qui il y a eu des ventes pour un total de 500$. Il est plausible qu'un autre organisme s'implante au Centre communautaire au lieu que des fonctionnaires s'y installe.

L'été sera plus tranquille mais, à partir l'automne, NDG continuera sans doute d'être le lieu d'activités intéressantes !

Michel.
(merci aussi à Suzie Genest, le Carrefour de Québec et Éric Martin) 

mardi 15 mai 2018

Centre de la petite enfance au Centre communautaire.

Le site Mon Saint-Sauveur a fait connaître l'ouverture, telle que prévue, d'un CPE au Centre communautaire Édouard-Lavergne.

Le Jardin d'enfants Durocher, qui était installé au Centre Durocher de 1995 à 2015 puis relocalisé dans le Village de l'Anse, passe de 24 à 60 places en s'installant à Notre-Dame-de-Grâce, suite à la démolition du Centre Durocher. Une terrasse pour les petits enfants sera aménagée au parc Édouard-Lavergne, qui sera revampé, clôturé et sécurisé. La mise aux normes des installations, dont l’enlèvement de l’amiante, a coûté 500 000 $.

L'histoire du CPE L'Anse aux Lièvres a commencé en 1984 au Village de l'Anse. En 1998, le Jardin d'enfants voit le jour au Centre Durocher, en collaboration avec les organismes du milieu. Il a été transféré en 2005 sur la rue Pointe aux lièvres. Aussi en 2005, l'Étoile des mères a été inaugurée à Limoilou. Grâce à la relocalisation sur la rue Arago ouest, les 36 nouvelles places inclueront 10 places pour les poupons.


Michel.
(merci aussi au site https://gw.micro-acces.com/cpelanseauxlievres)

dimanche 15 avril 2018

La rue Arago dans NDG comporterait une bande cyclable.

La Ville de Québec, dans son plan quinquennal, continue de construire son réseau de pistes cyclables. Pour les anciennes paroisses Saint-Joseph, Notre-Dame-de-Grâce et Jacques-Cartier, elle présentait ses intentions et commençait à consulter la population, lors d'une séance d'information tenue le 27 mars dernier.



Au Centre communautaire Édouard-Lavergne, la Ville avait délégué deux professionnels (urbanistes) comme représentants. Ils ont présenté le plan d'aménagement envisagé (carte), qui priorise les rues Arago, Badelard et Christophe-Colomb, dans l'ouest comme dans l'est, pour prolonger les pistes cyclables de la Côte Franklin et de la rue Montmagny. Sauf pour la section de la rue Arago dans NDG, il s'agirait de chaussées désignées, c'est-à-dire "des itinéraires aménagés sur des rues à faible débit, où la circulation est lente et qui sont reconnues comme voies cyclables. Elle ne comportent pas de corridors réservés aux cyclistes mais uniquement des panneaux de signalisation" (document explicatif) de même que des pictogrammes sur la chaussée.



Par contre, la rue Arago ouest dans NDG, soit d'Aqueduc à Langelier (photo), comporterait une bande cyclable réservée à l'usage exclusif des cyclistes et délimitée par des marques au sol. Il n'y aurait aucun retrait de cases de stationnement.



La Côte Badelard, quant à elle, (photo) constituerait un lien entre la Basse-Ville et la Haute-Ville, pour aller rejoindre le réseau prévu de voies cyclables en haut du Coteau qui comporteraient entre autres des sections des rues Lavigueur, Philippe-Dorval, Sutherland, Turnbull, Richelieu, Salaberry et Lockwell. Le pavé (constitué de briques) dans la Côte Badelard serait remplacé par de l'asphalte. C'est ce dernier point qui fut l'objet de la majorité des objections soulevées par les résidents de ce secteur surnommé l'Îlot des tanneurs, lors de la période de questions et de commentaires. La Côte est devenue un parc en 2002 et le retrait du pavé remettrait en question ce statut de parc ; l'asphaltage encouragerait les cyclistes à augmenter leur vitesse, ce qui réduirait la sécurité des utilisateurs du Parc Badelard. Quelqu'un a même suggéré que la montée à la Haute-Ville se fasse par l'"ascenseur du Soleil" au bout d'Arago est, pas très loin de Badelard.



Les urbanistes de la Ville devront donc peut-être retourner à la planche à dessin pour chercher d'autres solutions. Il y a aussi incertitude sur la façon de relier cette voie cyclable de Jacques-Cartier à celle de la rue Dupont dans Saint-Roch, puis à celle de la 3ième Avenue dans Limoilou.

