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Table des matières
Historique de NDG en résumé
Précisions
Notes :
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On peut cliquer sur les photos pour les agrandir.
Les messages sont sujets à des mises à jour, sans autre avis.
Michel Gignac
Horaire de l'Exposition
CENTRE COMMUNAUTAIRE ÉDOUARD-LAVERGNE,
390 Arago Ouest :
EXPOSITION permanente pour rappeler
la paroisse Notre-Dame-de-Grâce,
son curé fondateur et son église.
Elle peut être visitée surtout
le VENDREDI entre 9h et 21h,
le SAMEDI entre 9h et 15h,
(fermée le dimanche)
Pour ces jours et pour les AUTRES JOURS,
prière de s'entendre avec un préposé
(418-691-7190 ou 418-641-6252).
ENTRÉE GRATUITE
N.B. Liens vers les messages concernant l'Exposition :
inauguration
photos
crédits
Simonne Dumont (Tardif) 1920-2018

Hommage à Simonne Tardif (Dumont), co-fondatrice du blogue et qui a écrit ce texte :
Depuis, des organismes ont essayé en vain de faire revivre ce temple merveilleux. Mais pendant ces années, la bâtisse s'est détériorée, ce qui fait que le Journal "Le Soleil" annonçait le 15 octobre 2008 : "L'église sera démolie d'ici Noël" pour faire place à des logements. Que de serrements de coeur pour ceux et celles qui y sont attachés !


L'église est maintenant démolie et, pour rappeler l'histoire de la paroisse, ce site "NDGquébec" se plaît à évoquer certains événements et certains aspects de la vie à NDG, à l'aide de photos, d'extraits de "La Bonne Nouvelle", le journal de la paroisse à ses débuts, etc. Les curés et vicaires dévoués, les constructeurs, les marguilliers, les bénévoles ne seront pas oubliés.
Simonne Dumont.
(Photo de l'église prise le jour de la fermeture.)
samedi 23 juin 2007
La Garde Ste-Jeanne-D'Arc à la St-Jean


