Messages les plus récents
Table des matières
Historique de NDG en résumé
Précisions
Notes :
Nous respectons le désir des individus de ne pas voir leur nom ou leur photo apparaître.
Pour lire les messages, toujours descendre après le "Hommage à Simonne Tardif (Dumont)".
La présentation est optimale en fonction de Windows XP, avec Firefox (Mozilla) comme navigateur et lorsque les fenêtres sont ouvertes à pleine largeur. À défaut de ces conditions, on risque de rencontrer des irrégularités.
On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.
Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.
Michel Gignac
Horaire de l'Exposition
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :
EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.
Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)
Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).
ENTRÉE GRATUITE
N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits
Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :
Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !


L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.
Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)
lundi 24 septembre 2007
Les « miracles » de la grotte (suite).
Sur l’une des illustrations, on pouvait voir que beaucoup de personnes espéraient une apparition de la Vierge pour le dimanche 17 septembre 1967. Un journaliste de l’Action, Guy Baillargeon, rapportait que, près de la statue, cinq ou six pèlerins de Saint-Michel-Archange (des « bérets blancs » de la secte laïque des pèlerins d’un monde meilleur) entonnaient des cantiques, récitaient des chapelets et vendaient leur journal « Vers demain » ; ils faisaient savoir qu’ils notaient un lien entre l’événement à survenir et les apparitions de Garabandal en Espagne à partir de 1961. Le curé de la paroisse, Gérard Lefebvre, avait été beaucoup plus prudent, s’abstenant de tout commentaire aux messes de ce dimanche-là. Mais à l’extérieur de l’église, il s’élevait contre certains individus qui ne se gênaient pas pour vendre des lampions et autres objets du culte aux abords des lieux, ce qu’il déclarait illégal car les terrains de la grotte appartenaient à la Fabrique et étaient donc une propriété privée. Le dimanche suivant, il avait livré un message en chaire, qui avait été transcrit dans la chronique « L’église et sa fonction pastorale » du quotidien. Je retiens ces phrases : « Sans nier le merveilleux, le surnaturel, n’allons pas voir du miraculeux partout. Les apparitions, les révélations, les faits miraculeux sont d’un domaine trop délicat pour pouvoir s’y engager sans réflexion. »
Dès le lundi, lendemain de la date annoncée pour l’apparition, Johanne Allison attestait n’avoir jamais vu la Vierge apparaître. Elle disait n’avoir aperçu, le vendredi, que la figure de sa mère décédée, mais que cette dernière ne lui avait pas demandé de revenir le dimanche, encore moins d’annoncer que la Vierge apparaîtrait cette journée-là. Elle avait raconté l’apparition de sa mère aux compagnes qui l’accompagnaient à la grotte. Quelques-unes d’entre elles avaient semé incorrectement la nouvelle en disant que la Vierge était apparue à la fillette et qu’elle allait réapparaître deux jours plus tard.
Le père de Johanne confiait aussi aux journalistes qu’il avait consenti à ce que sa fille retourne sur les lieux le dimanche, peu après midi, afin de satisfaire certaines personnes qui commençaient à être menaçantes et qui avaient afflué à son domicile au cours de la journée du samedi.
Johanne affirma aussi que la statue de la Vierge ne lui avait pas semblé avoir bougé. Mais comme la croyance avait été que la mère était apparue dans les bras de la statue, on avait propagé l’idée que sa position avait changé. Dans l’Action du lundi, le curé précédent, le chanoine Aurèle Ouellet, contredisait cette rumeur et rapportait qu’il voyait la statue dans la position qu’elle avait toujours eue. Il avait qualifié d’hystérie populaire ce qui se passait à la grotte.
Il reste la guérison de la dame d’une cinquantaine d’année, résidant sur la rue Saint-Cyrille Est (aujourd’hui René-Lévesque), qui avait perdu presque totalement l’usage de la parole. Elle confirmait à L’Action que ce phénomène lui était bel et bien arrivé le lundi soir à la grotte Notre-Dame de Lourdes dans Notre-Dame de Grâce.
On pourrait accumuler d’autres détails succulents, comme le fait que, le dimanche, des jeunes qui s’étaient massé sur la toiture de l’ancienne salle paroissiale auraient involontairement percé la toiture à plusieurs endroits ; d’autres se seraient infligé des contusions en tombant de la falaise. Un autre groupe de jeunes, qui interprétaient des chants irrespectueux, avaient été assaillis par des dizaines de personnes, ce qui nécessita l’intervention de la police. Mais pour terminer, je veux mettre en doute le nombre de 30000 curieux qui se seraient retrouvées en même temps à cet endroit ; c’est plutôt 3000 que j’ai rencontré comme donnée en relisant la presse de l’époque.
Il sera bon de traiter un peu de ce qu’est devenu aujourd’hui ce lieu controversé.
Michel.