Le conseiller municipal de Saint-Roch-Saint-Sauveur, Pierre-Luc Lachance, présent à la réunion, a déclaré qu'il fait des démarches pour profiter de la création des voies cyclables afin que s'effectue la réfection des trottoirs déficients empruntés par les piétons.

La paroisse NDG demeure donc encore dans l'actualité, de par les changements qui seront apportés sur la rue Arago !

Michel.

pour d'autres informations :
Mon Saint-Roch (https://monsaintroch.com/2018/amenagements-cyclables-levee-de-bouclier-pour-la-cote-badelard)
Le Bourdon du Faubourg (https://bourdonmedia.org/2018/03/27/sous-les-paves-la-revolution)

dimanche 18 mars 2018

Les marguilliers refusèrent de voter la fermeture de l'église.

Avançant toujours dans le temps, nous nous situons le 21 mai 1997, lors d'une rencontre au presbytère Notre-Dame-de-Grâce entre les marguilliers et prêtres de NDG et des représentants de l'administration du Diocèse de Québec.



La présidence de l'assemblée fut assurée par Lucienne Boisvert, membre du Bureau de l'Archevêque en tant que chancelière et directrice du Bureau du Droit. Elle fit une présentation de la situation, dont voici quelques extraits :

"Cette rencontre veut faire part de la décision du Bureau de l'Archevêque. Nous vous informons que la paroisse Notre-Dame-de-Grâce sera dissoute et que le lieu de culte sera désaffecté. À la mi-juin, cette décision sera soumise au Conseil presbytéral. Le 30 juin, l'église sera fermée en tant que lieu de culte. 

Au plan pastoral, il y a une diminution effective de la population et du nombre de participants. Comme on le soulignait lors de la rencontre d'information en septembre 1996, on ne compte qu'un petit nombre de baptêmes, de confirmations, de premières communions. On ne répond plus aux critères de vitalité d'un communauté chrétienne. De plus on ne peut prévoir que la situation pastorale et financière puisse s'améliorer.

Vous aviez déjà été réunis et informés en janvier dernier que le lieu de culte se devait d'être désaffecté en tenant compte des raisons déjà mentionnées et des réparations majeures nécessaires à la bâtisse. Au point de vue pastoral, il y aura fusion avec la paroisse Saint-Sauveur. Il y a déjà des liens en terme de pasteurs, de Conseil pastoral paroissial et de Services d'initiation sacramentelle. Durant les 60 jours qui suivent le décret, la Fabrique existe encore. Cela permet aux marguilliers de régler les papiers."

Le curé Jean-Guy Roberge exprima le désir que l'église puisse servir aux gens.

La secrétaire de la rencontre, Marthe Boudreau animatrice de pastorale à la région Québec-Centre, écrivit que l'administrateur des équipements diocésains de Québec, le père François Boissonneault, ajouta : "l'argent sera mis en fiducie pour l'entretien minimal du temple, tels chauffage et assurances. Pour les gens qui sont actuellement locataires de la Fabrique, il y aura une entente de proposée." Il souligna qu'au Colloque international sur l'avenir des biens d'église, une activité à l'intérieur de l'église était prévue avec de jeunes architectes pour chercher une vocation nouvelle de la bâtisse et qu'il y avait un réel vouloir de la sauvegarder.

Il fut écrit aussi que les marguilliers refusèrent de faire toute proposition ou de prendre le vote (contrairement à la situation de la paroisse Notre-Dame-du-Chemin où les marguilliers avaient accepté de signer le document de fermeture de l'église). À la réunion suivante d'Assemblée de Fabrique, ils feraient mention de leur opposition.

Les marguilliers présents étaient :

Simonne Dumont
Anita Duperron
Florida Gagnon
Réjean Gignac
Maurice Roberge et
James Vallis

Les autres participants non encore mentionnés furent :

André Cyr, vicaire
Ghislaine Côté, animatrice de pastorale
Cécile Delisle, secrétaire à la paroisse

La date importante du 30 juin 1997 approchait...

Michel.

lundi 26 février 2018

Le parc de la Grotte NDG et le Coteau au-dessus, à nouveau des centres d'intérêt.

Le Conseil de quartier de Saint-Sauveur a tenu deux assemblées récemment, portant en partie sur l'extrémité sud de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce.