Ayant peu d'informations concernant la Garde Sainte-Jeanne-D'Arc, le corps de tambours de la paroisse Notre-Dame de Grâce, je tiens quand même à partager un document souvenir d'un défilé de la St-Jean-Baptiste. J'avais conservé quelques pages de la revue programme de la "Fête nationale des Canadiens français" de 1963 que mon père avait reçu. En plus de la page couverture, il y avait l'ordre du défilé et, cette année-là, la Garde, de même que les cadets, prenaient part au défilé.
Nous étions bien fiers de voir apparaître devant nous notre garde, même si elle n'avait pas à la tête de la troupe un meneur avec un haut chapeau comme plusieurs autres gardes avaient (comme la Garde Salaberry, qui était en rouge et de St-Sauveur, je pense) ! Le costume des membres de notre garde était brun et, peu à peu, du beige était apparu, surtout quand les cadets ont fait leur apparition. Je pense que les rangs de notre garde étaient complétés par des membres d'une autre paroisse. Si quelqu'un en sait davantage à ce sujet, il est fortement invité à partager ici ses souvenirs et ses informations.
Bonne Saint-Jean !
Michel.
Mise à jour : À la fin du défilé de la Fête du travail en 1968 (le 2 septembre), j'avais eu la surprise de voir apparaître La Garde Sainte-Jeanne-D'Arc de ... l'Ancienne-Lorette. Notre garde paroissiale a donc achevé son existence dans une autre ville.
dimanche 17 juin 2007
Le territoire approximatif de NDG a déjà porté d’autres noms.
J’ai vérifié que cette rue croise le boulevard Charest et se prolonge de l’autre côté, jusqu’à la rue Saint-Joseph est. Je n’aurais pas dû en être étonné car, pendant longtemps, Saint-Joseph et Saint-Vallier ont été les artères principales de Saint-Roch et de Saint-Sauveur. Le boul. Charest n’était, avant élargissement, qu’une rue comme les autres, appelée Morin. J’ai cependant trouvé pittoresque que, dans son dernier segment qui rejoint Saint-Joseph, la rue Hermine soit actuellement constituée de deux voies séparées par un terre-plein ; c’est donc un petit boulevard, un peu comme Langelier !
J’en profite pour indiquer l’adresse d’un site internet merveilleux qui fournit l’historique de chacune des rues de la ville de Québec :
http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ma_ville/toponymie/denominations.shtml
Les informations concernant la rue Hermine m’ont conduit à une révélation surprenante sur le passé de Notre-Dame de Grâce.
D’abord le nom Hermine est en l’honneur de Hermine-Amaryllis Boisseau, qui a vécu de 1836 à 1907. Je n’ai pas trouvé de renseignements la concernant, sauf qu’elle était probablement parente avec Pierre Boisseau, qui a lui aussi donné son nom à une rue. Le site toponymique de la ville nous informe que Monsieur Boisseau, « qui tient une mercerie dans le Vieux-Québec, fait l'acquisition, en 1845, du domaine de Bas-Bijou délimité par les rues Bayard, Saint-Vallier Ouest, De Mazenod et par la falaise ». Ceci correspond en gros a la description de la paroisse Notre-Dame de Grâce ! On continue : « Au cours de la même année, il lotit sa propriété qui prendra le nom de Boisseauville. Longtemps le noyau urbain le plus important de l'actuel quartier Saint-Sauveur, Boisseauville est surnommé le « faubourg des tuyaux » à cause des nombreuses habitations dépourvues de cheminées de brique, mais possédant de simples tuyaux de tôle qui dépassent du toit. » Wow !
Pour revenir à Hermine, elle « apparaît pour la première fois sur une carte de 1858. Elle va alors de la rue Saint-Vallier à la rue Bayard. Sur une carte de 1875, on remarque que la rue Hermine est prolongée vers l'ouest jusqu'à l'actuelle rue Montmagny et que ce prolongement porte le nom de rue Saint-André. En 1890, cette rue Saint-André prend le nom de rue Hermine». Saint André réfère sans doute à l’apôtre André de l’Évangile.
En conclusion, ce petit bout de rue Hermine qui appartenait à NDG nous a amenés a découvrir que, dans l’ensemble, la paroisse Notre-Dame de Grâce se faisait autrefois appeler le DOMAINE DE BAS-BIJOU, ou BOISSEAUVILLE ou même le FAUBOURG DES TUYAUX. Autre information intéressante : à cette époque, le quartier Saint-Roch « a atteint la limite ouest de la ville. Les nouveaux arrivants s'installent désormais dans Saint-Sauveur, considéré comme la banlieue de Québec. » NDG était donc au cœur de cette banlieue de la ville !
dimanche 10 juin 2007
La brasserie : suite

Si maintenant on recule dans le temps, Georges-Élie Amyot, manufacturier et brasseur, avait acheté le 13 février 1895, conjointement avec P.-J. Côté, marchand, la propriété en question de David D. Young. On peut relever encore des actes notariés datés du 4 novembre 1882 et du 25 septembre 1875.
La photo ci-contre était dans le journal La Bonne Nouvelle du 30 octobre 1924 (volume 1 numéro 2). Il est donc possible qu’elle ait été prise peu avant que la brasserie soit démolie.
dimanche 3 juin 2007
Avant 1924 : une histoire de brasserie.

Dans les documents que m’a prêtés M. Yvon Poirier, de la Corporation Développement de Mazenod, j’ai trouvé quelques documents datant d’avant la fondation de la paroisse en 1924. Ils concernent la Brasserie Fox Head, propriété de Amyot & Gauvin, qui occupait les lieux où allait être construite l’église de la nouvelle paroisse, c’est-à-dire le coin des rues Arago et Sauvageau (de Mazenod), dans le rectangle complété par la rue Colbert et la côteau. Le quotidien « Le Soleil » du 20 juillet 1901 publiait des dessins de la nouvelle brasserie agrandie qui devait être en opération en novembre 1901. Dans ce numéro, on écrivait : « Cette brasserie n’est entrée en opération d’une manière permanente qu’au mois de juin 1895 et commençait à opérer avec une fabrication de 58 quarts par jour. Ce total sera portée à 150 quarts par jour quand cette nouvelle construction sera en opération. »


Comme illustrations, vous trouvez l’article du Soleil de 1901 qui accompagnaient les dessins, de même qu’une photo non datée de cette nouvelle bâtisse dans toute sa splendeur.