La première réunion s'est faite conjointement avec "Milieux de vie en santé" de Nature Québec. Elle consistait en des ateliers de design participatif au sujet de l'aménagement du Parc de la Côte Sauvageau, afin de le transformer en un OASIS Sauvageau pour l'été qui vient. Après un exposé-résumé de la démarche et des objectifs de la consultation (malgré un retard de plusieurs minutes dû au non-fonctionnement d'un ordinateur), les participants présents furent invités à se diviser en quatre ateliers (photo). Auparavant Chantal Gilbert, ancienne conseillère municipale, a réagi concernant ce projet, privilégiant la conservation du patrimoine religieux se trouvant sur les lieux.

Les types d'usages proposés étaient au nombre de cinq :
- détente
- pique-nique
- activités sportives ou d'agrément
- agriculture urbaine 
- art urbain


Les ateliers furent suivis d'une plénière pour récolter les principales idées retenues par les participants. Je pense personnellement que l'occasion serait idéale pour restaurer les éléments patrimoniaux du parc, en nettoyant par exemple les graffitis qui défigurent les statues.

Pour créer une place publique éphémère (par l'initiative citoyenne), en vue d'en arriver à long terme à la permanence, les étapes à suivre sont les suivantes :
- faire préparer par Nature Québec le plan d'aménagement d'OASIS Sauvageau ;
- le faire valider auprès du Comité de suivi ;
- monter le dossier et en faire le dépôt à la Ville ;
- concrétiser le projet, si approuvé ;
- monter la place au printemps (appel à la participation de bénévoles)

OASIS Sauvageau s'insère dans le projet plus global du Coteau Sainte-Geneviève, cette forêt urbaine qui offre des îlots de fraîcheur, en gros sur une longue étendue allant, d'un côté, entre l'Îlot du Palais et l'autoroute Du Vallon (Robert-Bourassa) et, du côté du Cap Diamant, entre la Gare fluviale de Québec et la Promenade Samuel-de-Champlain (photo).


C'est ce projet qui fut présenté lors d'une séance du Conseil de quartier de Saint-Sauveur par Alexandre Drouin des Ami-e-s du Coteau Sainte-Geneviève. Selon le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance, la "Promenade linéaire du coteau Sainte-Geneviève est inscrite au Programme triennal d'investissement de la Ville de Québec. Il s'agit d'un projet qui était inscrit au PPU Belvédère. Cependant, il reste du travail à faire pour arrimer Saint-Sauveur à ce projet."

Ce brassage d'idées me fait réaliser la chance qu'a le territoire de NDG d'être situé à proximité du boisé de la falaise fournissant de l'oxygène pour combattre les îlots de chaleur qui dominent dans le quartier Saint-Sauveur.

Michel.
(merci à Mon Saint-Sauveur et aux Ami-e-s du Coteau Sainte-Geneviève)

jeudi 15 février 2018

Décès de Michel Parent, ancien bénévole (vidéo)

Un autre ancien bénévole de Notre-Dame-de-Grâce nous a quittés. Michel Parent est décédé le 5 février. En souvenir, voici un vidéo extrait de la messe de Noël du 70e anniversaire de la paroisse, soit du 24 décembre 1994, où Michel Parent était membre de la Chorale de NDG et soliste pour le cantique "Agneau de Dieu" :

https://www.4shared.com/video/nbsxzyZtei/Chorale_de_NDG_-_04_Agneau_de_.html

Il était l'époux d'Yvette Martel ; les condoléances pourront lui être offertes, ainsi qu'aux autres membres de la famille, au :

Complexe Funéraire Sylvio Marceau,

224 rue Saint-Vallier Ouest, 
Québec,

le samedi 17 février,
de 11h à 13h45,

Les funérailles suivront à : 

l'Église Saint-Sauveur, 
215 av. des Oblats

à 14h.

Michel.

lundi 29 janvier 2018

Décès de Cécile Royer (Castonguay).

La nouvelle année commence tristement. Nous avons appris le décès de Cécile Royer (Castonguay), épouse de notre collaborateur Jean-Paul Castonguay qui était lui-même décédé en octobre dernier.

Les visites pour exprimer les sympathies aux membres de la famille pourront être faites :
dimanche  le 11 février 2018, de 13:00 à 15:00,
à la Maison Gomin2026 boul. René-Lévesque Ouest.

Cette période sera suivi de la cérémonie des funérailles :
à 15:00,
à la chapelle de la Maison Gomin

Les témoignages de sympathie peuvent aussi se traduire par un don à :
En Cœur, la Fondation Québécoise pour les enfants malades du cœur
2828 boul. Laurier, bureau 756, Québec, G1V 0B9. (Voir le commentaire de Pierre Castonguay après ma "signature".)

Michel.